Nous retrouvons tous les protagonistes de cette remarquable trilogie avec quelques personnages au chevet de Panisse qui se meurt : le médecin et le curé. Les dialogues entre ces deux derniers autour de Panisse et de
César sont pleins d'humour alors que la scène pourrait avoir des airs tragiques.
Césariot a grandi et revient près de son père adoptif. Il va falloir qu'il apprenne le secret de sa naissance.
César : “Je ne peux pas vous le dire à tous à la fois, et si vite que ça. Parce qu'un secret, ce n'est pas quelque chose qui ne se raconte pas. Mais c'est une chose qu'on se raconte à voix basse, et séparément”.
J'ai trouvé toujours aussi jouissifs les dialogues entre les différents personnages mais il m'a semblé que le passage où
Césariot s'absente en prétendant aller retrouver Dromard, un camarade de Polytechnique alors qu'il va à Toulon rencontrer
Marius, bref, il m'a semblé que ce passage pouvait casser le rythme de ce troisième volume et nous éloigner des personnages qui font l'intérêt de cette histoire.
l'ensemble de cette trilogie restera un très agréable moment de lecture qui m'invite à relire prochainement les autres oeuvres de
Marcel Pagnol.
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