AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 475 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La quatrième de couverture m'avait été attirée cette histoire de sorcière qui apparait ou elle veut quand elle veut à Black Spring.

Mais les premiers bémols sont apparus dès le début de ma lecture en effet pour le côté frissonnant et mystérieux, dès les premières apparitions de la sorcière dans un lieu toute une famille se moque de celle-ci et va jusqu'à lui mettre un torchon sur la tête. Lors d'une autre apparition il y a une scène digne d'un film de Pierre Richard avec celle-ci et le summum arrivant quand elle se rend dans un autre lieu à un moment privé diront nous.

La je me suis même demandé si cela valait le coup d'aller plus loin, l'histoire me faisant plus rire qu'autre chose….


Mais le style de l'auteur plutôt moqueur et drôle au début prend une autre tournure au bout d'un certain temps, il faut tout de même bien attendre le milieu du livre pour que cela bouge un peu soit plus de 200 pages.


J'ai aimé le côté sorcière antique et le mélange avec la société moderne, cela parle d'applications pour la localiser, de séries de vampires actuelles, etc.…


La fin est aussi un peu trop too much à mon goût toute l'action se déroulant quasiment à la fin du livre, je n'ai pour ma part pas du tout eu peur, mais certaines scènes sont vraiment très glauques et donne à réfléchir.
Commenter  J’apprécie          280
Petite incursion du côté de la littérature d'horreur qui ne m'a pas convaincue.
L'écriture est fluide ( bien qu'il s'agisse de la traduction d'une traduction), la petite communauté retenue en otage par la sorcière est plutôt convaincante.
Comme Stephen King, l'auteur prend le temps d'installer les décors et les personnages. Cela prend un peu de temps mais cela me convient.
le seul problème, c'est que je n'ai pas eu peur ! Ce qui est dommage lorsque l'on choisit ce type de roman...
Il est vrai que je suis une lectrice endurcie et que d'autres lecteurs Babelio ont été terrifiés.

Si au début du roman, la sorcière, avec ses yeux et sa bouche cousus semble terrifiante, en particulier lorsqu'elle s'introduit subitement à l'intérieur des maisons et qu'elle reste à la même place pendant plusieurs jours.
Mais au fur et à mesure, lorsque l'on apprend ce qui lui est arrivé il y a 300 ans, la compassion a atténué la crainte qu'elle peut susciter.
Il semble par ailleurs que cette compréhension aille dans le sens de l'auteur qui a concocté un dénouement assez original et sûrement déroutant.

Les moments les plus angoissants apparaissent lorsque se pose la question : Qui est le monstre ?
En effet, dans cette communauté plutôt religieuse, les réactions des habitants sous l'emprise de la peur, révèlent des pulsions redoutables. La scène du fouet en place publique propulse la sorcière en arrière-plan, alors que la tension dramatique continue à se focaliser sur ses pouvoirs diaboliques.
Le retournement final est intéressant, mais plutôt bâclé.
Commenter  J’apprécie          183
Il y a, avec HEX, matière à adaptation cinématographique, J'ai revécu certaines scènes, la nuit venue, sommeil en mode "pause", sur l'écran de mes paupières baissées ... qui ne sont, fort heureusement, pas cousues, je n'ai eu de cesse de m'en assurer.

Stephen King, à propos de HEX, en recto de couverture, livre son ressenti (ou fait effort marketing) en oubliant ses propres thèmes et backgrounds de prédilection, ce sur quoi lui-même a déjà écrit, posé son empreinte et fait référence.
Je le cite: "Brillant et totalement original".
Original ?
Original quand un jeune auteur exploite un arrière-plan déjà exploré par le Maître lui-même ?
Dans HEX, en effet, un décor "à la manière de King" peu à peu s'implante:
_une petite ville US, semi campagnarde, suffisamment isolée et autarcique pour absorber en secret un huis clos horrifique né d'un dramatique passé collectif; et affronter une Apocalypse païenne peu à peu en gestation.
"Quiconque né en ce lieu est condamné à y rester jusqu'à la mort.
Quiconque y vient n'en repart jamais."
_un échantillonnage d'habitants représentatif de l' "Extérieur" (de cette Grande Amérique et de son mode de vie que sait si bien décrire King);
_une famille typique nouvellement établie, père mère deux garçons, à l'aise dans son argent et bien aimante les uns des autres;
_le chien de famille, doudou de tous, indispensable compagnon des chemins creux, qui ne va pas tarder à mourir, première victime de ce que lui seul perçoit au-delà des ombres;
_des ados aventureux, inconscients et naïfs, affrontant la malédiction locale et la monstruosité qui va avec ... jusqu'à déclencher la suite logique d'événements désastreux.
Tout çà sent le King et ses tics: pas la nouveauté. Les ingrédients communs se multiplient, la ressemblance est frappante. C'est le background classique dans lequel mijotent les monstres, les malédictions et les personnages du Patron.

Mes lectures récentes m'avaient apporté il y a peu "Le Signal". J'y avais rencontré des schémas géographiques, sociétaux et fantastiques classiques du Maître. le pavé de Chattam, délibérément abordé comme un hommage à King est parfait dans ses intentions et sa réalisation. HEX sous une ossature fantastique semblable aurait été de trop si ce n'est que le roman parait "propre comme un sou neuf", les grosses ficelles agissent par magie sur des ressorts à peine sortis d'usine. le grand miracle du roman est d'offrir un contenu novateur dans un contenant convenu, l'éclat du neuf sur la patine de l'ancien. Même si tout du long de la lecture King a semblé m'accompagner en filigrane, la patte de Thomas Olde Heuvelt à su s'imposer et emporter ma curiosité grandissante. Curieux phénomène que celui-ci...!

Alors quoi, où réside donc l'originalité de HEX ? A mon ressenti, à mon humble expérience du genre, ce roman s'ouvre, se remplit et se clôt sur une succession de trouvailles scénaristiques étonnantes, singulières et intrigantes; greffées sur un squelette de roman dans le style de King. le "déjà-lu" s'efface, ne peut décevoir et fait place à l'éclat du neuf, au regard nouveau des mots sur les choses. La promesse à l'affiche est tenue: King a raison, l'auteur est original.

La 4 de couverture alléchante essaie de convaincre en ce sens, mise ses pions en annonçant de jeunes carottes dans le vieux pot des meilleures soupes. En effet: comment résister à la manière dont y est présenté Katherine van Wyler, en monstre tranquille loin de l'archétype brutal qui jaillit de l'ombre ?:
" Black Spring est hantée par une sorcière, dont les yeux et la bouche sont cousus. Aveugle et réduite au silence, elle rôde dans les rues et entre chez les gens comme bon lui semble, restant parfois au chevet des enfants des nuits entières. Les habitants s'y sont tellement habitués qu'il leur arrive d'oublier sa présence."
Comment résister à ne pas en savoir plus sur la ligne de défense humaine face aux pouvoirs latents de la sorcière ? Elle est étonnante, empruntant entre autres aux technologies de pointe: informatique et téléphonie ?

L'auteur, Thomas Olde Heuvelt, est jeune, néerlandais d'origine, naturalisé américain. Hex est son premier roman (çà promet tant dans le style d'écriture que dans la manière d'aborder les thèmes). L'ouvrage a subi une trajectoire éditoriale étonnante. Initialement paru aux Pays-bas et situant son action là-bas, il fut réécrit pour s'adosser à une petite ville américaine. Curieuse entreprise qui, si elle était restée en l'état, aurait pu dépayser le roman de l'empreinte typique que King lui impose. La fin a été modifiée, affinée, dixit dans la subtilité; je ne l'ai pas vu venir, elle m'est tombée sur les épaules ..et çà secoue..

En conclusion: s'inscrire dans la lignée des oeuvres de King c'est suivre un marché éditorial porteur d'un beau succès à venir (peut-être même ici déjà en place, le roman est sorti en France en 2017), s'en démarquer suffisamment une promesse de l'auteur à son lecteur, celle d'autres romans tout aussi efficaces et originaux.

Lien : https://laconvergenceparalle..
Commenter  J’apprécie          151
En prenant en compte les quelques points négatifs que j'ai développés dans ma chronique blog, j'ai tout de même bien apprécié cette lecture ! Je l'ai trouvée originale car elle met en scène une sorcière différente de ce que l'on peut voir ailleurs.

Ce récit soulève une foule de questions, et il nous invite à réfléchir sur nous-mêmes et sur notre spiritualité. L'homme se croit évolué, il se croit civilisé, mais l'est-il vraiment ?

C'est une histoire terrifiante et fascinante à la fois, je vous la conseille !

↓ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ ↓
Lien : http://www.chibigeeky.be/hex..
Commenter  J’apprécie          100
Je dois faire appel à ma grand culture télévisuelle et cinématographique pour critiquer ce roman : tout semble commencer dans un univers qui rappelle singulièrement les Simpson, avec des familles américaines modèles, 2 enfants sympathiques qui dialoguent facilement avec leurs parents, des citoyens impliqués dans la petite ville où ils habitent. Tout est, en apparence un peu pop, propret. Rien ne bouge malgré la sorcière, qui a juste l'air d'un mannequin qui apparaît un peu où bon lui semble, sans être vraiment méchante.
Et puis vers la fin, ça se complique. Sans rien dévoiler du scénario, je dirais que l'on se retrouve dans le Projet Blair Witch, mais la version non censurée. Accrochez-vous aux pages, ça déménage. Non, il ne va pas aller si loin ? S'interroge-t-on à propos de l'auteur. Et si ! Il a osé et quand on croit que ça va enfin s'apaiser un peu : "vous reprendrez-bien une petite dose d'horreur pour la route ?"

Le postulat de départ est original, c'est plutôt bien écrit et la psychologie des personnages est assez fine. Mais la bascule entre les 2 univers est un peu brutale, car la première (grosse) moitié du roman est franchement planplan, voire ennuyeuse. A avoir envie de secouer la sorcière pour qu'elle se réveille et qu'il se passe enfin quelque chose. On est là pour se faire peur zut de zut, alors donnez-nous un peu de frissons que diable !
Et puis quand ça commence, là on se dit que quand même, l'auteur en fait des caisses. Un peu trop à mon sens. Je suis plus sensible à l'horreur suggérée, comme dans Bird Box de Josh Malerman, ou le Projet Blair Witch, que celle étalée et détaillée comme dans les films d'horreur de type Freddy ou massacre à la tronçonneuse.

Alors, faut-il le lire ? Euh, je suis convaincue qu'il y a mieux si l'on veut se faire peur avec des histoires de sorcières et de malédiction. Cela-dit, je serais curieuse de regarder l'adaptation de ce roman en série ou film.
Et preneuse de vos recommandations pour des lectures qui font peur !
Commenter  J’apprécie          80
Je tombe sur ce livre à Bucabook, mon premier auteur néerlandais.
115 pages et rien ne se passe, je suis déçue et sur le point de lâcher. le spectre demeure immuable, aucune action et moi qui m'attendais à des manifestations surnaturelles, je suis une fan de Charmed.
Enfin, au chapitre 14 (p239) la sorcière bouge : le rythme de l'histoire s'accélère et les événements se succèdent jusqu'au point de rupture.
La sorcière chuchote et des vies s'envolent en éclats.
La sorcière se venge et le cauchemar commence .
Katherine hantera longtemps mes nuits.
Pour lire ce roman, il faut laisser libre court à son imagination.
Commenter  J’apprécie          70
Difficile de donner un avis sur ce roman...
Pour être honnête j'ai voulu l'abandonner plusieurs fois, mais les avis répétaient sans cesse de tenir jusqu'à la moitié du livre, alors j'ai poussé ma lecture jusqu'au bout par curiosité.
Au final, il est vrai que tout l'intérêt du livre se tient sur les 100 dernières pages, ce qui est plutôt dommage vu qu'il en fait presque 500. J'ai trouvé la trame de l'histoire intéressante mais pas assez exploitée. Heureusement certains passages historiques sur la sorcière (qui est finalement le personnage le plus intéressant de l'intrigue) viennent titiller notre curiosité et nous replonger dans l'histoire.
Concernant celle-ci, je ne m'attendais pas du tout à ce que celle-ci soit tourné en ridicule à ce point. Les habitants vivent presque en harmonie avec elle, habituée à la voir apparaitre au coin d'un salon, ou d'une chambre et traqué par une application qui géolocalise sa présence, sans finalement grand intérêt. Elle est humiliée par une bande d'adolescents qui la tourmente, les adultes se moquent d'elle (elle se prend un lampadaire...), et aucun climat d'angoisse ne plane autour d'elle. L'ambiance peut-être étrange et gênante à certains passages, mais sans lien avec l'histoire en elle-même. Des actes de violence envers la sorcière sont totalement gratuits et sans intérêt (comme l'obsession pour ses seins).
Les habitants ne sont finalement pas confinés dans leurs villes comme indiqué dans le résumé, puisque certains emménagent, d'autres travaillent à Manhattan, viennent et sortent de la ville, bref une autoroute.
Et puis dans les 100 dernières pages, l'ambiance bascule. On sent que l'auteur se lâche enfin et ouvre les vannes. Enfin des situations angoissantes, du rebond, des coups de théâtre, de l'horreur ! On plonge littéralement dans le roman pour un final auquel je ne m'attendais absolument pas, et j'ai beaucoup apprécié. Mais quel dommage que le reste du roman n'ait pas suivi, il aurait été aussi brillant que le mentionne Stephen King.
Commenter  J’apprécie          60
MON DELIRIUM:
« Brillant et totalement original » dixit le grand Stephen King sur la couverture…. Ok, allons voir ça de plus près. Au bout d'une cinquantaine de pages on sait déjà tout, ou presque. Intrigue et indices sont dévoiler. J'ai peur de m'ennuyer par la suite. C'est pas comme s'il restait 500 pages. Et pourtant je n'ai pas vu le temps passé. Il faut dire que l'auteur est assez fort pour nous faire croire qu'on a déjà tout appris. Alors même si l'histoire n'a pas un rythme de croisière fou fou, on se surprend à s'investir auprès de cette communauté hors du temps. On espérait presque que derrière cette sorcière il n'y aurait rien de surnaturelle. Tellement on a envie de croire que la simple folie humaine alimenterait les pires cauchemars… Et pourtant…

Cependant je n'ai pas envie de retenir la fin. Trop ouverte à l'imagination, elle laisse un gout d'inachevée. En remerciement l'auteur nous apprend qu'il existe une autre version finale. Initialement écrite en néerlandais (langue maternelle de l'auteur) l'histoire prendrait elle une autre tournure? Avis aux lecteurs bilingues pour le découvrir.
Commenter  J’apprécie          60
Grosse déception pour ce livre dont j'en attendais plus dans l'horreur.

En soit ça partait plutôt bien.

On découvre une petite ville des Etats-Unis assez classique, mise à part cette sorcière-fantôme qui hante ses rues ou ses maisons. Elle reste là posée et observe... Enfin, si on peut dire puisqu'elle a les yeux et la bouche cousus.

Les habitants se sont accommodés à sa présence qui si elle les met mal à l'aise ne leur amène pas de gros soucis. Mais ça c'est s'ils décident de ne pas quitter la ville. Une fois à l'extérieur de son enceinte, s'il partent trop longtemps, ils sont pris d'une furieuse envie de se suicider. Bref, tout le monde est bloqué. Si certains font avec, les jeunes de la ville ont décidé de se rebeller et de faire des petites expériences sur la sorcière. A partir de là tout va dégénérer.

Ce long résumé pour vous dire que le début de ce roman est assez calme. On découvre la ville et les habitudes des gens. Rien de palpitant ou de vraiment angoissant.

Cette partie assez lente ne me dérangeait pas vraiment.

Là où j'ai été déçu c'est finalement quand l'action arrive... Oui certains scènes m'ont étonné ou étaient particulièrement violente. Mais ce livre c'est une critique de la société et de la pression que peut mettre un groupe d'une communauté sur un individu.
Le rôle de la sorcière dans tout ça: elle est le catalyseur.


Or j'aurais aimé que tout parte d'elle. Qu'elle se révolte face à la bêtise de ces adolescents qui vont trop loin. Qu'elle agisse et déverse sa colère...
Mais que fait-elle? Comme depuis le début: rien! Ça m'a passablement agacé cette absence de réaction.

Car finalement si tout part en vrille à la fin, c'est simplement à cause de la bêtise des gens et de leur égoïsme.

Ok nous sommes dans une belle critique de la société mais ce n'est pas ce que je cherchais avec ce livre. C'était plutôt d'une histoire de malédiction et de vengeance, un récit horrifique qui me ferait frissonner... Or ça n'a pas été vraiment le cas. Tout est tourné de manière assez humoristique jusqu'au milieu du livre. Rien n'est pris au sérieux... Et quand ça part en vrille, c'est tellement du grand n'importe quoi, que je suis restée très observatrice des événements, sans me sentir nullement impliquée.



Vous l'avez compris je n'ai pas trouvé ce que j'étais venu chercher avec cette lecture. C'est dommage...


Lien : http://maudbonnefond.wixsite..
Commenter  J’apprécie          50
Je ressors de cette lecture déçue. Je n'ai pas transporté par l'histoire, pourtant la 4iéme de couverture me tentait bien. Pour l'horreur et les frissons on repassera. Très déçue par la fin également. Dommage ça ne l'a pas fait pour moi. Pour le moment je préfère Dan Simmons.
Une petite ville des USA est sous l'emprise d'une sorcière , morte il y a350 ans et dont les yeux et la bouches sont cousues. Tous les habitants sont soumis à des règles très strictes et contraignantes ( règles très moyenâgeuses) . Ils sont condamnés à rester dans leur ville toute leur vie.
Frustrés, des adolescents décident de braver ces fameuses règles.
Commenter  J’apprécie          40



Autres livres de Thomas Olde Heuvelt (2) Voir plus

Lecteurs (1108) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}