Inventer les couleurs

Une histoire touchante comme Gilles Paris sait les écrire.

Merci aux Editions Gallimard

Mon avis :

J'ai été émue par ce petit garçon et son papa, une histoire qui nous montre à quel point nous perdons notre joie de vivre et notre imagination en devenant adulte, que parfois un enfant peut nous montrer la bonne voie et ramener de la couleur dans notre monde.
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Ce qui m'a attiré dans un premier temps dans ce livre c'est la couverture. Elle est tout simplement magnifique. Beaucoup de couleurs et d'émotions. Tout de suite la sensibilité de l'illustratrice se ressent.
Et tout au long de l'album ces illustrations nous éblouissent. C'est vraiment très bien fait. Par contre je trouve que l'ensemble manque de liant. C'est trop simple, trop convenu.
Le texte est du même gabarit. C'est très poétique mais il se passe pas grand chose. Il y a beaucoup de personnages et pas toujours évident de tout assimiler. Pour moi ce n'est pas à la hauteur des illustrations.
Alors Oui ce garçon vit des situations assez compliqués et il relativise beaucoup. Mais Peut être trop.
C'est mignon certes mais pas transcendant. Même pour des écoliers.

Résumé : Hyppolite vit avec son papa à Longjumeau. La vie pourrait être grise, avec un papa qui s'échine entre les quatre murs d'une usine, et l'école où Hyppolite fait l'apprentissage d'une vie avec ses copains Gégé et Fatou. Seulement voilà Hyppolite dessine et les couleurs transfigurent tous ceux qui l'approchent.
Et si un enfant pouvait faire grandir les adultes autour de lui ?

Inventer les couleurs est un album jeunesse publié par Gilles Paris, Aux Editions Gallimard dans leur collection Jeunesse - Giboulées. Cet album très coloré d'une cinquantaine de page est en vente à 11,90€.

Nous suivons donc Hyppolite lors d'une journée ordinaire. Hyppolite est un enfant qui grandit trop vite, qui est confronté à la tristesse du monde adulte. Pourtant, c'est un enfant gai, pleine d'espoir et qui aime par-dessous tout mettre de la couleur partout.

Tout d'abord, il faut faire remarquer la qualité des dessins de cet album : Aline Zalko nous propose des illustrations de multicolores clairsemées tout au long de l'histoire, que j'ai trouvé magnifiques !

J'ai trouvé cette histoire sensible et émouvante. Elle aborde finement et discrète plusieurs thème : le racisme, la séparation, l'alcoolisme, la dépression… Une douleur de l'existence amenée au travers de regard d'enfant.

Un album qui émerveillera les enfants et touchera les plus grands. J'ai passé un excellent moment lecture et je ne peux que vous le recommander !

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Longjumeau: pour Hippolyte, les journées se déclinent entre école, une maman au loin et un papa en demi-teinte. Pourtant Hippolyte refuse la grisaille et se fait une joie de mettre de la couleur autour de lui.

Tout est prétexte à sortir ses crayons et répandre la joie là où elle manque: dans la vie de Jérôme, l'éducateur, dans l'assiette de Fatou à la cantine, dans la maison de ses rêves...


Les dessins d'Hippolyte et son bon sens sans artifice font mouche: un personnage d'enfant dont Gilles Paris a le secret, un héros attachant, tout en tendresse et en humanité.

Rehaussé des jolies illustrations d'Aline Zalko, l'auteur nous offre un univers qui célèbre la différence et prend le parti de la fantaisie. Un duo très réussi que ce premier roman jeunesse, roman qui donne le sourire et, espérons-le, fera boule de neige à travers ses lecteurs, grands ou petits.
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Très jolie histoire écrite pas Gilles Paris qui n'aime rien mieux que de parler de l'enfance. Ses enfants, dont Hyppolite, ont une grande part d'innocence ou d'insouciance bien qu'ils ne vivent pas dans des environnements protégés. C'est sûrement ces deux qualités et un certain optimisme pour ne pas dire un optimisme certain qui les sauvent du monde des adultes voire qui leur permet de mettre de la couleur dedans. Et là, c'est bien de cela qu'il s'agit, Hyppolite, à travers ses dessins tente de mettre de la couleur dans le monde de son papa, abruti par le travail à l'usine et une vie sociale et sentimentale qui frôle le zéro absolu.

Comme d'habitude, Gilles Paris fait preuve d'une grande tendresse et d'une grande humanité. Ses héros peuvent sembler déconnectés de ce monde violent et individualiste, mais s'il sait retirer le positif, l'optimisme et l'espoir qui peuvent faire défaut à beaucoup, il n'élude pas les difficultés des adultes à faire face à la solitude, à l'éducation des enfants, aux fins de mois qui arrivent de plus en plus tôt, à la dépression,... tout est écrit, entre les lignes.

Ce texte est formidablement appuyé par les dessins superbes de Aline Zalko qui joue avec les couleurs. Son trait est figuratif, classique mais ses couleurs beaucoup moins et c'est le contraste que j'ai beaucoup aimé qui renforce le tout, donnant à cette histoire simple une force évidente et, au risque de me répéter, une grosse lueur d'espoir et d'optimisme dans la force des enfants à faire bouger les adultes autour d'eux.
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...Avec une écriture simple et accessible dès 10 ans, l'auteur nous conte cette petite histoire parsemée de magnifiques illustrations dont on ne peut que souligner la finesse du trait. Les couleurs sont intéressantes et nous font voir le monde différemment, à travers les yeux de notre jeune protagoniste. J'ai juste été un peu interpellée quelques fois par les « gros mots » sortis de la bouche des enfants mais à 10 ans, n'est-on pas justement en train de tester les limites du « je peux/je peux pas » ? Un album jeunesse à ne pas manquer, qui nous donne une bonne bouffée d'air frais dans un monde souvent trop fade.
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Hippo vit à Longjumeau avec son père, un peu perdu depuis le départ de sa femme avec le papa de Gégé, le meilleur ami du petit garçon. La vie n'est pas bien facile pour cet homme abandonné qui ne connaît plus que la grisaille de l'usine. Hippo aurait bien besoin du sourire et de la tendresse de son père.

« Les cheveux coiffés par le vent du sommeil« , Papa se lève un peu grognon. Hippo prépare le petit-déjeuner, ramasse les cannettes vides, vide les cendriers. A 7h30, Papa le dépose à l'école.
Hippo aime dessiner, il met de la couleur partout. Il peint la mixité sociale, refuse la tristesse de Jérôme, l'animateur social, oublie la crainte du directeur.

C'est une journée d'école classique avec les bêtises enfantines, les cours qui s'enchaînent, les chouchous des professeurs, les repas de la cantine. Vue dans les yeux d'un enfant qui préfère voir de la couleur là où les choses pourraient être tristes. Jusqu'au retour à la maison, un peu plus tôt aujourd'hui grâce aux bêtises des plus grands.

Les dessins d'Aline Zalko, la tendresse de Gilles Paris montrent combien il faut savoir garder son âme d'enfant pour traverser les tempêtes de la vie. La naïveté de l'enfance permet parfois de voir les choses autrement, le bleu d'un ciel gris, la richesse des couleurs de peaux, la beauté et l'importance d'un sourire d'enfant.

Premier roman jeunesse de Gilles Paris, je me demande si ce petit livre n'est pas à mettre de préférence entre les mains des adultes. le sourire d'un enfant mérite qu'un adulte oublie quelques instants ses peines et ses difficultés. La douceur d'un enfant apaise en retour les blessures des parents.
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Pour son premier livre jeunesse, Gilles PARIS nous entraîne dans le monde insouciant de l'enfance. Disons plutôt que ce devrait être une monde d'insouciance car confrontés aux problèmes des adultes, il n'est pas forcément facile pour les enfants de vivre pleinement cette période. Hippolyte grâce à ses dessins colorés apporte beaucoup à ceux qui l'entourent sans forcément s'en rendre compte. Il a ce gout et ce talent pour embellir par les couleurs. Il aime changer celles du quotidien, celles que l'on ne voit plus, par habitude. Un nouveau regard sur les choses de la vie, comme une thérapie pour aider son père à vaincre son état dépressif et pour apporter gaieté et luminosité au quotidien. Ces copains d'origines différentes ont déjà commencé l'arc en ciel par leurs différentes couleurs de peaux Hyppolite va le continuer, à sa manière.

C'est beau, c'est poétique  plein de tendresse et ça fait du bien. Il faut aussi lire entre les lignes, observer les dessins qui embellissent et apaisent.
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Dans un monde de gris, Hippolyte découvre l'école et la vie avec ses amis..
Dans un monde de gris , Hippolyte redessine le monde, qui en a grand besoin..
Il le dessine carré..puisqu'il ne tourne rond et invente les couleurs qui ensoleillent sa vie..

très jolie petite parenthèse lyrique, et .. que les dessins son beaux.. A lire aux petits, en leur montrant la beauté de la vie, et à faire découvrir aux plus grands aussi

Des illustrations superbes et vives servent cette jolie histoire, pleine de douceur et de tendresse. Par petites touches, Hyppolite nous apprend que l'enfance la plus ordinaire est parfois le lieu secret d'une force extraordinaire. Une jolie lecture à tous les âges.