Charlotte impératrice, tome 1 : La princesse et l'archiduc

Les aînés ont le pouvoir, les cadets ont l’humour.

Tous les enfants du monde doivent un jour voir leurs parents morts. Car la seule alternative serait que les parents voient leurs enfants morts. Et ce n'est pas ce que Le Seigneur voudrait.

"Lourde est la tête qui porte la couronne."
Shakespeare

Les ainés ont le pouvoir, les cadets ont l'humour.

— Il s’est mis en tête de nationaliser les biens de l’Église catholique.
— Mon Dieu, quelle horreur ! Pourquoi diable a-t-il fait ça ?
— Benito Juarez est d’origine indigène, c’est un sang-mêlé, c’est un indien.
— Ah, voilà qui explique tout.
— Nous aurons le soutien du Vatican.

J'aurais aimé que tout cela arrive plus tard, que tu sois plus grande...
...mais tu sais, tous les enfants du monde doivent un jour voir leurs parents morts. Car la seule alternative serait que les parents voient leurs enfants morts.
Et ce n'est pas ce que Le Seigneur voudrait.

Les papillons... ils portent sur leurs ailes toute la beauté du monde, et leur vie ne dure que quelques jours.

- Après tout, ils ont peut-être une chance de réussir.
- Réussir ? À régner sur un pays où ils n’ont jamais mis les pieds ? En pleine guerre civile avec pour seul soutien une armée qui n’est pas la leur mais celle de Bonaparte ? Soyons sérieux !

Dialogue entre Charlotte et Elisabeth d'Autriche, dite Sissi :

-Vous n'avez pas l'air de comprendre à quel point c'est important.
-Si ! Si !
-Appelez-moi plutôt Elisabeth.

-Que dire d'autre? J'ai le titre d'amiral, et j'ai commis un ouvrage sur la stratégie navale dont les bénéfices sont reversés aux veuves de la marine. Pas sûr qu'elles en vivent...
-Vous êtes marin. Vous pouvez traverser les océans et faire le tour du monde...
-Ah flûte. Voilà ce que je voulais éviter...Je vous ai fait rêver. Je ne sais pas pourquoi, mais l'évocation maritime fait toujours cet effet-là.