Personne n'échappe à son destin.
Il est très facile de haïr un étranger ou quelqu'un considéré comme tel.
Nous n'aurions jamais pensé que la liberté de marcher dans la rue représentait un privilège.
Il soupirait. La guerre durait depuis plus de trois ans, c'était la Seconde Guerre mondiale. Papa se souvenait aussi de la première. Un jour, il me dit, comme pour rire: "Et tu auras la chance d'en voir une troisième".