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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Glaçant
Dès les premières pages en couleur, les premières cases, on est glacé.

Puis ensuite dans les cases, les gros plans, les sourires fins non francs, on sent la pression monter, l'inéluctable, la page qui de nouveau va nous glacer comme l'introduction.

Quel talent d'arriver à monter la tension au fil des cases, alors que les personnages suent, peinent et transpirent dans le plein été, au son assourdissant des cigales.

Je ne lis pas beaucoup de manga, j'en maîtrise peu les codes, mais j'apprécie d'autant plus ceux qui traitent avec sobriété et rythme mesuré des sujets graves ou perturbants.
Un premier tome qui sera suivi des autres, j'ai envie de lire la suite désormais.
On dit qu'on aime se faire peur, mmmh ?

[Masse critique]
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Une couverture aussi pure, innocente et aimante sous couvert de la collection Ki-Oon Seinen... ça fait tout de suite tilt ! Mais que nous a donc déniché la maison d'édition ? Rapidement, on rentre dans le contexte d'une vie familiale assez standard de la société japonaise : un père pris par le boulot, une mère au foyer, un ado sérieux. Schéma classique, vie banale, routine campagnarde. Jusqu'au moment où l'auteur décide de mettre l'accent sur certaines scènes par des gros plans, des rougeurs et des regards hésitants et perturbés. Tout repose sur cela dans ce premier tome : des moments de malaise où on sent que ça va basculer dans le malsain. Ça se lit vite, c'est attractif mais aussi perturbant. D'où ma note partagée :)
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Voilà. Ça, j'aime.

Une des particularités à se faire offrir des livres, c'est que des fois, vous vous demandez comment la personne qui vous les offre a fait le chemin dans sa tête qui mène jusqu'à la satisfaction de vous faire « découvrir » quelque chose.

Lila m'a offert le premier tome des Liens du sang, et quand j'ai vu la couverture j'ai été surpris d'y voir une illustration chaleureuse ; une mère et son enfant, quelque chose de classique… du moins jusqu'à ce que je remarque l'estampillage seinen (mangas pour adultes).

Je pense que Lila a su me cerner parce qu'elle sait à quel point j'aime être surpris et qu'on défonce les codes de narrations classiques.

Car sous ses allures de manga à la couverture joviale et rassurante, Shuzo Oshimi nous embarque dans une histoire malsaine, où chaque case donne l'impression que quelque chose va se fissurer, se déchirer, là à l'intérieur de notre cerveau, comme s'il détenait l'interrupteur capable de nous faire disjoncter en deux secondes.

Les illustrations rendent énormément compte des névroses et des angoisses. On peut dès lors tout à fait somatiser librement en s'étourdissant et ainsi, se payer un tour de manège gratos au pays des paniques.

Seiichi vit dans une famille où tout semble normal en surface. D'ailleurs il ne se rendrait compte de rien si on ne se moquait pas de lui et de sa relation privilégiée avec Seiko, sa mère.

Rien de très méchant jusqu'à ce que la fille dont il est amoureux lui demande si elle peut venir chez lui. Seiichi rentre chez lui et demande à sa mère qui lui explique que d'abord ils doivent partir quelques jours en forêt pour une sortie familiale…permettant au premier point de rupture de faire son apparition…!

Un excellent premier tome (j'ai dévoré le deuxième dans la foulée, et je veux déjà lire le troisième…).


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C'est clair qu'il ne fait pas bon être avec une mère possessive. Déjà dans les années 60, un certain Alfred Hitchcock nous l'avait bien démontré dans le film culte « Psychose ». Avec les liens du sang, nous n'en sommes pas très loin.

Pour autant, cela avait plutôt bien commencé avec une famille heureuse et tranquille en apparence. Et puis, le drame, le basculement dans l'horreur la plus absolue de cette gentille mère de famille. On se dit qu'il valait mieux être moins sympathique pour ne pas aboutir à ce gâchis. C'est poignant car on fera tout de suite le lien avec les étranges pages d'introduction autour de ce chat mort.

L'auteur des fleurs du mal en manga frappe fort, c'est certain mais c'est pour mieux heurter nos consciences et se méfier de l'eau qui dort.

A noter également un graphisme dont le visuel semble frôler la perfection. Rien à redire de ce côté là !

Pour le reste, on va se délecter de cette lecture avec cette intrigue sous haute tension.

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Alors, ça faisait super longtemps que j'avais envie de lire ce titre, je ne sais pas ce que j'attendais parce que de 1, c'est un Seinen alors forcément que j'allais aimer, de 2 c'est un manga psychologique, genre que j'affectionne tout particulièrement.
C'est une lecture aussi fascinante que dérangeante, traitant de la parentalité et des relations toxiques entre une mère et son fils. Je trouve ça hyper intéressant de voir le mécanisme de cette relation de l'intérieur, à mi chemin entre le complexe d'Oedipe, et la psychose.
J'aime énormément les livres traitant de psychologie, de situations qui nous paraissent isolés, mais finalement pas tant que ça, dans notre société.
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Ce premier tome s'ouvre sur un souvenir d'enfance de Seiichi, dans lequel alors âgé de 3 ans il découvre un chat mort en se promenant. Sa mère laisse planer un mystère autour de cet événement. L'atmosphère lourde et pesante est posée. On découvre ensuite la vie de ce jeune adolescent trop choyé par sa mère. Il en prend doucement conscience grâce à son cousin avec lequel il passe de plus en plus de temps. J'ai beaucoup aimé ce premier tome, doucement se tisse une relation toxique mère/fils. L'histoire m'a surprise j'ai lâche un " "mais non !!!" Trop impatiente maintenant de découvrir la suite...
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Seiichi est un jeune adolescent introverti. Il se fait charrier par ses amis. Il n'ose pas aborder les jolies filles. Et son cousin Shigeru fait tout son possible pour le dévergonder…. Seiichi ne semble pas se rendre compte être sous la coupe (protectrice ?) de sa mère.
Shuzo Oshimi plonge le lecteur dans l'été japonais : les bruits, les ombres, la chaleur.
Les dessins sont pleins de douceur et de justesse pour illustrer cette relation mère-fils que l'on devine particulièrement malsaine...
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Seiichi est un fils unique très couvé par sa maman. Il n'y voit rien d'anormal jusqu'au jour où.

Shuzo Oshimi met en place ses personnages de façon intelligente. Ce qui peut paraître un peu répétitif de prime abord se révèle être une sorte de cocon où la folie de la maman s'épanouit tranquillement. Rien de spécial ne se passe jusqu'aux toutes dernières pages où un élément déclencheur va avoir lieu. Ce premier volume des "Liens du sang" - dont les graphismes sont d'ailleurs très beaux - augure une série psychologiquement prenante.
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Je me suis enfin dans Les liens du sang, un manga dont j'avais beaucoup entendu parler. J'avais cru comprendre que c'était plutôt malsain et dérangeant, et effectivement c'est le cas. J'ai passé une majeure partie de ce premier tome dans le flou, sans trop savoir vers où on allait, mais la sensation de malaise et de bizarrerie ne m'a jamais quitté. Et puis la fin arrive, faisant prendre au récit un tournant que je n'avais pas imaginé.

Pour un premier tome c'est une réussite, pas un coup de coeur mais je suis intrigué et je vais très vite continuer ma lecture.
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Le début du manga, reçu dans le cadre de la Masse Critique, donne le ton d'une histoire douce pleine de bons sentiments avec des illustrations sublimes aux visages très expressifs. Progressivement, le malaise augmente, l'atmosphère à la chaleur estivale étouffante devient de plus en plus oppressante pour le lecteur. On se demande si cet adolescent brillant, un peu trop lisse et manquant sérieusement de confiance en lui, va se réveiller voire se révolter à un moment donné. Mais contre qui ? Les tortionnaires ont différents visages mais le drame arrive avec subtilité là où on ne l'attend pas.
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