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Delirium tome 1 sur 3
EAN : 9782012028579
456 pages
Black moon (01/03/2012)
3.94/5   1610 notes
Résumé :
Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme la pire des maladies. Un monde où tous les jeunes subissent à leur majorité une opération de cerveau pour être immunisés. A quelques mois de ses dix-huit ans, Lena aspire presque à subir à son tour le Protocole car, depuis toujours, amour rime pour elle avec souffrance et danger. Jusqu’à ce qu’une rencontre inattendue fasse tout basculer. Avant, tout était simple, tout était organisé. Mais est-ce vraiment vivre q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (321) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 1610 notes
Adieu Vampire, loup-garou et autres zombies, bienvenue dystopie, nouvelle tendance de cette année 2011, mais tant que c'est pour nous livrer des petites merveilles comme delirium, moi je dis TANT MIEUX !Il faut dire que Delirium était "le" Black Moon attendu et en effet, je me suis régalée.

Certains l'ont chanté, mais si l'amour était vraiment une maladie? Palpitation, stress, maux de coeur, dépression, insomnie... Tous ses symptômes sont bien réels. A l'époque de Lena, le problème a été résolu : plus d'amour, plus de désir, plus de sentiments excessifs. Les scientifiques ont trouvé un remède à l'amour : le "protocole". A dix-huit ans, chaque adolescent se fait opérer pour oublier, oublier l'amour, oublier le malheur. "Une personne qui ne désire plus rien est une personne heureuse", telle pourrait être la devise du gouvernement.
On pourrait croire que Lena est une rebelle, il n'en est rien. Elle le dit elle-même : "c'est tout ce que je désire, tout ce que je n'ai jamais désiré. C'est la promesse de la guérison". Il est donc là le talent de Lauren Oliver : nous faire une héroïne humaine, une jeune fille à qui on peut s'identifier. Elle est drôle, tête en l'air, naïve, un peu froussarde. Bref je l'adore. Et on voit Lena évoluer, petit à petit, ce qui en donne une dimension réelle. Lena va aimer pour la première fois mais ce n'est pas pour autant qu'elle va changer du tout au tout. On doute avec elle, on mesure le pour et le contre.

Grâce à la plume légère de l'auteur, on se retrouve bien vite embarqué dans l'histoire. Lauren Oliver met en avant une question que l'on s'est tous posé. Comment serait la vie si on ne pouvait plus rien ressentir ? Voilà pourquoi ce livre est une véritable claque. Il met en avant une société "futuriste" mais qui n'est pas si invraisemblable que ça.

Si l'intrigue du livre a réussi à me convaincre, il en est de même pour les personnages qu'ils soient principaux ou secondaires, tous ont leur importance dans le livre. Je vous ai déjà un peu parlé de Lena, l'héroïne du livre. Alex est tout aussi persuasif. Il est tout ce qu'on attend d'un héros : fort, protecteur, joyeux, bref le petit ami idéal.
Il y a ensuite d'autres personnages qui, je pense, ont une grande place dans le livre. Notamment Hana, Gracie, qui, malgré leurs caractères opposés, ont réussi à me toucher.

En lisant le livre, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à "La forêt des damnés" de Carrie Ryan. Même si l'histoire est complètement différente, je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser. Je trouve que la "trame" générale de l'histoire et la façon d'écrire se ressemblent beaucoup. En tant que fan de Carrie Ryan, cela ne m'a pas du tout dérangé. L'action à proprement parlé est un peu longue à venir, pourtant, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Commencer Delirium, c'est être obligé de tourner les pages, les unes après les autres ( on n'est même parfois tenter de les tourner plus vite que celà !). Tout le long, le livre nous tient en haleine jusqu'au bout. La fin en est même frustrante. J'en aurais pleuré de rage. Pire, il va falloir se montrer patient : après tout, Pandemonium, le tome deux, est prévu pour 2012 (même en VO snif). le tome trois, Requiem, est quand à lui prévu pour 2013.

Après tout, comme le proverbe dit, "qui aime bien, chatie bien".
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Passionnant, entraînant, addictif, magnifique !

de nos jours, on se demande : Mais comment l'amour peut-il faire peur ? Lauren Olivier nous sert une réponse surprenante dans ce livre, avec une histoire hors du commun ! Pour dire, j'ai lu ce livre en une seule journée. Impossible de le lâcher ! A la fin de chaque chapitre, j'ai eu envie d'aller juste à la page d'après pour voir. le problème, c'est qu'une page ne suffit pas. de ce fait j'ai dévoré tout le livre sans vraiment m'en rendre compte.

Revenons à l'amour. Dans ce livre c'est le thème principal, car cette dystopie est l'histoire d'une société où l'amour est considéré comme une maladie, et tout ce qui pour nous sont les signes de l'amour sont ici les symptômes de la maladie la plus grave qui puisse exister. Et l'héroïne, Lena, évolue dans ce monde perdu et cherche donc à se connaître et à découvrir l'univers qui l'entoure, bien au-delà de cette société.
Tous les personnages sont très bien dépeints et chacun est à sa place.

On se sent près de Lena, d'Alex et de Hana... On tremble avec eux, on ressent leurs craintes, leurs envies, leurs passions, leurs ressentiments. On a même envie de les rassurer, d'être près d'eux.
Lena donc, est une adolescente façonnée par les idées que la société véhicule afin d'éduquer les mentalités dans un reflex d'obéissance complet. Elle est naïve, presque niaise. Bernée. Puis son personnage évolue, et on la voit commencer à posséder, à émettre ses propres avis, à répondre à ses envies. Elle grandit, découvre, se métamorphose. le changement se fait progressivement et on le suit avec elle, redécouvrant le monde à travers sa vision nouvellement ouverte. Surtout après sa rencontre avec Alex que j'ai beaucoup aimé. Oui ce sera son amoureux, on le devine immédiatement. J'ai aimé ce qu'il représente car c'est un personnage tout aussi fascinant pour sa lutte et surtout pour son caractère dur mais attendrissant. Il est extrêmement bon et tient plus que tout à ses principes tels que l'amour, l'espoir, la lutte, le bonheur, la liberté : « Vivre libre ou mourir ! ». Des sentiments oubliés, inconnus à Lena. D'autant plus que lui aussi a eu une histoire des plus difficiles, et qu'il comprend exactement ce que ressent Lena. Donc forcément on s'accroche à lui car on a la conviction que lui seul pourrait la sauver de ce monde sans sentiments. Il a suffi à Lena une seule rencontre pour que tout son monde bascule d'un coup :
"Si l'amour conduit à la folie, alors je veux perdre la raison
Si l'amour est une maladie, alors je veux être contaminée
Si l'amour est la vérité, alors je préfère une seule seconde de cette vie
Qu'une éternité de mensonges "

Le style de l'auteur est véritablement fluide, on glisse sur les mots, sans accroches. Une poésie tantôt froide par sa tristesse, tantôt chaude par sa beauté. Car oui, son style en est empreint ! Partout on plonge dans un bain de poésie. Pour le rythme, je dirais qu'il est parfait. Ni trop soutenu pour un roman comme celui-ci, ni trop lent. Il y a beaucoup de rebondissements et de révélations qui vous couperont le souffle! Dès le début on est pris dans ce monde refait, aspiré en une vague étonnante et grisante. On vibre au contact de tous les sentiments qui nous traversent, c'est une émotion immensément belle et jouissive.
La fin est affreuse car elle finit sur un rebondissement totalement inattendu et perturbant. Il ne nous tarde qu'une chose, connaitre la suite.

Ce roman est un saut dans l'inconnu. Une merveille, une lumière dans le noir. Il contient surtout un merveilleux message d'espoir - et d'amour, évidemment, mais ce qui m'a le plus surprise du livre, c'est sans doute le talent de l'auteur à recréer ses personnages. Et je suis plus que d'accord avec Lauren Oliver quand elle dit que : "Celui que s'élance vers le ciel peut certes tomber. Mais il peut aussi s'envoler...".
C'est ce que j'ai fait avec ce livre. Je me suis envolée. Littéralement.
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Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2015-2016.

En commençant ce livre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre à part qu'il s'agissait d'une dystopie, je ne me souvenais plus du résumé depuis longtemps. Curieux bouquin que celui-ci nous disant d'emblée que l'amour, ou « amor deliria nervosa », est la pire des maladies et qu'elle est interdite dans ce monde. Cela m'a suffisamment intriguée pour que j'en continue la lecture malgré une certaine lourdeur d'écriture au niveau des descriptions.

L'année n'est pas précisée ni le siècle mais l'action se déroule à Portland (étrange coïncidence, je regarde la série « Grimm » en ce moment). Nous y faisons la connaissance de Lena, jeune femme de 17 ans, peu de temps avant de passer ses examens et son Évaluation. Elle compte les jours jusqu'à son Protocole qui lui permettra d'être « immunisée » contre l'amour, cette terrible maladie coupable de bien des maux sur Terre (famine, guerre, suicide...). Elle occupe son temps comme elle peut avec sa meilleure amie Hana. Durant sa première évaluation, un incident a lieu, il sera le déclencheur de toute une série d'évènements qui lui feront remettre en question tous les enseignements qu'elle a reçu depuis sa jeunesse.

L'écriture de l'auteur est suffisamment agréable pour que j'ai tenu bon malgré quelques lourdeurs et aussi grâce à ma curiosité qui a été constamment titillée par les différents évènements vécus par Lena. Par contre, je n'ai pas spécialement accroché au personnage principal, Lena, je n'avais guère d'empathie pour elle. Les seuls personnages qui m'intéressaient un minimum étaient donc Hana et Alex. Pour ma part, ce tome se suffit à lui-même, même s'il nous manque un certain nombre de réponses mais ce n'est pas Lena qui pourra nous les fournir. L'histoire est intéressante et plutôt captivante mais par moment, j'étais vraiment obligée de me forcer à continuer pour en connaître la fin car c'était longuet malgré des indices intéressants pour la suite.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été une bonne découverte mais sans plus, je ne lirais donc pas la suite de la trilogie. L'écriture de l'auteur étant néanmoins agréable, je découvrirais peut-être un jour ses autres oeuvres, j'en ai d'ailleurs remarqué une sur le même univers avec Hana comme personnage principal. Il serait peut-être intéressant d'avoir un autre son de cloche. L'univers créé n'a rien d'exceptionnel, il est dystopique et sépare les bons des méchants mais ceux-ci ne sont pas toujours ceux qu'on imagine car dans ce type de monde, les illusions et les mensonges des puissants sont très nombreux. J'ai donc un avis assez mitigé pour ce roman car l'histoire est intrigante malgré quelques longueurs mais je n'ai aucune empathie pour Lena ou ce qu'elle traverse quand son monde est chamboulé. Les dystopies ne sont peut-être pas faites pour moi, à voir donc lors d'une prochaine lecture. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce premier tome et peut-être la trilogie complète si vous êtes amateurs de dystopie car elle nous offre une vision singulière de l'amour.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Déjà quelques temps avant sa sortie, ce titre me faisait de l'oeil. Mon envie de le lire a grandit en voyant fleurir les excellentes critiques sur le net. J'étais donc ravie de pouvoir le recevoir, et je comprends maintenant l'engouement qu'il provoque !

Dans notre monde, et dans pas mal d'années (peut-être une bonne centaine), l'amour et les autres sentiments forts ont été déclarés dangereux par l'état, et des scientifiques ont même réussis à trouver un remède pour éliminer ceux-ci.
Grâce à une opération que l'on fait à toute personne lors de ses 18 ans, les humains ont trouvés une sérénité, une paix intérieure et extérieure, qu'aucun sentiments puissant ne vient perturber.
Lena a 17 ans, et elle attend avec impatience la date de sa Procédure.
ENFIN, elle se sentira apaisée, et plus jamais elle ne subira les assauts de la jalousie, la honte des complexes ou le pincement de la colère.
Elle sera comme tout le monde, son esprit sera neutre, vraiment, elle n'attend que ça.
Bien sûr, elle trouve dommage le fait qu'elle ne sera plus amie avec Hana, car l'amitié est également un sentiment annihilé par l'opération. Mais s'il faut en passer par là, alors elle le fera.
Par contre, un problème de taille vient perturber tout ce que Lena a toujours pensé : elle va rencontrer Alex, et avec lui, bien des dangers vont déferler dans sa vie.
Le plus gros, et le plus nuisible de tous étant l'amour.

Dès les premières pages nous sommes emportés aux côtés de Lena, et l'étrange ambiance que dégagent les premiers chapitres attisent notre curiosité.
Chaque chapitre est précédé d'un extrait de la nouvelle Bible de l'époque, de poèmes, de comptines, etc ...
Quelques morceaux choisis nous permettant de mieux cerner la mentalité qui habite la population.
Vu la façon dont tout le monde parle de l'amour et des autres sentiments forts, on a presque envie de les croire !
Oui, l'amour nous fait faire des choses folles, chamboule notre appétit, notre moral, notre façon de voir les choses, exacerbe nos actions et nos pensées, nous fait mal également, nous provoque des douleurs qui nous paraissent tellement insurmontables. Et oui, des gens meurent, à cause de l'amour.
Lena l'a bien comprit, elle est consciente des dangers inhérents à cet état étrange, sa mère étant morte à cause de l'amour. Elle n'a jamais pu supporter la perte de son mari, et elle a voulu le rejoindre, malgré plusieurs opérations ratées effectuées par les autorités médicales.
Pour Lena donc, c'est un fait, elle ne veut jamais tomber amoureuse, elle veut juste rentrer dans un moule de perfection.

Mais une fois que la petite graine d'un sentiment est plantée, elle ne peut que grandir, pousser pour devenir un arbre immense qui recouvre tout de son feuillage.
C'est l'effet qu'aura Alex sur Lena.
Et c'est beau, puissant, ça vibre, ça touche, ça émeut, ça nous serre la gorge et le coeur.
Mais en dehors de l'histoire de ces deux amoureux, le livre effleure d'autres sujets, tout aussi importants.
Le contrôle de la population, la culture de la différence, la peur de la maladie et de la contagion.
Car dans ce roman, on parle de l'amour comme d'une maladie que l'on attrape et qui peut se répandre à grande vitesse.
Il y a des passages où des personnes ont peur d'approcher, de toucher une personne amoureuse. Absolument ridicule, n'est ce pas ?
Et pourtant, je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec certains malades de cancer, ou du sida, qui doivent subir à longueur de temps ces comportements ridicules et blessants.

Ce qui m'a marquée dans ce livre, c'est que malgré que le tout soit assez sombre, que l'univers dépeint soit dur, froid et ultra contrôlé, il y avait toujours une lueur d'espoir pour éclairer le tout.
Le fait que les sentiments subsistent quelque part, et continuent à exister malgré tout (car, au final, c'est tout ce qu'il y a de plus naturel chez l'être humain ! ), est un formidable message qui nous donne envie de croire, jusqu'au bout, qu'il y a moyen de triompher des épreuves si on s'en donne la peine et si on a des éléments dans nos vies qui nous donnent envie de se battre pour eux.

Au niveau des personnages, sans être incroyablement attachants, ils sont vraiment très intéressant, et c'est avec avidité que j'ai suivis leur évolution.
En parlant d'évolution, c'est bien sûr Lena qui fait preuve de la plus grande dans tout le récit.
Cette jeune fille qui avait ses convictions et qui était certaine de savoir ce qu'elle voulait, voit peu à peu son quotidien se métamorphoser, ses certitudes voler en éclats, et ses yeux s'ouvrent de plus en plus à la société dans laquelle elle évolue, remarquant ses failles et ses abus.
C'est beau de la voir changer au fil des pages, de la voir devenir quelqu'un de fort, de transporté par l'amour et la foi qu'elle a dans ses nouvelles convictions et envies.
Alex, sans être le super tombeur, parfait et incroyablement beau, reste quelqu'un d'attirant, mais surtout de protecteur.Non seulement il apporte dans la vie de Lena l'incroyable cadeau de l'amour, mais il devient également une sorte de guide pour elle, il lui montre ce que le monde a à lui offrir, en dehors des murs fermés que le gouvernement a érigé autours des villes.
Fort et plein de promesses, il est l'image même du premier amour, doux-amer mais tellement puissant.

Que ce soit pour ses personnages, son scénario, l'évolution de l'histoire ou son message véhiculé, j'ai été séduite par ce livre, et la dernière page m'a vraiment achevée, m'arrachant une larme au passage. La plume poétique et terriblement fluide de Lauren y est pour beaucoup, avec un style très visuel et des descriptions de sentiments à couper le souffle, tellement vivants et réalistes qu'on ne peut que les ressentir pendant notre lecture.

Un superbe ouvrage qui enchantera énormément de lecteurs.
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L'amor deliria nervosa est une maladie, la maladie de l'amour. Désormais il existe une opération, qu'on appelle le Protocole, qui permet d'immuniser les humains contre cette maladie. Une fois 18 ans atteints, les jeunes subissent cette opération.

Lena, Vulnérable, doit subir sont Protocole dans trois mois et elle n'en peut plus d'attendre. Avec son amie de toujours Hana, elles se préparent à obtenir leur diplôme de fin d'étude et à passer le dernier été avant leur opération. Mais Hana semble changée, différente, Lena la découvre sous un nouveau jour, Hana écoute des musiques non autorisées et prend des risques. Leur vie va être bouleversée par Alex, un jeune homme de 19 ans, un Invulnérable qui a subit son Protocole l'année passée... a priori !

J'ai littéralement adoré ce livre, de la première à la dernière page. Certes il y a des choses auxquelles on s'attend plus ou moins mais dans tous les cas c'est original ! L'écriture est très fluide et très agréable à lire, et on ne se retrouve pas trop dans les clichés. Les personnages sont attachants même s'ils mériteraient peut-être un peu plus de relief, mais cela ne m'a pas du tout gênée car l'ambiance même du livre peut justifier cet effet.

Je me suis précipitée pour acheter les deux autres tomes pour être sure de les avoir, et je pense que je ne tarderai pas pour les lire. C'est un vrai coup de coeur pour moi en tout cas, et cela justifie mes 5 étoiles :)

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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
15 avril 2013
Délirium de Lauren Oliver est une référence dystopique. J'attendais avec impatience le troisième et dernier tome du combat de Léna dans sa quête de liberté. Et comme à son habitude, Lauren Oliver offre un roman de qualité avec actions et rebondissements.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (214) Voir plus Ajouter une citation
Aucun type sain d'esprit n'opterait pour moi alors qu'il y a des filles comme Hana : quel garçon voudrait d'un cookie rassis quand il pourrait avoir à la place une grosse coupe de glace avec de la crème Chantilly, des cerises confites et des vermicelles en chocolat ?
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- On ne peut pas être vraiment heureux si on n'est pas aussi malheureux parfois. Tu le sais, n'est-ce pas ?
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Symptômes de l’amor deliria nervosa

PHASE UN
Préoccupations, difficultés de concentration, bouche sèche, transpiration, paumes moites, vertiges et perte de repères, acuité mentale réduite, pensées confuses, capacités de raisonnement diminuées.

PHASE DEUX
Périodes d’euphorie, rire hystérique et redoublement d’énergie, périodes de désespoir, léthargie, modifications de l’appétit, perte ou gain de poids rapide, obsessions, désintérêt pour le quotidien, capacités de raisonnement atteintes, distorsion de la réalité, bouleversement des cycles de sommeil, insomnie ou fatigue constante, pensées et actions monomaniaques, paranoïa, sentiment d’insécurité.

PHASE TROIS (CRITIQUE)
Gêne respiratoire, douleurs à la poitrine, à la gorge, ou au ventre, difficultés à déglutir, refus de s’alimenter, disparition totale des facultés rationnelles, comportement imprévisible, désirs et fantasmes violents, hallucinations et visions.

PHASE QUATRE (FATALE)
Paralysie émotive ou physique (partielle ou totale), mort.

Si vous pensez que vous ou un membre de votre entourage pourriez avoir contracté le déliria, merci d’appeler le 1800, numéro d’urgence gratuit, pour discuter des mesures à prendre.
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Vous devez comprendre. Je n'ai rien d'extraordinaire. Je ne suis qu'une fille quelconque. Je mesure à peine un mètre soixante et je ne possède aucune qualité remarquable.
Mais j'ai un secret. Érigez des mur jusqu'au ciel et je trouverai le moyen de m'envoler pour les franchir. Essayez de m'immobiliser avec cent mille bras et je trouverai le moyen de résister. Et je ne suis pas la seule. Nous sommes plus nombreux que vous le pensez. A refuser d'abandonner tout espoir. A refuser de garder les pieds sur terre. A aimer dans un monde sans murs, à aimer jusque dans la haine, à aimer lorsque les espoirs sont perdus, à aimer sans peur.
Je t'aime. Souviens-toi; Ils ne peuvent pas nous enlever ça.
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J'arrive à destination bien trop vite et lui murmure un au revoir lorsque ses lèvres caressent les miennes une dernière fois, à la façon d'une brise. Puis je me faufile dans la maison, gravis les marches et me glisse dans la chambre. Ce n'est qu'après avoir grelotté un long moment dans mon lit, souffrant déjà de son absence, que je réalise que ma tante, mes professeurs et les scientifiques avaient raison au sujet du deliria. Allongée là, la poitrine labourée par la douleur, le ventre rongé par une nausée mêlée d'angoisse, mon désir pour Alex est si puissant que j'ai l'impression qu'une lame de rasoir lacère mes entrailles, et je n'ai plus qu'une seule pensée : « Je vais en mourir, je vais en mourir, je vais en mourir. Et ça m'est égal.
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Videos de Lauren Oliver (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lauren Oliver
Broken Things - Lauren Oliver
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