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Citations sur Une terre promise (107)

C'était ce que je me disais à mon entrée en politique, et c'était un des motifs que j'avais donné à Michelle pour justifier ma candidature à la Maison-Blanche : un président noir pourrait considérablement modifier l'image que les enfants et les jeunes de la terre entière se faisaient d'eux-mêmes et de leur monde.
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Vous vous dites peut-être que vous n'êtes pas prêt, que vous ferez ça plus tard, à un moment plus opportun. Mais ce n'est pas vous qui choisissez le moment. C'est lui qui vous choisit. Soit vous saisissez la chance qui s'offre à vous aujourd'hui, et qui pourrait bien être la seule qui se présentera jamais, soit vous décidez que vous êtes disposé à continuer votre route en sachant que vous avez laissé passer cette chance.
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Sarkozy était tout en emportements émotifs et en propos hyperboliques. Avec sa peau mate, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens, et de petite taille (il mesurait à peu près 1,66 mètre, mais portait des talonnettes pour se grandir), on aurait dit un personnage sorti d'un tableau de Toulouse-Lautrec...
(...)
[Les discussions avec Sarkozy étaient] tour à tour amusantes et exaspérantes, ses mains en mouvement perpétuel, sa poitrine bombée comme celle d'un coq nain.
(...)
Ce qui faisait défaut à Sarkozy en matière de cohérence idéologique, il le compensait par l'audace, le charme et une énergie frénétique.
(...)
Dès lors qu'il s'agissait de stratégie politique, [il] n'hésitait pas à faire de grands écarts, souvent poussé par les gros titres ou l'opportunisme politique.

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>> https://www.franceinter.fr/monde/dans-ses-memoires-barack-obama-egratigne-nicolas-sarkozy-et-ses-comportements-emotifs
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Les discussions avec Sarkozy étaient ainsi tour à tour amusantes et exaspérantes, ses mains en mouvement perpétuel, sa poitrine bombée comme celle d'un coq nain, son interprète personnel (contrairement à Merkel, il parlait un anglais limité) toujours à ses côtés, reflet exalté de chacun de ses gestes, de chacune de ses intonations, tandis que la conversation passait de la flatterie à la fanfaronnade, sans manquer d'une authentique perspicacité ni jamais s'éloigner de son intérêt premier, à peine déguisé, qui était de se trouver au coeur de l'action et de s'attribuer le mérite de tout ce qui valait qu'on s'en attribue le mérite.
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(...) il savait que la courtoisie la plus élémentaire était un langage qui franchissait toutes les barrières culturelles et qui pouvait avoir une incidence réelle sur la promotion des intérêts américains à l'étranger. Pour moi, c'était une précieuse leçon de diplomatie, un exemple de l'impact concret que pouvait avoir un sénateur.
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Ton boulot, c'est d'éviter le piège. Alors, quelle que soit la question, tu lâches deux ou trois mots rapides pour donner l'impression que tu as répondu... et ensuite tu parles des sujets dont toi, tu veux parler.
- Mais c'est se foutre de la gueule du monde ! me suis-je offusqué.
- Absolument.
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[ à l'occasion de la remise du prix Nobel de la paix ]

Mon souvenir le plus marquant, toutefois, est une scène qui s'est déroulée avant le dîner, à l'hôtel. La nuit commençait à tomber et Michelle et moi venions de finir de nous habiller, quand Marvin a toqué à la porte et nous a suggéré de jeter un coup d'oeil par la fenêtre. Nous avons écarté les rideaux et découvert, quatre étages plus bas, un attroupement de plusieurs milliers de personnes qui bouchait la rue étroite. Chacune d'elles brandissait une petite bougie, façon traditionnelle pour les habitants de la ville d'exprimer leur considération pour le lauréat du Nobel de la paix. C'était un spectacle magique, une nuée d'étoiles descendues du ciel, et quand nous nous sommes penchés à la fenêtre, dans l'air frais qui nous piquait les joues, sous les hourras de la foule, je n'ai pu m'empêcher de penser aux affrontements quotidiens qui enflammaient toujours l'Irak et l'Afghanistan, ainsi qu'aux cruautés, aux souffrances et aux injustices auxquelles mon gouvernement commençait tout juste à s'attaquer. L'idée qu'une seule personne, moi ou une autre, puisse apporter de l'ordre à ce chaos me paraissait risible; considéré sous cet angle, tous ces gens acclamaient une illusion. Et pourtant, j'ai aussi vu autre chose dans le vacillement de ces bougies. J'y ai vu l'esprit de millions de personnes partout dans le monde : le soldat américain qui monte la garde à Kandahar, la mère iranienne qui apprend à lire à sa fille, l'activiste russe prodémocratie qui rassemble son courage avant une manifestation ... toutes celles et ceux qui refusaient de renoncer à la possibilité d'une vie meilleure et à leur place dans ce monde, quels que soient les risques et les obstacles.
J'entendais leurs voix qui me disaient: Quoi que tu fasses, ce ne sera pas assez.
Mais essaie quand même.
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« croyez-moi, m’a-t-il dit. La présidence, c’est comme une voiture neuve. Elle commence à se déprécier à la minute où on sort du parking. »
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Quand les choses vont mal, tout le monde se fiche de savoir que ça aurait pu être pire.
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Après notre première réunion hebdomadaire dans le Bureau ovale, j'ai demandé à Bob Gates, qui avait déjà servi sous sept présidents, quels conseils il aurait à prodiguer concernant la gestion de l'organe exécutif. Il s'est fendu d'un de ses sourires en coin.
« Il n'y a qu'une seule chose dont vous pouvez être sûr, monsieur le Président, a-t-il répondu. À n'importe quel moment, n'importe quel jour, quelqu'un, quelque part, est en train de faire une connerie. »
Nous nous sommes mis au travail en nous efforçant de minimiser les conneries.
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