Petite incursion du côté de la littérature d'horreur qui ne m'a pas convaincue.
L'écriture est fluide ( bien qu'il s'agisse de la traduction d'une traduction), la petite communauté retenue en otage par la sorcière est plutôt convaincante.
Comme
Stephen King, l'auteur prend le temps d'installer les décors et les personnages. Cela prend un peu de temps mais cela me convient.
le seul problème, c'est que je n'ai pas eu peur ! Ce qui est dommage lorsque l'on choisit ce type de roman...
Il est vrai que je suis une lectrice endurcie et que d'autres lecteurs Babelio ont été terrifiés.
Si au début du roman, la sorcière, avec ses yeux et sa bouche cousus semble terrifiante, en particulier lorsqu'elle s'introduit subitement à l'intérieur des maisons et qu'elle reste à la même place pendant plusieurs jours.
Mais au fur et à mesure, lorsque l'on apprend ce qui lui est arrivé il y a 300 ans, la compassion a atténué la crainte qu'elle peut susciter.
Il semble par ailleurs que cette compréhension aille dans le sens de l'auteur qui a concocté un dénouement assez original et sûrement déroutant.
Les moments les plus angoissants apparaissent lorsque se pose la question : Qui est le monstre ?
En effet, dans cette communauté plutôt religieuse, les réactions des habitants sous l'emprise de la peur, révèlent des pulsions redoutables. La scène du fouet en place publique propulse la sorcière en arrière-plan, alors que la tension dramatique continue à se focaliser sur ses pouvoirs diaboliques.
Le retournement final est intéressant, mais plutôt bâclé.