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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Décembre 1942.
Des signaux alarmants augurent déjà du pire.
C'est pourquoi dans le plus grand secret, certains travaillent nuit et jour à l'élaboration de l'arme absolue. Imaginez-vous envoyer au casse-pipe des combattants entièrement sous l'emprise psychique d'une seule et même personne mais conservant une parfaite coordination. Cerise sur le cageot, une totale insensibilité à la douleur garantissant l'engagement jusqu'au sacrifice ultime. Ça laisse rêveur non ?
C'est pourquoi le Reich, toujours à la pointe du progrès, mise énormément sur ce programme et notamment sur la jeune Ana, sujet porteur des promesses les plus folles.
Fort heureusement, certaines nations peu enclines à jouer l'agneau sacrificiel mettront tout en oeuvre afin qu'une telle aberration ne voit jamais le jour.

La belle et bonne BD que voilà.
Si elle ne se livre pas facilement et nécessite que l'on s'accroche un minimum, le scénario original porté par un dessin soigné et un encrage flamboyant justifie que l'on s'y investisse pleinement. Les tenants et les aboutissants se dévoilent au rythme des sacrifiés qui émaillent ce récit. Un combat dans l'ombre que se livrent plusieurs superpuissances, inutile de préciser que le temps du respect du protocole est largement dépassé et que les soirées de l'ambassadeur ne sont plus ce qu'elles étaient. En coulisse, les conflits stratégiques se règlent à coups de séances de torture et de sulfateuse. Peu importe les dommages collatéraux, malheur aux vaincus.
Un premier tome ardu qui pourtant ne suscite qu'un unique sentiment, celui d'avoir passé un excellent moment au point de vouloir en connaître le fin mot de l'histoire !
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Le reich mise sur une arme absolue mais qui est encore au secret. du côté britannique un meurtre non élucidé pousse le gouvernement a enquéter par son étrangeté.. en effet le corps est complètement exsangue.

Une BD bien sympa par son graphisme soigné et des détails sur les visages qui sont incroyables (j'ai été très marquée par la poche des yeux de certains personnages). Une colorisation qui donne du pep's au tout et qui nous donne une BD captivante et qui pousse a en savoir plus, même si on se doute de bien des choses la certitude est encore loin d'être établie.
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1942 : l'obergruppenfurher Rudolf Heyzig, un nazi pur jus, chef du renseignement allemand pour l'Europe de l'est, supervise un programme ultra secret, baptisé "légion". Celui-ci est basé sur les extraordinaires capacités d'une fillette, nommée Ana. Je n'en dirai pas plus, histoire de ne pas déflorer l'intrigue mais sachez qu'Ana fait bien plus jeune que son âge, qu'elle a un frère, qui n'est pas en reste, en terme de capacités surnaturelles et de cruauté et que les alliés, pour l'instant ignorant des tenants et des aboutissants, s'intéressent de près à Heyzig.

Légion est une bd très réussie à tous les niveaux. Outre le splendide dessin de Cassaday, magnifié par un superbe encrage (il faut dire que le monsieur a obtenu plusieurs Eisner Award du meilleur encreur), le scénario est également des plus solide, entremêlant trois lignes narratives. Ainsi, nous suivons les investigations de Stanley Pilgrim, et de son équipe, du MI5, qui enquêtent sur la mort, pour le moins étrange, de Victor Thorpe, industriel britannique influent, les expériences où on ne s'embarrasse pas d'éthique du glacial Heyzig (qui a une conception toute personnelle de la solution finale) et la lutte déterminée de Karel, résistant roumain. Qu'est ce qui relie les trois ? Vous le saurez en lisant la bd, et vous le saurez d'ailleurs très vite. C'est là, à mon sens, le seul bémol, ménagez le suspens quant à la nature de nos "amis surnaturels" n'aurait pas été superflu. Néanmoins, en jouant habilement du fantasme de "l'expérience scientifico-magique nazie", Légion nous offre un excellent divertissement qui a également le mérite de se terminer en trois tomes.
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"Je suis légion" est une histoire prévue en trois tomes et qui a l'audace de mélanger un thriller d'espionnage à du fantastique sur fond de seconde guerre mondiale.

En regardant de plus près, on retrouve Fabien Nury au scénario, qui déjà (en tant que co-scénariste) dans la série "W.E.S.T." avait mélangé du western à du fantastique. Ensuite, au dessin on retrouve John Cassaday, qui lui aussi a mélangé de l'action typique western à de l'horreur surnaturelle dans "Desperados".

On pouvait donc s'attendre à un mélange de genres incluant du fantastique et il faut bien avouer que le mélange est assez réussi dans ce premier tome, en espérant que le dosage restera minutieux dans les tomes suivants.

L'histoire est assez complexe et contraint à souvent revenir en arrière de quelques pages afin de pouvoir suivre. Mais l'intrigue est fort bien construite, se base sur les expérimentations nazies pendant la deuxième guerre mondiale, tout en incorporant espionnage, résistants et pouvoirs angoissants. le suspens monte crescendo et ce tome donne envie de lire le suivant, en espérant que celui-ci sera à la hauteur du premier.

Le dessin très réaliste peut paraître un peu statique ou figé, mais m'a semblé coller parfaitement au côté historique de l'histoire. La mise en couleur ajoute un petit côté glacial à l'ambiance de cette série.

Le casting est très bon, avec des personnages assez charismatiques, mais souvent difficiles à reconnaître.

Bref, ce bon premier tome laisse beaucoup de perspectives d'évolution pour une suite qu'on espère prometteuse.
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J'avais beaucoup aimé les deux histoires en bande dessinée du duo composé de Fabien Nury au scénario et de Thierry Robin au dessin, que ce soit Mort au Tsar (Le Gouverneur et le Terroriste) ou La mort de Staline (La mort de Staline, Tome 1 : Agonie et La mort de Staline, Tome 2 : Funérailles). J'avais envie de retrouver la même qualité d'écriture et j'ai donc emprunté à la médiathèque les 3 volumes qui composent Je suis Legion, une autre série écrite par Fabien Nury, cette fois accompagné de John Cassday au dessin.

Le premier album, intitulé le Faune dansant, est résumé ainsi par l'éditeur :

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des dignitaires nazis poursuivent dans le plus grand secret d'étranges expérimentations sur des prisonniers. Tout semble dépendre des étranges pouvoirs qu'une petite fille auraient développé, et que les nazis espèrent instrumentaliser. Mais Ana Anslea est-elle seulement une petite fille ? Ses souvenirs remontent à tant de siècles …

Après la Russie tsariste de 1904-1905 et l'Union Soviétique à la fin de lire stalinienne en 1953, Fabien Nury a choisi un autre contexte historique : l'Europe en 1942, au coeur de la guerre qui oppose les Alliés aux forces de l'Axe. le récit se déroule d'une part en Angleterre, où la mort d'un riche industriel attire l'attention des services secrets britanniques, et d'autre part en Roumanie, où des résistants sont pourchassés par les autorités nazies pendant qu'un officier SS supervise un projet scientifique secret impliquant une mystérieuse fillette.

J'ai eu un peu de mal au début de l'album, la multitude de personnages et de récits en parallèle n'a pas facilité ma plongée dans l'histoire, d'autant que j'avais du mal à reconnaître les personnages d'une page à l'autre, certains me semblant très similaires alors qu'il s'agissait semble-t-il de personnages différents. Cela m'a semblé un peu confus pendant une bonne moitié du récit.

La deuxième moitié m'a plus emballé, au fur et à mesure que les enjeux sont apparus et qu'une part du mystère a été dévoilée. A la fin de ce premier volume, on en sait plus sur le mystérieux projet scientifique mené par les nazis, mais tout n'est pas encore clair sur les motivations et l'implication des uns et des autres dans l'histoire.

J'ai globalement bien aimé ce premier tome, même si le dessin de John Cassaday m'a semblé un peu en-deça, en terme de clarté notamment, de ce que Thierry Robin dans Mort au Tsar ou dans La mort de Staline. le récit est encore un peu nébuleux mais je lirai la suite avec plaisir pour en apprendre plus.
Lien : https://zerojanvier.fr/2018/..
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Une histoire classique d'expérimentations "scientifiques" nazies, cherchant l'arme absolue. Celle qui va leur permettre de gagner la guerre, alors que les troupes du Reich connaissent leurs premiers revers, et commencent à avoir du mal avec la Résistance. Roumaine en l'occurrence.

Car l'arme fatale est une petite fille roumaine qui peut contrôler des cerveaux à distance. Même quand les corps sont criblés de balles ou grillés au lance-flammes.

La clé est dans le sang, qui contient "quelque chose ou quelq'un" qui prend possession du corps e de l'esprit dès que quelques gouttes de ce sang sont transfusées. D'où l'idée de Légion, nom du programme de recherches.

Côté scénario, c'est certainement classique, avec les conflits, l'espionnage, les trahisons et une touche de fantastique. Mais c'est 100% opérationnel. On est en immersion dès les premières planches... que dis-je ! Dès les premières cases. Car le ver est dans le fruit... ces êtres vampiriques ont pris possession d'éminents responsables du Renseignement anglais.

Côté dessin, on est parfois dans une sorte de reportage photo, avec une approche fort réaliste des personnages. Les décors sont beaucoup moins travaillés, ce qui allège le trait mais m'a prfois perturbé. C'est parfois un peu statique, mais la scène finale est quand même bluffante.
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Avis portant sur la série

Encore une fois, mon libraire préféré m'aura forcé la main. Et il fallait qu'il insiste le gaillard pour vaincre mes a priori. Je ne la sentais pas du tout cette série, et ce, pour deux raisons. D'abord le graphisme. Ce style réaliste, presque photographique, je n'arriverais jamais à m'y faire. Je trouve les attitudes désespérément statiques. Comme je l'expliquais dans un autre avis, j'ai la sensation d'assister au jeu d'acteurs que l'absence de mouvement et d'émotions rend mauvais. Forcément, ça n'aide pas le récit. Ensuite, le sujet. Cette histoire de vampires capables de prendre le contrôle d'autres corps par la pensée ressemblait à s'y méprendre à L'échiquier du mal de Dan Simmons. Un roman que je n'ai jamais pu terminer. Et pourtant…

Le scénario m'a empoigné d'un bout à l'autre. Oh, pas par son originalité. En partant d'événements historiques réels (en l'occurrence 1942 et le basculement de la Seconde Guerre mondiale) puis en y ajoutant expérimentations nazies, espionnage, surnaturel et puissances occultes, Fabien Nury fait dans un certain classicisme et quelques autres s'y sont déjà essayés. Oui, mais alors, quelle construction ! La narration est en béton armé. On suit la trame à travers une multitude de personnages et autant de points de vue. Un espion allemand, un policier du contre-espionnage anglais, un résistant roumain, un général SS et encore beaucoup d'autres protagonistes dont les destins se croisent, s'entremêlent, mais finissent par s'emboîter immanquablement. le découpage, d'inspiration cinématographique, est très efficace et induit un rythme remarquable qui alterne avec brio action, fantastique (voire horrifique), mystère, machinations ou dialogues soutenus. C'est très intelligent, quelquefois inventif, avec pour conséquence une histoire captivante qui se tient magnifiquement du début à la fin. Sans faille, on y croit à fond, épargné d'un folklore transylvanien un peu trop tentant et d'un manichéisme trop facile. À dire vrai, il n'y a pas de gentils propres sur eux. Toutefois attention ! Rien n'est gratuit. C'est très dense et il faudra rester concentré durant les trois tomes pour bien appréhender tous les tenants et aboutissants. Étonnamment, par l'intermédiaire de pseudo défauts (désolé, je n'y arrive toujours pas), le dessin nous appuie dans cette démarche. En effet, la similitude de certains traits dans les visages requiert quelques efforts pour distinguer les personnages. En cela, l'on demeure tout le temps à l'affût, et finalement toujours impliqué dans le récit.

J'ai adoré le scénario, mais je reste totalement hermétique à ce genre graphisme. Je me demande tout de même si j'aurais autant apprécié l'oeuvre sous une plume moins réaliste. En tout cas, c'est à lire sans aucune hésitation.
Lien : http://www.bdtheque.com/main..
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