"Mon errance se poursuit, interminablement. Je suis le seigneur de la nature. Je guéris et je tue aveuglément. Avec le même rugissement de colère j'excite certains hommes jusqu'à la frénésie et j'en apaise d'autres. Je suis la tristesse de la joie. Je suis la férocité de la beauté." Ainsi murmurait l'océan (...)
En haut des falaises, face à la mer, là où l'air salé avait le parfum d'un élixir du pays des fées, poussaient d'autres plantes dont personne ne connaissait les noms. C'étaient des petites fleurs tendres ; elles naissaient en l'espace d'une nuit pour mourir à la fin du jour. Elles étaient aussi délicates au toucher qu'une aile de papillon, aussi bariolées qu'un oeuf de macareux.
Sur mon âme, vous êtes aussi peu sociable qu'un Anglais.
Partez donc dans l'Ouest chasser le poisson. Cela vous fera plus de bien que de classer des bouquins.
Inverara reposait dans le sein de l'Océan, telle une jouvencelle endormie dans les bras de son amant.
Echauffés et abêtis par le vin, ils se mirent à chanter faux un air ridicule. Dès avant la fin du premier couplet, chacun braillait une chanson différente.