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3,39

sur 255 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Première découverte de la plume de Christopher Paolini grâce à une masse critique privilégiée de Babelio que je remercie ainsi que les éditions Bayard.

L'objet livre est vraiment beau: qualité du papier, couverture sublime et envoi soigné (j'ai adoré recevoir un échantillon j'étais déjà dans l'ambiance du roman toute frétillante d'impatience).

C'est un bon gros pavé que nous a écrit Christopher Paolini : 848 pages.
J'ai beaucoup aimé le début. On y découvre un space opéra avec comme héroïne une jeune scientifique du nom de Kira. La jeune femme est exobiologiste et sur le point d'épouser son compagnon Allan. Lors d'une banale mission de routine sur la planète Adrastée, Kira se retrouve en présence d'une étrange poussière noire qui va prendre le contrôle de son corps en s'introduisant dans son scaphandre. La jeune femme devient l'hôte d'un extraterrestre qui va former une sorte d'exosquelette. Malgré les tentatives et les recherches des médecins, rien ne peut ôter cet indésirable corps étranger. Il résiste à tous les examens et outils et forme une coque dure autour du corps de Kira.

Kira va devoir apprendre à vivre avec la Lame souple et à la contrôler. Surtout que dans le même temps, des Aliens appelés Medz vont s'attaquer aux humains. Bientôt les Medz livreront combat contre d'autres Aliens, une race encore plus agressive qui menace aussi bien les Medz que les humains.
Kira qui a subi beaucoup de changements est capable de comprendre la langue des Medz. Elle comprend aussi des choses sur les Medz grâce aux rêves que lui envoie la Lame souple. Kira décide de partir à la recherche d'un Baton Bleu pour sauver le monde accompagnée d'un drôle d'équipage mais aussi de la Lame souple qui la protège ou lui sert d'arme.

j'aime beaucoup la série de films "Aliens" mais certaines choses m'ont gênée dans ma lecture. L'auteur a construit un univers riche mais je me suis sentie perdue dans les termes techniques et les explications. J'ai trouvé que le récit manquait de rythme et traînait en longueur.






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La saga Eragon a contribué à révéler la passion de mon aîné pour la lecture en général et le genre de la fantasy en particulier. Impossible de passer à côté d'un nouveau livre de Christopher Paolini, surtout avec une couverture aussi splendide. Et voilà que l'équipe de Babelio nous invite à une rencontre en ligne avec cet auteur ! Nous avons donc plongé avec enthousiasme dans le Fractalverse, un univers de science-fiction à mille lieux d'Alagaësia, qui voit les humains quitter la Terre pour explorer le cosmos…

Kira travaille comme exobiologiste dans le cadre de la terraformation de nouvelles planètes. Lors d'une mission de routine, elle découvre un corps étranger avec lequel elle ne semble bientôt faire qu'un. Quelle est l'origine de cet organisme, est-il en train de prendre possession d'elle ? C'est le début d'une transformation qui entraîne Kira dans une véritable odyssée spatiale sur fond de guerre des étoiles. Il en va de la survie de la Terre, de ses colonies et de l'humanité.

L'intrigue démarre sur les chapeaux des roues et rebondit au fur et à mesure que les fronts se précisent et que Kira prend la mesure de ce qui lui arrive. le récit est dynamique et l'univers crédible pour autant que je puisse en juger, travaillé dans ses moindres détails, avec de chouettes trouvailles comme les intelligences de bord. Les personnages sont intrigants pour certains (mais qui est Falconi ?), sympathiques pour beaucoup. La curiosité de Kira qui prend toujours le dessus sur les craintes vis-à-vis des espèces étrangères m'a plu. Paolini fait la part belle à des personnages féminins forts et hauts en couleurs.

Malheureusement, la mécanique se grippe dans la deuxième, et surtout la troisième partie. L'intrigue m'a paru de plus en plus diluée, touffue et mouvante dans certains arcs (cette histoire de Baton bleu par exemple). Sans doute est-ce lié à mon manque de familiarité avec les space operas, mais l'univers m'a semblé prendre le pas sur l'histoire et j'ai eu du mal à garder le fil face à tant de digressions, de péripéties et de longueurs. Un sentiment partagé par mon fils, pourtant plus adepte du genre, qui n'a pas renoué avec le plaisir éprouvé à la lecture du classique Tau Zéro, de la stratégie Ender d'Orson Card ou même de Phobos de Victor Dixen.

Un grand merci tout de même à Babelio pour la possibilité d'échanger avec Christopher Paolini que j'ai trouvé sympathique et généreux dans ses réponses aux questions de lecteur.ice.s : un moment passionnant et très émouvant pour mon fils !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Ce gros roman de 800 pages est un space opera, la première oeuvre de science-fiction d'un auteur renommé de fantasy pour la jeunesse (Eragon…), c'est aussi le premier tome d'un cycle, le « Cycle Fractalvers ».

L'action commence dans un univers qui semble dépourvu d'extraterrestres, seuls quelques vestiges attestent de leur existence passée.
Au cours d'une mission d'exploration sur la planète Adrastée, l' exobiologiste Kira découvre une étrange poussière qui parvient à s'introduire dans son scaphandre ; cette poussière se transforme en un organisme qui recouvre la plus grande partie du corps de Kira à la manière d'une combinaison et qui résiste à toute tentative pour être enlevé ou analysé : la découverte de la nature et des propriétés de cet être singulier, l'Idéalis, ainsi que les relations qui s'établiront entre lui et l'humaine qu'il recouvre constituent le principal centre d'intérêt du livre.
C'est alors que se manifestent une première race d'extraterrestres, appelés Medz parce qu'ils ressemblent à des méduses, qui attaque les êtres humains, puis une seconde, encore plus agressive, qui attaque aussi bien les humains que les Medz ; au cours de ces combats, l'Idéalis se comporte comme une « armure » et une « arme », il protège Kira et neutralise ses adversaires…
Bon, tout cela ne semble guère original, mais l'auteur aurait pu écrire un honnête roman d'aventures comme il y en a tant d'autres…
Hélas, Idéalis présente de graves défauts :
– des combats répétitifs où l'héroïne se demande constamment si l'organisme qui la recouvre va la sauver, ce qui arrive à chaque fois…
– des personnages sans relief (à l'exception de l'intelligence artificielle qui assure le fonctionnement du vaisseau Hélix et qui s'adresse aux humains qu'elle transporte dans des termes assez pittoresques...).
– enfin et surtout beaucoup trop de bavardage et de délayage, ce qui ralentit considérablement le rythme du roman.

Voilà donc, pour conclure, une conversion à la science-fiction qui ne semble guère probante, d'autant plus que l'auteur affirme, dans la postface, avoir remanié son récit à plusieurs reprises...

Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Je tiens dans un tout premier temps à remercier Babelio et les éditions Bayard qui à l'occasion d'une masse critique "privilégiée" m'ont permis de recevoir le nouveau roman de Christopher Paolini Idéalis - A la lueur d'une étoile inconnue, premier tome du cycle Fractalvers.
J'ai tout d'abord été à la réception de cet ouvrage agréablement surpris par la qualité du livre, une très belle couverture avec des effets métallisés et le papier utilisé qui est très agréable au toucher. Cela peut paraître des détails, mais quand vous lisez un pavé de plus de 800 pages, c'est important. Malheureusement, derrière ce joli emballage, ne se trouve pas la bonne surprise que j'attendais d'un auteur de fantasy ayant basculé vers la science-fiction.
En effet, Christopher Paolini, nous propose un space-opera sans grande originalité, dans lequel, une héroïne, Kira, une exobiologiste, tombe par hasard sur de la poussière noire, un organisme extra-terrestre qui, ayant pénétré à travers son scaphandre, formera autour d'elle, un genre de combinaison, dont elle apprendra à maîtriser les effets.
Je ne m'attarderais pas à résumer beaucoup plus ce récit, vous laissant le choix de le découvrir par vous-même.
Concernant mon ressenti, j'ai l'impression que l'auteur a voulu écrire un roman fait pour vendre, rencontrer le plus large public, ce qui d'un sens est compréhensible, seulement, ici, cela tourne à la caricature et quel dommage tant, il a su nous montrer dans le passé son talent. Kira est le parfait exemple de cette exagération, c'est une jeune femme qui est une scientifique, nous pourrions nous attendre à quelqu'un de réfléchi, parlant avec un langage plutôt soutenu, néanmoins, nous avons là une grande ado, pour coller au lectorat visé, mais ce qui décrédibilise le personnage.
Je terminerai malgré tout cette chronique sur une indulgence, considérant que c'est son premier de science-fiction, et espérant que le prochain opus, corrige ces erreurs.



Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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Audiolib : 23 h 5 mn – Lu par Noémie Bianco

Le résumé tient toutes ses promesses et même plus ! A mon grand regret ce “plus” est constitué de longueurs ! La version audio m'a permis de ne pas trop y prêter attention, il est facile de laisser vagabonder son esprit quand la lecture est plaisante et Noémie Bianco a su y mettre du coeur et de l'intérêt !

En dehors de ces longueurs j'ai vraiment apprécié l'histoire et ses rebondissements ! Et je la verrais bien en film !

La dernière heure a été de trop pour moi, surtout avec des dialogue entre Kira et une Meds, qui avaient déjà été douloureux l'heure précédente !

Merci à LaSalamandreNumerique pour ce passage qui donne une idée de la difficulté à écouter ces dialogues :

[[Ici Kira : Et Ctein règne sur les eaux depuis tout ce temps ?]]
[[Ici Itari : Depuis plus longtemps encore]]
[[Ici Kira : Toujours sous la même forme ?]]
[[Ici Itari : Oui]]

#Idéalis #NetGalleyFrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge PAVES 2021
Lecture THEMATIQUE septembre 2021 : Première rencontre !
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Après en avoir fait rêver plus d'un avec sa saga: Eragon, Christopher Paolini se révèle dans un autre registre et nous mène vers les étoiles. En compagnie de Kira, l'auteur nous mène vers une planète inconnue, et nous fait découvrir sa plume sous un autre registre: la science fiction.
A la lueur d'une étoile inconnue, tome 1 de la nouvelle idealis.
Le commencement était prometteur, mais l'histoire bien qu'intéressante est trop lente à se dérouler pour un roman jeunesse.
Malgré cela reste accessible, avec des détails et des explications à souhaits, des personnages captivants tous aussi indispensables les uns que les autres.
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J'ai découvert Christopher Paolini avec Eragon, j'ai lu tous les tomes et je les ai beaucoup appréciés. Cette masse critique privilégiée est une belle surprise offerte par Babelio et les Editions Bayard pour découvrir son nouveau livre « Idéalis - A la lueur d'une étoile inconnue » premier tome du cycle Fractalvers. Une belle brique de 800 pages avec une très belle couverture, un vrai cadeau d'anniversaire mais pourtant il m'a fallu un temps fou pour le terminer…..

L'histoire se passe dans le futur, l'homme a colonisé une grande partie de la galaxie et on se retrouve avec un groupe de scientifiques dans l'alpha du Centaure. Kira Navárez, exobiologiste pour une mission de prospection pour Lapsang Trading, une compagnie minière, découvre un organisme extra-terrestre qui va pénétrer à travers son scaphandre, former un bouclier autour d'elle, une sorte d'armure qu'elle va apprendre à maîtriser. Simultanément commence une guerre contre des aliens. Kira, associée à Idéalis commence à sillonner l'espace sur un vaisseau peuplé de marginaux. Les batailles et combats se suivent…

L'histoire s'installe lentement. J'ai dû m'accrocher pour rester attentive durant les trois quarts du roman. Une multitude de pages préliminaires où il ne se passe pas grand chose. L'univers qu'a créé Christopher Paolini est riche cela a sans doute son importance mais je parie que cela ne se verra que dans la suite. Si cet univers est plaisant, le rythme du roman traîne en longueur et j'ai fini par me lasser. Cette lassitude a pris le pas sur mon ressenti général… Attention, l'écriture de Christopher Paolini reste agréable.
L'histoire est clairement destinée à un public jeune. Un des premiers mot de Kiara est « bordel » ce qui m'a déjà fait tiquer. C' est une jeune scientifique, quelqu'un de sensé, qui devrait utiliser un certain vocabulaire pour enrichir ses phrases, pourtant son personnage est celui d'une ado ce qui retire toute crédibilité. Il y a énormément de détails scientifiques mais le récit perd de sa cohérence avec l'accumulation d'innovations brumeuses.
Déception donc…
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Je n'avais jamais lu de livre de Christopher Paolini, prodige de la littérature fantastique populaire, qui a écrit "Eragon" à 19 ans. Voici son premier essai dans la SF et l'on sent qu'il en a compris les codes et sait… les resservir sur un plateau en formica.

Aucun cliché ne nous est épargné, des dizaines d'emprunts aux oeuvres qui l'ont précédé en matière de SF, du A de Alien au Z du zéro des pires téléfilms intergalactiques avec grosses bébêtes moches. Nous avons forcément de la cryogénisation, des extra-terrestres avec tentacules et autres horreurs méchantes, des planètes un peu partout et des bonds dans l'espace pour changer de décor plus rapidement et aller péter la tronche aux méchants (ou se prendre une rouste, ça dépend). Pour tout cela, l'écriture est juste bonne, longuette et vaguement expliquée sur un plan "scientifique". Les aventures ne manquent pas, nous ne sommes cependant pas transportés au septième cielpar les événements hormis une petite chose…

… sans rien dévoiler, ce qui pourrait rendre l'aventure passionnante est une bizarrerie de l'héroïne qui est censée être le noeud de l'histoire. Hélas, là aussi ça traine et attendre encore un ou deux tomes de 800 pages supplémentaires chacun ne me motive pas.

Les personnages avec lesquels nous restons la plupart du temps manquent de profondeur pour être suffisamment attachants. Quasiment pas de réflexions poussées ni de transports de nos esprits dans les merveilles de l'univers. Nous sommes installés dans ce livre comme si nous y avions toujours vécu (au début) pour finir totalement détachés (à la fin).

La quasi-totalité des scènes sont centrées sur l'héroïne. Aucun twist pour nous mettre l'eau à la bouche et nous tenir en haleine. Aucune anticipation du côté magique de la découverte d'autres civilisations. L'auteur tente de nous allécher sur la toute fin en esquissant de nombreux développements possibles ouverts sur des civilisations nouvelles et des manières différentes d'appréhender la vie. Peut-être même du fantastique à venir ? Mais c'est trop tard, peur de ne rien trouver dans les suites annoncées (c'est le premier tome d'un "cycle").

L'écriture est linéaire, ce qui est surprenant. Les subdivisions en parties, chapitres, sous-chapitres et sous-sous-chapitres ne semblent avoir aucun sens. Je suppose que cela doit répondre aux besoins d'un public large et jeune. le lexique final nous évoque des notions qui sont à peine vues dans ce tome. Seule la chronologie est intéressante.

Je me demande donc à qui s'adresse ce livre : un public jeunes adultes débutants en SF ? Ce n'est pas ce qu'indique l'auteur - qui a l'air au demeurant fort sympathique - dans sa postface.
Je sais à qui il ne s'adresse pas : toute personne expérimentée en SF, planet opera, qui risque de trouver cette histoire risible, malgré le sérieux de l'auteur à s'attacher aux notions scientifiques.

En résumé, pas vraiment envie de savoir ce qui va se passer, comme si les développements et révélations possibles ne pouvaient se traduire que par un gros et définitif "bof, c'était donc ça ?"


Lien : https://pdefreminville.wixsi..
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Je tiens avant tout à remercier Babélio et les éditions Bayard, qui m'ont permis de lire cet ouvrage dans le cadre d'une "Opération Masse Critique Privilégiée". Merci donc pour cet envoi accompagné de cette poudre noire, dont le flacon avait explosé pendant l'acheminement et qui avait donc recouvert le livre. On ne pouvait pas être plus en phase avec le sujet du livre. :)

Pour ce qui est de mon avis, je dirais qu'il est mitigé.
Oui, c'est un sentiment mitigé que j'ai en refermant ce pavé de 800 et quelques pages.Assurément il ne restera pas éternellement dans ma mémoire. Ce qui ne veut pas dire que j'ai dû me forcer à le lire ou que j'ai passé un moment désagréable en le lisant. Non, mais je n'ai pas non plus trouvé de quoi m'enthousiasmer.
Décrit comme un ouvrage "Young Adult", j'ai eu du mal à me représenter les personnages car soit ils sont trop jeunes pour être crédibles dans leurs rôles, soit ils sont trop âgés et expérimentés pour être de jeunes adultes. Il est bien difficile de rendre crédible une jeune xénobiologiste, scientifique jusqu'au bout des ongles, quand elle n'a aucune structuration scientifique dans ses raisonnements et décisions, ou quand elle agit en véritable membre d'un groupe de Marines.
Alors bien sûr, la lecture est facile, on cherche à un savoir un peu plus sur ces entités extra-terrestres, du coup on lit les pages les unes après les autres. Mais rien ne m'a vraiment fait vibrer.
Après 800 pages de ce qui est le premier tome d'une série de 2, je n'ai pas l'impression d'en avoir appris beaucoup sur Kira ni sur ses compagnons d'aventure. En fait, j'en sais trop peu pour m'être attaché à elle. J'en sais même sans doute plus sur les éxos que sur elle. Alors comment trembler ou frémir pour quelqu'un que l'on ne connaît pas et qui, de ce fait, ne nous touche pas?
J'ai malheureusement peur que ces pages que le temps qui passera avant que j'oublie ce livre n'excédera pas celui qu'il m'a fallu pour le lire.
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D'abord, ce qui est frappant quand on se plonge dans cet univers, c'est l'attention portée à la technologie. L'histoire se passe dans plus de 200 ans, et les humains ont des capacités qui pourrait ressembler à de la magie de nos jours. Ils peuvent par exemple voir les champs magnétiques, revisionner des souvenirs, s'envoyer des messages par la pensée, etc. Et tout cela est très bien pensé : on sent que l'auteur a passé énormément de temps à se documenter et à étoffer son univers. J'ai lu quelques avis qui déploraient beaucoup trop de termes techniques et scientifiques, mais je n'ai pas ressenti cette gêne. Bon certes, je fait des études scientifiques donc ça me semble assez familier, mais on donne juste assez de détails pour imaginer correctement les technologies et comment elles fonctionnent sans forcément partir dans des explications compliquées. Non, vraiment, j'ai beaucoup apprécié cet aspect de l'univers.

Au niveau de l'intrigue, on a une explosion d'évènements et de rebondissement au début et à la fin du roman, mais la partie centrale souffrent de quelques longueurs. Il se passe toujours quelque chose, mais cela n'amène pas forcément une progression dans l'histoire et c'est ce qui donne cette sensation de longueur. Je pense qu'il aurait été largement possible de réduire la taille de certains passages, voire d'en couper, d'autant plus que le livre est un gros pavé !

Kira, l'héroïne du roman, ne cesse jamais de se battre malgré toute les merdes qui lui tombent dessus. Elle relègue ses peines au second plan pour se concentrer sur ce qu'elle peut faire et cherche toujours à s'améliorer. Des craintes, elle en a – et qui sont très bien justifiées au cours de l'histoire – malgré tout elle semble toujours se relever. Cependant c'est aussi ce qui la rend un peu froide et distante. Autant dire qu'elle évolue beaucoup entre le début et la fin de ce tome, malheureusement ce n'est pas vraiment le cas des autres personnages. Ils ont tous une personnalité bien approfondie et haute en couleur, pourtant le manque de remise en question et d'évolution les efface un peu de notre esprit.

On en vient donc à ce qui a cruellement manqué pour moi dans ce roman : l'émotion. On se concentre énormément sur l'intrigue et sur l'univers, mais quand une tragédie se produit on passe très vite à autre chose. Peu de scènes sont parvenues à me toucher. J'ai finalement le sentiment qu'on m'a raconté une histoire intéressante, mais que je ne l'ai pas vécu. Et c'est ce qui fait qu'Idéalis manque d'impact.

Accessoirement, l'apparence des aliens ne m'a pas totalement convaincue, mais cela reste une question de goût. Leur développement est néanmoins très intéressant à mettre en comparaison avec les humains.

En résumé, Idéalis propose une histoire pleine de rebondissement avec une univers détaillé et immersif, porté par une héroïne qui ne renonce jamais. Mais elle peine parfois à avancer dans son intrigue et est loin de m'avoir marquée. Tout semblait distant et coulait sur moi sans m'impacter véritablement. Je ne sais pas encore si je lirais la suite : je verrais en fonction du résumé pour comprendre dans quelle direction a décidé de partir l'auteur.
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