Je plonge en lui. Je plonge pour lui. Je plonge avec lui dans un océan de passion. Libres et incassables.
Sans m'en rendre compte, je me suis adapté, j'ai appris l'apnée profonde. J'ai fini par me sentir dans mon élément parmi les monstres sous les flots. Jusqu'à ce que je commence à suffoquer.
Mais une part de moi sait, savait, a toujours su. Le seul apaisement, la seule liberté à laquelle il aspirait était celle-ci. Aussi insupportable que cela puisse être, au fond, il n’envisageait que cette issue. Faire tomber les monstres et tuer ses propres démons. C’était sa rédemption.
« Je t’en supplie, Jo. J’ai littéralement crevé pour toi. Et je le referais sans hésiter, mais d’une meilleure manière. Je veux partager ta vie… Je veux mourir d’amour pour toi à chaque instant pour le restant de mes jours, si tu veux encore de moi. »
Tu es le mal que je veux dans mon corps pour me soigner, pour réussir enfin à m’immuniser contre mes peurs, mes souffrances. Le remède qui pique, qui donne la fière et qui peut me faire du bien, là, tout de suite, maintenant.
La fleur qui s’épanouit dans l’adversité est la plus rare et la plus belle de toutes. Page 112
Je deviens le mal qu’elle veut s’infliger, elle la bouffée d’oxygène qui apaise ma douleur. Ma morphine.
Submergés sous une réalité implacable, on se noie dans les non-dits… ( page 169 )
Sans m'en rendre compte, je me suis adapté, j'ai appris l'apnée profonde. J'ai fini par me sentir dans mon élément parmi les monstres sous les flots. Jusqu'à ce que je commence à suffoquer.
- Aaron… soufflé-je. Sans… sans rancune, mon ami… - Morgan, je …. - Non, t’inquiète… Mais… s’il te plaît, dis-lui… Dis tout à Jo. Ok? Que je l’aime à en crever pour elle. Dis-lui, Aaron. Je l’aime à en crever.