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3,69

sur 561 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En lisant le prologue, je me suis dis, WoW, je vais me régaler. Tony, premier portrait, très bien. Dene et Opale, idem. Je lis Edwin trop vite. Bill arrive, flûte, il est lié à Edwin. Je repars un peu en arrière. Et là, je commence à penser que construction du bouquin va me poser un problème. Je n'en suis qu'au tiers, il manque encore plus de la moitié des personnages...Calvin me traverse comme un fantôme, et alors que j'accélère ma lecture, je m'en veux de ne pas apprécier ce roman à sa juste valeur. Encore deux portraits, heureusement liés. J'accueille l'entracte comme un soulagement. Retour dans le dédale des vies. J'accélère encore, mon indifférence arrive et me désole. Je m'accroche mais je sais que c'est trop tard, je suis passée à côté. Et merde. Alors ce matin, entre deux cafés, j'ai relu le prologue, j'ai noté tout ce que j'ignorais sur l'histoire des Indiens d'Amérique (c'est à dire presque tout). La nuit prochaine, pas de nouveau roman, et la force de ce livre sera pour moi d'apprendre une partie de l'histoire qu'on élude magistralement dans l'éducation européenne.
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Je suis vraiment embêter, et c'est plutôt rare, pour faire la critique de ce livre qui parle d'un sujet qui me passionne en littérature Américaine : Les Indiens d'Amériques.
L'histoire met du temps à démarrer, on se perd dans les noms des protagonistes, c'est très pénible jusqu'à la fin du livre de faire des retours en arrière pour savoir qui est qui, qui fait quoi. C'est très noir, sombre,démoralisant sur la conditions Amérindienne aux USA de nos jours.
Paradoxalement, c'est ce qui fait la force de ce livre, à savoir décrire la vie urbaine des Amérindiens.
La vie d'un Amérindien aujourd'hui n'est elle que alcool, viol, inceste, abandon familiale, perte des repères et le suicide?
Au moins ce livre soulève le débat.
Livre déroutant, bien écrit mais un je ne sais quoi de noirceur trop poussée. C'est pessimiste, dommage.
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Ce doit être le grand pow-wow d'Oakland, autrement dit un grand rassemblement amérindien.
Tommy Orange s'attarde sur douze personnages qui partagent cette culture indienne pour le pire et le meilleur, mais surtout pour le pire. Ils sont toutes et tous douloureusement marqués des fléaux d'une Amérique moderne, mais eux, bien plus que les autres. A la fois dans, et en dehors de la communauté, ils semblent tous voués à attirer davantage que les autres les malheurs et la violence ; ils cherchent avant tout à s'intégrer.
Si le fond avait tout pour me promettre une agréable lecture, c'est la forme qui m'a le plus déroutée.
Roman choral, où se succèdent nos douze personnages, et même si un fil d'Ariane semble se découvrir au fil des pages, cette succession de points de vue m'a donné l'impression ″d'apparentes nouvelles″ ; sensation se faisant plus prégnante à mi-parcours me rendant plus pénible par manque de fluidité ma lecture.
Il m'a manqué le liant et la fluidité que j'attends d'un roman, fusse-t-il choral; d'autres romans de ce type ne m'ont pas posé laissé cette impression de "nouvelles"...

Difficile donc pour moi de déterminer si j'ai oui, ou non apprécié ce roman, dont la construction ne m'a pas convaincue.
Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Dans ce roman polyphonique, l'auteur dépeint la situation des descendants de natifs amérindiens dans la cité d'Oakland aux Etats-Unis.

Avec un brillant procédé narratif ( la présentation d'une myriade de personnages aux destins liés) et une mise sous tension incroyable vers le dénouement, Tommy Orange offre un roman marquant, un témoignage fort et une oeuvre littéraire ambitieuse.

Le roman, essentiellement réaliste, laisse place à la description de diverses croyances amérindiennes, rapprochant alors le récit du réalisme magique.

Instructif, engagé et inattendu, ce premier roman de Tommy Orange est une vraie réussite !
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Une livre repéré à sa sortie qui m'a immédiatement donné envie de le lire. A cela se sont ajoutés maints éloges. La médiathèque l'a présenté lors de sa traditionnelle "rentrée littéraire". Bref, j'étais sûre de tenir une pépite...

Et bien j'ai été déçue...On suit plusieurs personnages successivement (12 parait-il..., mais je serais bien en peine de les citer à l'issue de ma lecture) jusqu'au grand pow wow qui va les rassembler. Sachant que cet évènement sera le théâtre d'un rebondissement. Que j'attends donc.
Certains parcours m'ont intéressée, d'autres moins.
Je me suis perdue dans ces personnages et leurs liens. Ou plutôt je me suis laissé perdre...mon manque d'intérêt m'ayant fait négliger un petit effort qui aurait permis que tout s'emboite...
Et la fin ne m'a pas convaincue non plus...Un peu fouillis.
Je suis passée à côté. Dommage...
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L'avantage de pas savoir L Histoire telle qu'elle s'est déroulée pour tout un peuple, c'est que tu prends tout pour comptant. Un peu comme ce couillon d'Ingénu sauf qu'on est pas du tout entrain de te raconter une histoire chouette. Plutôt un constat triste, dégueulasse et qui pue la haine de l'Homme. Où il est donc difficile de ne pas prendre parti envers le narrateur.

Tommy Orange place son bébé sous une augure qui fait du bien, loin des légendes masculines qui dominent la littérature américaine ; Gertrude Stein en lui empruntant ces quelques mots "There is no there there".

Même sans avoir fait une licence Histoire de l'Amérique on comprend qu'il va être question d'identité, de pertes de repères, de confrontation entre valeurs ancéstrales et métissages culturels, d'anciens contre jeunes, de traumatismes liés aux horreurs qu'ont subis les amérindiens depuis leur colonisation.

Roman choral et hyper diversifié en ce qui concerne le nombre de personnages, Ici n'est plus ici détonne. On pense tout de suite à Gus van Sant pour Elephant, on pense à la Zadie Smith de Ceux du Nord-Ouest pour la richesse des personnalités et on gobe chaque chapitre comme des pilules annonçant une fin tragique quelque soit le degré d'objectivité qu'on puisse avoir en chacun de nous.

Autrement dit, c'est un putain de chef d'oeuvre. J'ai pas lu beaucoup de livres ayant pour auteurs des romanciers amérindiens mais le peu que j'ai lu arrivent à véhiculer tout le poids de leur culture et de leur détresse dans leur créativité. C'est impossible d'y être insensible, pour de vrai. T'as le palpitant qui déraille complet, les bouts de peaux du bout des doigts qui viennent se coincer sous tes dents à vouloir espérer que et puis.

Et puis boum. L'Histoire qui se répète, comme si l'espèce tout entière était condamnée à revivre encore plus de désillusions et de massacres. À ce qu'il n'en subsiste plus rien à force de les dépouiller.

Claque dans la gueule ok mais pas pour la beauté du roman, juste la claque dans la gueule de la culpabilité et du mépris que tu peux ressentir sur la capacité de l'Homme à faire de la merde.

Lis le si t'es cap, moi je suis content de l'avoir fait.

Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Déception est le mot qui me vient immédiatement à l'esprit après avoir refermé le premier livre de Tommy Orange. La désillusion est d'autant plus forte que, à part quelques exceptions, les critiques sur Babelio sont plutôt favorables et que la presse l'a designé « Meilleur roman de l'année », qu'il fut finaliste du prix Pulitzer et du National Book Award et auréolé du PEN/Hemingway Award. Mystère !
Le parti pris de l'auteur, d'origine cheyenne, est de faire sortir ses compatriotes de leurs réserves où l'imaginaire collectif les parque souvent, pour les introduire dans un milieu urbain, celui d'Oakland où est né Tommy Orange.
Via une douzaine de personnages qui se préparent à participer à un gigantesque pow-wow, célébration de l'identité indienne, le primo-romancier souligne tous les maux dont souffre la communauté : drogue, alcoolisme, délinquance, suicide... Sur fond d'irresponsabilité parentale et d'oubli des racines.
On saute d'un protagoniste à un autre sans pouvoir s'imprégner de son caractère et de sa psychologie. le résultat est que les voix qui peuplent ce roman choral ne nous touchent pas.
Mais, lorsque Tommy Orange évoque l'histoire des Autochtones, massacrés par les colons européens, son propos devient plus intéressant.
« Les gens sont emmurés dans L Histoire, et L Histoire est emmurée en eux » écrivait en effet James Baldwin.
On aurait aimé que l'écrivain approfondisse ce thème et que ses personnages l'incarnent.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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« Les indiens ne sont pas censés vivre, mais mourir, rétrécir, disparaître »
Cette phrase, prononcée par un des protagonistes résume à elle seule le propos de ce roman, très fort, sur le drame des amérindiens.
Après un prologue percutant sur le génocide jamais reconnu de ce peuple au cours des derniers siècles, ce roman suit douze personnages vivant de nos jours dans la baie d'Oakland en Californie. Douze extraits de vie, juxtaposés qui peu à peu s'entremêlent jusqu'à la rencontre finale lors d'un pow wow, grand rassemblement festif pour célébrer l'identité et la culture indienne, événement que dès les premières pages on devine tragique. Douze personnages fracassés, marginalisés, des êtres aux destins tragiques sur fond de misère sociale et de rejet. Des personnages tiraillés entre leur ancrage dans la modernité et leur quête d'identité, mais tous baignant dans la pauvreté, la violence, la drogue et l'alcool.
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Lors de mes voyages aux États Unis j'ai souvent été frappée par la tristesse de ces populations, souvent désoeuvrés ou cantonnés à des tâches subalternes dans des réserves un peu artificielles. Ce roman écrit par un auteur d'origine Cheyenne m'en dévoile en partie les raisons liées aux discriminations dont ils sont victimes. C'est un roman tragique sur l'identité amérindienne, bien loin du folklore auquel elle est souvent associée, un cri de rage et de désespoir de cette minorité broyée, délaissée. C'est la triste allégorie d'une société en delisquescence, c'est noir et profondément pessimiste.
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Ce roman avait tout pour me plaire mais hélas la rencontre ne s'est pas faite. Peut être cette succession de profils était elle trop longue, mais je me suis perdue dans cet enchaînement de voix si tristes aux destins finalement similaires. L'accumulation de ces destins portant les stigmates d'une histoire douloureuse au lieu de me toucher n'a fait que me lasser tant le déterminisme paraît évident et tant on les voit subir toujours et encore. L'éclairage sociologique est passionnant, et j'aurais aimé être en empathie avec ces personnages mais l'émotion n'est pas passée.
C'est dommage.
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Je suis passée à côté de ce roman choral. J'ai fini par confondre les personnages, trop de récits qui se superposent, de noms, de situations sans qu'on en saisisse l'intérêt. le début est électrique, une violente décharge d'injusticeS faites aux indien. Un Cheyenne raconte l'ethnocide réalisé sur son peuple et comment les indiens des plaines, vivant en accord avec la nature, sont devenus des indiens des villes alcooliques et miséreux. Les 12 indiens qui constituent le récit, n'ont, a priori aucun point commun à part leurs origines. Ils vont' cependant, se retrouver dans un pow wow qui va virer au massacre. Les uns voulant profiter de la fête pour voler l'argent des autres. Pour cet auteur d'origine Cheyenne il semble que la violence, l'alcool, la misère affective soit désormais le lot de la nation indienne, aucune lueur d'espoir.
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Premier roman de l'auteur amérindien, Tommy Orange, finaliste du prix Pulitzer et du National Book Award, élu "meilleur roman de l'année" par la presse américaine.
12 personnages, 12 points de vues.
Ils s'appellent Tony Loneman, Dene Oxendene, Opale Viola Victoria Bear Shield, Edwin Black, Bill Davis, Calvin Johnson, Jacquie Red Feather, Orvil, Loother et Loney Red Feather, Octavio Gomez, Daniel Gonzales, Blue, Thomas Franck. Chacun d'entre eux a un lien avec la communauté amérindienne, quelques uns sont de la même famille, mais ne le savent pas toujours. Lorsqu' un seul parent est indien, ils n'ont pas toujours été élevé dans les traditions et les découvrent tardivement. La plupart d'entre eux ont un problème d'addiction, drogue ou alcool. Les plus jeunes se débrouillent pour avoir un peu d'argent, dans des combines pas très propres, ils dealent, volent...

Ils vont tous se retrouver au grand Pow-Wow d'Oakland pour diverses raisons : ils sont organisateurs, ils vont danser en costumes ou tourner des vidéos de témoignage sur la vie des "natives"... mais parmi eux certains ont des armes, fabriqués avec une imprimante 3D. Leur but est de dérober la caisse contenant les récompenses en bon d'achat. le tout se terminera en fusillade...

Je sais qu'il y a énormément de problèmes sociaux parmi les populations amérindiennes, qu'elles vivent en ville ou dans une réserve : suicide, chômage, drogue, alcoolisme, violence... mais ici tous les personnages sont concernés par presque tous les problèmes... Aucun personnage n'est là pour donner une touche d'espoir ou tenter de se rebeller.

Je n'ai pas vraiment aimé le côté un peu factice du procédé d'écriture, qui sent très fort le creative writing...
J'ai néanmoins apprécié les éléments d'Histoire proposés en introduction au roman et en guise d' "entracte*" au milieu de l'ouvrage. On en apprend un peu plus sur les massacres d'indiens, les pow-wow, les quotas sanguins, les noms de famille et la vie des indiens urbains.

Lecture en demi-teinte donc.

* c'est le titre même du chapitre.
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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