Mais peut-être que le bonheur n’est pas dans le choix. Peut-être qu’il est dans la fiction, dans les histoires qu’on se raconte, dans cette capacité à se convaincre que la route sur laquelle on atterrit est celle que l’on voulait emprunter depuis le début.
"Faites tomber les murs.
Sinon, vous mènerez une vie étriquée, une vie de peur, vous vous barricaderez contre l’inconnu, vous réciterez des prières contre les ténèbres, vous laisserez parler la crainte et l'étroitesse d'esprit.
Vous pourriez, bien sûr, ne jamais connaître l'enfer. Mais, dans ce cas, vous vous condamneriez aussi à ne pas connaître le paradis. Vous ne feriez jamais l'expérience du vide et de l'envol."
J’aime voir la nature ainsi : éthique et nue, avant de revêtir ses habits de printemps. Mais vivante aussi, en expansion, pleine de désir, d’une soif pour ce soleil qui l’abreuve un peu plus chaque jour. Bientôt la nature explosera, débordant d’énergie.
Je me détourne, me retrouvant face aux centaines et centaines d’individus expulsés de chez eux, de leur existence, contraints de vivre ici dans la poussière et la saleté, tout simplement parce qu’ils voulaient avoir le droit de sentir, de penser, de choisir. Ils ne pouvaient pas savoir qu’il s’agissait d’un autre mensonge : on n’a jamais le choix, pas vraiment. On est toujours poussé vers une voie ou une autre. Et il ne reste qu’à avancer, encore et encore, jusqu’à se retrouver sur une route qu’on n’a pas du tout rêvée.
« Un vieux vers, tiré d’un texte interdit, que Raven m’a montré un jour me revient en mémoire. « Celui qui s’élance vers le ciel peut certes tomber. Mais il peut aussi s’envoler. » Le moment est venu de s’élancer. »
S'il te plaît, essaie de comprendre. S'il te plaît, pardonne-moi. J'ai prié tous les jours pour que tu sois encore en vie, jusqu'à ce que l'espoir finisse par devenir une douleur. Ne me déteste pas. Je t'aime toujours.
« Nous voulions la liberté d’aimer et nous avons été transformés en guerriers, en sauvages. »
Faites tomber les murs.
Sinon, vous mènerez une vie étriquée, une vie de peur, vous vous barricaderez contre l'inconnu, vous réciterez des prières contre les ténèbres, vous laisserez parler la crainte et l'étroitesse d'esprit.
Vous pourriez, bien sûr, ne jamais connaître l'enfer. Mais, dans ce cas, vous vous condamneriez aussi à ne pas connaître le paradis. Vous ne feriez jamais l'expérience du vide et de l'envol.
Vous tous, où que vous soyez : dans vos grandes villes enrobées de barbelés ou dans vos petits trous paumés. Trouvez-les, ces obstacles, ces liens qui vous étouffent, ces cailloux qui pèsent lourd dans votre ventre. Et libérez-vous, libérez-vous, libérez-vous...
Je vous propose un marché : je m'engage à le faire, jour après jour, si vous aussi.
Faites tomber les murs.
Comment quelqu'un peut-il avoir le pouvoir de vous réduire en poussière .... tout en vous donnant l'impression de former un tout parfait ?
« Vivre libre ou mourir. »