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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce documentaire écrit par Ovidie, replace les relations sexuelles dans le contexte de l'après Metoo, où la parole se libère et les choses sont enfin dites. L'autrice va dénoncer pour faire ouvrir les yeux aux hommes et aux femmes. Dans son introduction elle évoque même le fait, avancé par certaines féministes, de quitter l'hétérosexualité, pour ne plus subir ça. Ovidie, journaliste et documentariste présente sous forme de lettres adressées aux hommes, des situations "anormales" vécues par les femmes. Elle va faire réfléchir plutôt sur comment changer ces manières de faire dans les relations sexuelles . Elle revendique un changement de comportement pour des relations hétérosexuelles épanouies et dans un rapport égalitaire. le langage est parfois cru et explicite, mais les dessins de Diglee, plein d'humour et sans vulgarité accompagnent très bien les propos de l'autrice. On peut voir ce documentaire comme un livre de prévention, de conseils. Il aborde de nombreux sujets de manière très directe et explicite mais je pense qu'il a toute sa place dans les lycées afin d'éveiller les consciences et de faire changer les mentalités.
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Baiser après #Metoo est à la frontière de la bande-dessinée et du roman épistolaire à une seule voix. L'autrice écrit à ses anciens partenaires pour leur dire enfin tout ce qu'elle n'a pas pu ou osé leur énoncer de problématique dans leur relation ou au détour d'une situation. Elle ne donne aucun nom, leur écrit tout simplement ce qui l'a traumatisée, ne lui a pas plu ou ce qu'elle a vécu comme un rapport inégal. Elle revient également sur ses fautes en expliquant ses réactions, dictées, elle le comprend désormais avec le recul, par la société, les cultures du viol et de la masculinité, les injonctions irréelles données aux femmes.

Les illustrations de Diglee expriment sous des dehors légers tout ce qu'il y a de problématique dans nos relations, comme le harcèlement de rue, les pratiques sexuelles exercées sans consentement ni évocations préalables. Et petit plus très agréable, les dessins représentent également, comme chez Emma une grande diversité dans les sujets féminins !

Une bande-dessinée qui remet les pendules à l'heure, qui exprime enfin ce qu'on a parfois voulu dire sans réussir à mettre des mots sur une situation...
Lien : https://topobiblioteca.fr/
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Voilà un livre autour duquel j'ai beaucoup tourné (y compris autour de son petit frère Libres !) dans ma librairie et sur lequel je me suis finalement précipitée après avoir entendu Ovidie sur France Culture.

Je connaissais quelques-unes des illustrations de Diglee qui tournent effectivement depuis deux ans sur internet. Les lettres ne plairont probablement à aucun homme (ou alors à un qui s'est déjà posé toutes les questions et a trouvé des réponses d'une éthique de l'égalité des sexes) d'abord parce qu'elle va compliquer la vie de ceux qui se la simplifiaient en partant du principe qu'une femme n'est consultable que lorsqu'on n'a pas d'avis ; ensuite, parce qu'il y a des choses peut-être trop fines, trop peu évidentes, pas assez tranchées qu'une femme seule dans un tel cas peut comprendre. Par exemple, le consentement que tu donnes pour avoir la paix, pour te débarrasser, et, finalement, parce que tu as peur d'une dispute (et selon ton exemplaire de mâle, une dispute, c'est une violence physique de toute façon) : la pénétration pendant ton sommeil. Te débattre et protester, quand tu dors, c'est trop d'énergie, et ta complaisance, c'est pour te rendormir plus vite. Est-ce qu'un juge qui aurait la bande-son marcherait une seule seconde vers la thèse du viol conjugal ? Évidemment non. Et pourtant.

Elle finit par une lettre d'excuses à un homme auquel elle avait reproché de ne pas être en érection... pas par misandrie, mais en tant que victime du patriarcat qui vit comme un outrage de ne pas susciter le désir, comme si un amant nous devait forcément désir, puisqu'homme.

Il ne me reste plus qu'à passer à l'excellent Libres ! Manifeste pour s'affranchir des diktats sexuels, qui était passé en série sur ARTE.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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C'est une pépite, un bonbon qui laisse un goût agréable en bouche.
Les sujets méritent d'être approfondis bien entendu mais c'est pas l'objet de ce récit.
Le format épistolaire et le choix de l'humour permettent d'aborder tous ces comportements douteux de manière pédagogique. le ton est toujours juste, la parole toujours vraie et les dessins comme le récit sont toujours un peu drôles.
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Un livre illustré qui m'a fait rire, de part son cynisme et la manière dont il est écrit. L'auteure ne pèse pas ses mots, elle rentre dans le vif du sujet. Et j'adore !

L'oeuvre se présente sous forme de lettres, abordants des situations anormales vécues par les femmes. Les témoignages amènent beaucoup à réfléchir, sur l'équilibre entre les sexes.

Elle déconstruit des préjugés, évoque les comportements douteux dans une relation et allège les pensées parasites qu'on se met en tête. Pour citer « Personne ne doit de sexe, ni d'amour à personne ».

En tout cas merci ! Car je trouve que les sujets abordés peuvent parler à beaucoup de personnes !

Donc, les yeux fermés, il est top !
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Sous la forme de lettres, Ovidie nous parle d'expériences sexuelles, vécues ou rencontrées chez d'autres femmes, et qui ont posé problème. Elle explique ce qui cloche, et ce qu'il aurait mieux valu faire, tout en adoptant un ton léger et déculpabilisant pour les femmes. In fine, c'est bien un outil de réflexion sur quel type de sexualité nous voulons en tant que femmes. Je recommande ce livre à toutes les femmes, ainsi qu'à toutes les adolescentes, pour s'outiller à mieux s'affirmer dans une relation de couple. Les hommes aussi en tireraient des leçons, qu'ils soient adultes ou ados.
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Énorme coup de coeur pour ces lettres à l'attention de ces hommes qui n'ont toujours pas compris. S'il n'a fait que renforcer mes convictions profondes, je me dis qu'il serait important de faire circuler ce livre dans des mains masculines également pour qu'ensemble nous construisions un monde enfin plus respectueux et à l'écoute de l'autre. J'en resors le torse bombé et avec la fâcheuse envie de me battre encore et encore pour nos droits à toutes et tous.
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