Il se montrait beaucoup trop familier. Je ne savais pas comment lui répondre, c'était le genre de personne qui me mettait mal à l'aise.
S'énerver, se mettre en colère, c'est fatigant et ça ne fait que blesser l'autre. C'est souvent stérile.
Mon corps avait poussé des cris d'alarme. Il n'avait pas arrêté de me dire que je me mettais en danger. Mais j'avais ignoré cette voix et je n'avais pas changé ma façon de vivre.
Il soufflait une brise tendre, qui semblait avoir été pétrie par des mains délicates. Le vent suave me caressait le visage, et c'était comme si Dieu me déposait de doux baisers sur le front, encore et encore. Comme s'il me souhaitait la bienvenue.
Quand j'ai ouvert les yeux, la mer scintillait, illuminée par un incroyable sourire, et les feuilles des citronniers luisaient comme des vagues dans le paysage. Un soupçon de parfum d'agrumes flottait dans l'air.
p. 7 C’était une chance inouïe que de pouvoir vivre chaque jour sans y penser. Le bonheur, c’était de couler des jours ordinaires, à se plaindre juste un peu, sans se rendre compte que l’on était heureux.
Voilà pourquoi ce mot continuait d'allumer une douce lueur dans mon cœur.
C'était une chance inouïe que de pouvoir vivre chaque jour sans y penser. Le bonheur, c'était de couler des jours ordinaires, à se plaindre juste un peu, sans se rendre compte que l'on était heureux.
La vie est semblable à une bougie. Elle ne peut allumer ou souffler sa flamme elle-même. Et une fois la flamme allumée, il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre qu'elle se consume et disparaisse, en laissant la nature suivre son cours. Mais il arrive parfois qu'elle s'éteigne, soufflée par une force supérieure, comme cela a été le cas pour vos parents biologiques.
Vivre, c'est être la lumière de quelqu'un d'autre.