Yôko Ogawa met les mots sur ce qui fascine et dérange, le besoin de l'autre qui devient manque viscéral, la soumission absolue à l'être aimé, la recherche du plaisir par la douleur et le désir de mort. En se plaçant du point de vue
De Mari, elle captive le lecteur par son style à la fois naïf et candide qui entre en totale contradiction avec les envies de son personnage féminin.
Hôtel Iris m'a laissé un sentiment étrange. A chaque page je me suis sentie habitée un peu plus par le malaise qui se dégage du récit, cependant il m'était impossible de refermer le livre.
Yôko Ogawa réussit l'exploit d'accrocher le lecteur, de le happer et de l'emmener avec elle aux confins de sujets qui ne peuvent que le troubler, et d'une lecture dont il ne ressortira pas indemne...
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hotel-iris-yoko-ogawa/
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