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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si je devais résumer cette lecture en quelques mots, je dirais «aussi charmante qu'ennuyeuse». Pour tout dire, j'ai réalisé en cours de lecture qu'il s'agissait de la suite de «La papeterie Tsubaki». ça n'était pas vraiment gênant, le livre se lit bien ainsi, mais j'ai l'impression en découvrant maintenant certains commentaires que je l'aurais sans doute plus apprécié si j'avais lu le volume qui le précède.

Ce que j'ai aimé dans ce récit, c'est sa simplicité, et son exotisme. Ne connaissant pas le Japon, j'y ai trouvé beaucoup d'éléments qui ont piqué ma curiosité, notamment en lien avec les traditions, les événements festifs et la calligraphie. Beaucoup d'élément également (comme les descriptions de plats culinaires, qui prennent beaucoup de place) qui m'ont paru inutiles et ennuyeux.

En fait, il ne se passe vraiment pas grand chose, et j'aurais pu arrêter cette lecture en cours de route, si ce n'est que j'y ai trouvé une agréable douceur.
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Je ne cacherai pas ma déception à la lecture de ce deuxième tome...
Bien sur, on y retrouve une ambiance apaisée ou le temps s'écoule lentement à Kamakura où les liens tissés entre personnages sont sains. Là encore c'est la vie des personnes qui consultent l'écrivain public qui est tourmentée et qu'Hatoko essaie de soulager par son travail d'écriture.

Néanmoins les bémols à la lecture sont selon moi multiples.
Déjà ce second tome démarre comme si le précédent ne s'était pas arrêté. Dans ce cas, l'unique thème de la maternité vécue ne me semble pas justifier un deuxième tome, ça n'aurait pu en être qu'un seul. Globalement ces deux tomes sont similaires en tout point ce qui gâche un peu le plaisir de découverte de cet univers.
Ensuite, là où dans le premier tome les clients de l'écrivain public sont nombreux et très divers ici il a peu de clients et beaucoup (trop) de pathos. Décès, divorce, maladie, infirmité, illusion déçue, bref toutes les formes susceptibles d'emouvoir le lecteur.

Et finalement, j'ai trouvé que là où la papeterie tsubaki avait un côté naïf, lié à la découverte du métier, ici c'est presque niais par moment ce qui peut être assez agaçant.
Cela reste une lecture agréable mais contrairement à la première j'étais heureuse que cela se termine car ça ne m'a pas fait voyager pareil.
Cette fois, j'ai fais l'effort de me procurer le livre en grand format mais j'ai trouvé que même si ça rend un peu plus de place au texte on manque encore d'audace dans l'édition, les papiers, couleurs etc. Ne rendent absolument pas....
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Un livre très intimiste qui tourne autour d'Hatoko écrivain public qui vient de fonder une famille en se mariant et en adoptant la fille de son mari.
Un livre qui peut (et doit?) se lire à différents niveaux ce qui laisse une marge pour l'apprécier.
le premier nous parle d'une vie de bonheur. Hatoko écarquille les yeux pour saisir chaque moment de bonheur pur de peur de la manquer.
Un devoir de faire les choses de manière japonaise très conventionnelle, le chemin est tout tracé pour la béatitude mais cela ne semble pas gêner Hakoto qui suit les principes et s'en trouve fort bien car elle sait se ménager un petit territoire personnel. Bonheur bien ordonné commence par soi-même
Un rythme lent ou chaque chose est posée et estimée à sa juste valeur
Chaque situation est appréciée: le moment du thé, le moment de cuisiner, la promenade, les courses, les moment de spiritualité au temple.
Chaque chose est contemplée et évaluée, le théier, les jeunes pousses de thé à couper, le bento, la boulette de riz, les kanjis, un manteau.
Chaque temple est visité et chaque dieu est honoré justement.

Toutefois derrière ce bonheur il y a une certaine candeur qui frise l'affectation, la mièvrerie qui parfois devient gênante car tout est idyllique, trop même, Hatoko frôle l'extase dans certaines situations somme toute banales ce qui ne manque pas d'irriter: les onigiris, le tofu, les thés sont succulents même « les pains qui sourient »...Toujours . Elle tombe amoureuse x fois de son mari alors qu'on ne voit pas bien le stimuli déclencheur, elle adore sa belle famille vue une fois, se prend d'amitié avec l'ex épouse décédée de son mari: Hatoko selon nos critères est une sainte, une mère Theresa japonaise
Rien de moche que du beau, du nanan sirupeux! le monde d'Hatoko est une cruche remplie de miel : un nirvana.
« Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » aurait dit Jean Yanne
Ito Ogawa insiste un peu trop sur cet aspect illuminé de la vie d'Hatoko et sur un comportement artificiel et convenu qui suit les codes de la société japonaise sans un chouia de réserve. Insistance qui se traduit par un délayage de la narration quelque peu pénible.

le second niveau nous parle de calligraphie, de kanjis et de clients qui viennent se faire écrire une lettre. Celui-ci est très parlant car Hatoko rencontre des personnages et des situations pathétiques et nous livre une vision de la pensée japonaise qui semble à mille lieues de la notre. le travail d'écrivain public n' est pas une sinécure. Il demande beaucoup de tact, de raison et d'empathie pour le client. Ensuite Ogawa nous initie sommairement aux caractères japonais et à la graphie des lettres et c'est un art très difficile. C'est très intéressant.

Enfin le troisième et non le moindre nous parle de cuisine. Tout au long de la narration nous faisons connaissance avec une multitudes de plats. du simple repas familial accommodé des restes au repas de fête et au repas confectionné pour une dégustation nous en apprenons beaucoup. de même pour les boissons : les différents thés à la limonade chaude. Une véritable leçon de cuisine. Là encore Ito Ogawa fait durer le sujet mais comme c'est très agréable et on lui pardonne volontiers.


Une écrivain qui comme sa prédécesseure japonaise Ogawa Yoko a su créer une atmosphère personnelle dans ses romans une atmosphère féminine typiquement japonaise, dépaysante et apaisante
Quel contraste avec la littérature américaine, du moins celle lue dernièrement, ou chaque auteur essaye de rendre son livre plus noir, plus choquant plus triste avec des personnages très malheureux, une surenchère dans le « mal » Ici c'est le contraire et c'est très reposant un nirvana littéraire, un havre de paix et c'est très bien

Il va falloir aller faire un tour à la papeterie Tsubaki

Il y a mille sirènes de joie
Sur ton chemin
Qui résonnent et c'est très bien
(J. Clerc)


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Pas super convaincue par les 50 premières pages, que j'ai trouvé un peu gnan-gnan, j'ai fini par me laisser portée par le rythme apaisant du récit.

Dommage que la traduction abuse de clichés français, cela dessert, à mon avis, le dépaysement apporté par l'auteure japonaise et sa culture.
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J'ai peut-être fait une erreur en enchainant ce livre directement après "La Papeterie Tsubaki"...

Je pensais être heureux de poursuivre la lecture du quotidien d'Hatoko, mais l'histoire d'amour centrale ne m'a pas plu du tout.
Je l'ai vraiment trouvé étrange, presque forcé en quelques sortes et cela m'a fait décroché de ma lecture.

Pour autant, le style reste agréable à lire et j'ai bien aimé les moments avec la petite QP.

Je conseille aux personnes qui souhaitent vraiment le lire d'attendre un petit peu si vous avez lu au préalable " La Papeterie Tsubaki". La nostalgie de Kamakura rendre peut-être votre lecture meilleure.
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Il s'agit de la suite de la papeterie Tsubaki. On y retrouve notre Poppo, toujours si attachante. On retrouve évidemment des personnages que l'on connaît bien. Elle s'est marié, avec un homme veuf qui a déjà une petite fille, QP, dont on fait la connaissance dans le tome précédent. Cette suite raconte une histoire d'amour, l'amour profond d'une mère...
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Ce n'est pas mon premier roman japonais et je sais plus ou moins à quoi m'attendre lorsque j'en commence un… Celui ci ne déroge pas à la règle et il ne se passe pas grand chose dans la vie de l'héroïne, écrivain publique si ce n' est qu'elle se marie au début du livre et poursuit sa vie tranquille auprès de son mari et la fille qu'il a eu avec sa première femme.
Tout est calme, lent, reposant, on y découvre le quotidien japonais, la cuisine et les traditions japonaises si spécifiques. C'est très contemplatif et j'ai attendu en vain qu'il se passe quelque chose de plus, mais non… Ce n'est pourtant pas déplaisant à lire, loin de là.
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On retrouve Hatoko surnom " popo " qui tient toujours la papeterie familiale et la fonction d'écrivain public.

Elle s'est mariée avec Mitsurô et, sa fille Q P (encore un surnom ridicule, et heureusement que c'est pas le contraire) elle découvre les joies de la maternité, même si elle ne l'a pas mise au monde .

Un temps d'adaptation à sa nouvelle vie, à gérer les sentiments avec la première épouse décédée de Mitsurô, puis, après avoir rencontré sa famille, ils ont pris la décision de vivre ensemble, Mitsurô déménageant son restaurant.

Un roman plus brouillon que le précédent, où l'accent est davantage mis sur la vie quotidienne de Hatoko, mais qui est dés fois un peu mièvre et puéril.


On retrouve cependant en toile de fond quelques lettres écrites pour des clients ayant à clore des vieilles rancunes ou devant faire la paix avec un mort afin d'en porter enfin le deuil.

Les amis sont eux aussi laissés un peu de côté, mais j'ai apprécié les promenades dans les bois, les descriptions des feuillages si apaisantes ...

Une suite ne me semblait pas nécessaire pour terminer ce cycle en laissant les personnages vivre leur vie.
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