Plus ou moins mitigée par rapport à ce second tome. Disons que les défauts du premier sont encore plus accentués ici et que beaucoup de scènes du tome n'apportent absolument rien, sinon de mettre en avant des fantasmes libidineux. Les blagues les plus courtes sont les meilleurs... Et c'est franchement dommage car le manga a un sacré potentiel pourtant, mais on s'égare tellement au niveau de la narration que cela en devient compliqué...
On va commencer par les choses qui fâchent... et il y en a beaucoup... Déjà la narration. Il y a trop de destructuration. On s'y perd, des informations tombent comme un cheveu sur le soupe, alors qu'elles ont quand même pas mal d'importance, et au niveau chronologie, je n'en parle même pas... du coup, on a du mal à s'intéresser à l'intrigue principale qui concerne Mayoi tellement nous sommes perdus. Je n'ai rien contre les flash-backs, loin de là, mais ils doivent être traités de façon intelligente et surtout rendre l'histoire fluide. J'ai eu l'impression, à de nombreuses reprises, de me retrouver dans l'esprit de Araragi et que l'on suivait le fil de ses pensées décousues... Quand on en voit un peu plus de son passage d'humain à vampire et que 1) il nous annonce qu'il y reviendra plus en détail plus tard, et 2) que cela dure deux minutes sans nous en apprendre rien au final... NON ! Surtout qu'il y avait un angle super intéressant, avec un fil conducteur entre les différents personnages. Cette "harmonie" dont parle Araragi est quelque chose qui semble être primordial dans l'intrigue, et j'ai beaucoup aimé le principe qu'il définit mais il est tellement noyé qu'il n'en ressort pas quelque chose de concret.
Le côté pervers... Alors que Koyomi fasse quelques blagues pour déstabiliser Araragi, je veux bien, c'est son caractère. Que cela dure plus d'un tiers du manga. NON ! Qu'on ajoute le côté pervers "pédophile" vis à vis de Mayoi... Mais sérieux ! Même si c'est tourné en dérision, non de chez non ! Surtout qu'Araragi nous sort à deux reprises que ce n'est pas son genre, alors pourquoi le dessiner en faisant croire que oui... Je sais que Oh! Great est du genre à rendre très sexy certaines scènes, et à en jouer, mais il faut trouver ses limites. Cela n'apporte rien dans le sens où le tout est lourd et trop long en plus.
Mis à part cela... J'ai beaucoup aimé comment la relation entre Araragi et Koyomi évolue. On sent que l'adolescent arrive de mieux en mieux à comprendre la jeune femme et que quelque chose est en train de se créer. Koyomi a encore beaucoup de mal, surtout qu'elle a un caractère assez spécial et qu'elle n'est pas vraiment branché "relations humaines". J'ai hâte de voir comment cela peut évoluer, et je n'attend pas forcément à une romance. Un lien de confiance et d'amitié sincère serait déjà vraiment au top. Araragi apparaît aussi différemment. On voit ce qu'il a été avant sa transformation, et ce qu'il est devenu maintenant. Ce n'est pas un ange, mais sa rencontre avec la vampire a été, de façon assez tordue, une bonne chose. Il y a juste un passage qui n'est pas clairement expliqué le concernant qui a rajouté un "WTH" supplémentaire dont je me serai bien passé...
L'arrivée de Mayoi est aussi une bonne idée. Elle nous présente une autre "divinité" et aussi un autre soucis. le fait que cela touche une enfant, rend aussi la chose plus dramatique, même si la grande partie de l'intrigue, dans ce second tome, est assez tourné en ridicule. Mais il y a un lien qui se crée avec Araragi qui nous pousse à apprécier encore plus l'adolescent (quand on oublie le côté pervers...). Je trouve dommage, par contre qu'on avance pas plus dans le développement de cette rencontre. Entre l'intervention de Koyomi et d'Hanekawa, ce sont les deux jeunes femmes qui finissent par monopoliser le tome. Et si l'histoire de Koyomi n'en pâtit pas trop, celle d'Hanekawa par contre est noyée... Et franchement, c'est dommage car depuis le début de l'histoire je suis assez curieuse de savoir ce qu'il lui est arrivé, et les auteurs ne nous donnent que des miettes de pain...
Le troisième tome a intérêt à redresser la barre, même si j'ai des gros doutes que cela se fasse. C'est dommage car, même si l'histoire est très sympa, ses nombreux défauts font qu'on passe à côté de pas mal de choses.
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Hitagi semble débarrassée de ce que lui a infligé sa chimère, le crabe, en soulageant sa conscience et et. Même temps, quatre-vingt-dix pour cents de son poids. le problème, c'est que notre héros, Araragi, se sent plus lourd, comme s'il avait hérité du fardeau de la conscience d'Hitagi. Cette dernière se sent redevable mais reste une adorable peste au caractère hautain et n'arrête pas d'allumer notre héros. Ils se chamaille gentiment et amicalement dans un parc quand une petite file, encore à l'école primaire, apparaît. La gamine se montre un buvable mais elle semble égarée. Araragi, gentil, veut l'aider mais la petite n'en a cure. Finalement, il arrive à se montrer gentil et la fillette accepte son aide. Mais quand il, toujours accompagné d'Hitagi, veut retrouver où la collégienne demeure, ils se perdent et reviennent toujours au meme endroit. Hitagi prend alors le vélo d'Araragi pour allé chercher Oshino car ils pensent que l'enfant est possédé par une chimère, sorte d'escargot labyrinthe qui égare eux qu'il possède. Hitagi partie, voilà que Tsukasa apparaît et se mêle d'aider la petite Mayoi à retrouver sa maison…
Ce deuxième tome peut encore, et même plus que le premier, être qualifié de mise en place. Quelques flash-back nous permettent de mieux comprendre comment Araragi est devenu celui qu'il est. D'autres nous en apprennent d'avantage sur Tsukasa, qui semble être la fille parfaite avant qu'elle ne soit possédée par une sorte de félin. Son problème vient de son père, extrêmement violent avec elle. Elle a aussi été sauvée par Oshino grâce à Araragi. Les dessins sont magnifiques. Parfois, le mangaka se permet de représenter la jolie Hitagi dans des poses lascives qui tendent vers l'érotisme mais sans jamais dépasser la limite de l'indécence. Enfin, ces poses peuvent nous paraître héritées d'un certain machisme chronique né de la société japonaise. Si la fille se montre dominante, ce n'est pas forcément par son intelligence mais grâce à ses charmes. le cliché promotion canapé est franchement dépassé, enfin, je l'espère. le scénario de ce deuxième opus m'a semblé plus chaotique que celui du premier. Je n(‘ai pas lu les nouvelles mais il semble fidèle aux écrits qui ont précédés ce manga. Vu le grand nombre de séries que j'ai déjà entamé, je ne suis pas certain de vouloir poursuivre cette saga mais je vais attendre le tropisme volume pour trancher Lu en numérique avec une très bonne numérisation de la part de KINDLE.
Personnages :
Koyomi Araragi : le personnage principal de l'histoire, est un élève en troisième année de lycée qui échoue dans toutes les matières, sauf en mathématiques. Peu de temps avant le début de l'histoire, il a été attaqué par un vampire pendant la « Golden Week » et il est lui-même devenu un vampire. Même si Meme Oshino l'a aidé à redevenir un humain, il y a encore des effets secondaires : il peut voir dans le noir mais surtout il a gardé ses incroyables capacités de régénération (son corps soignera ses organes ou blessures même les plus graves peu importe la cause), il est donc quasiment impossible de le tuer. C'est un garçon généreux.
Tsubasa Hanekawa : est dans la même classe que Koyomi, dont elle est la présidente. Avant que le roman ne commence, elle a été possédée par un Bakeneko (chimère féline) pendant la Golden Week, en raison de sa situation familiale stressante. Même si le problème s'est depuis résolu avec l'aide de Shinobu, il a de nouveau émergé juste avant le festival de l'école, en raison d'un autre stress.
Hitagi Senjôgahara : est une jeune fille d'apparence faible, atteinte d'une maladie incurable. Elle est dans la même classe que Koyomi, mais celui-ci ne l'a encore jamais entendu parler. À la suite de sa rencontre avec une chimère, un mystérieux crabe quand elle était en première année de lycée, elle a perdu nonante pour cents de son poids. Après cela, elle a évité tout contact humain, de peur que quelqu'un ne découvre son secret.
Meme Oshino : c'est un homme solitaire qui squatte dans un bâtiment abandonné. Il a une grande connaissance des chimère qu'il appelle anomalies. C'est une sorte d'exorciste. Il a aidé Koyomi et Tsukasa à se remettre de leur rencontre, l'un avec un vampire et l'autre avec un Bakeneko, sorte de chimère féline. C'est auprès de lui que Koyomi conduit Hitagi pour la libérée de son mal. Il se fait parfois aider par une étrange jeune fille qui semble lobotomisée, Shinobu.
Shinobu : jeune fille qui semble n'avoir aucune conscience ni identité. C'est Oshino qui l'a nommée ainsi. La jeune fille l'aiderait parfois quand il pratique les rituels de désenvoûtement.
Mayoi Hachikuji : est en cinquième année à l'école primaire. Elle porte toujours un énorme sac-à-dos. Koyomi la rencontre dans un parc, le jour de la fête des mères et lui propose de l'aider à retrouver la maison de sa mère. Elle lui révèle plus tard que, à cause d'un escargot, ils ne pourront jamais atteindre leur destination et seront toujours perdus. Elle fait de nombreuses erreurs de prononciation et bégaie en particulier quand elle prononce le nom de famille de Koyomi.
Suruga Kanbaru : est élève en deuxième année de lycée. C'est l'as de l'équipe de basketball du lycée et elle connait Hitagi depuis l'époque du collège. Dès qu'elle est entrée au lycée, elle a découvert le secret de Hitagi et cette dernière l'a menacée pour qu'elle ne le révèle pas, comme elle menacera ensuite Koyomi.
Nadeko Sengoku : était l'amie de Tsukihi, la soeur de Koyomi, à l'école primaire. Elle porte une frange qui lui couvre les yeux et est plutôt timide. Koyomi jouait beaucoup avec elle lorsqu'elle était invitée chez lui par ses soeurs. Elle a été maudite par une camarade de classe et était sur le point de mourir quand Koyomi lui a offert son aide.
Tsukihi Araragi : c'est la soeur de Koyomi.
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J'avais une drôle d'impression en lisant le premier tome, un côté "too much", du "t'as vu comment on est trop des stars" de la part des auteurs...
Et bien ça se confirme pour moi.
Je vais prendre le début du manga : 1/3 du tome sur une discussion entre Koyomi et Hitagi qui n'a aucun sens logique. On explique ce qui s'est passé dans le tome d'avant, on ajoute une justification et zou on enchaîne sur une conversation reposant sur des sous entendus en lien avec la plastique d'Hitagi...
Ah, pour rendre ce passage pénible à souhait, Hitagi a un caractère de sociopathe. Je ne comprends même pas pourquoi Koyomi reste dans un rayon de 10km d'une folle pareille.
Bon, bref, après ce long moment sans intérêt... Bah on découvre un nouveau personnage, une enfant perdu psychotique qui attaque sans raison les gens qui veulent l'aider... Ah et le héros qui réponds à ces agressions avec violence... Sur une gamine de primaire...
Bref, j'ai trouvé ce tome pédant, lourdingue, en mode "dessin trop artistique t'as vu"...
Je passe mon tour !
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On dit souvent que celui qui pose une question a honte une fois, et que celui qui ne la pose pas aura honte toute sa vie.
Un remerciement se vide de son sens, si on le répète trop.
On dit souvent que celui qui pose une question à honte une fois et que celui ne la pose pas aura honte toute sa vie…
Promotion de la saison 2 de Air Gear.