Papy… Lena me manque horriblement, ai-je fini par dire.
Et puis je me suis mis à pleurer.
Alors papy m’a regardé d’un air sérieux et il m’a dit qu’éprouver le manque de quelqu’un était la sensation de tristesse la plus belle qui existe.
Quand c'est la guerre, tout est inversé : c'est surtout ce qui est interdit qu'il faut faire. (p.92)
- Tu ferais mieux de te rendre utile et d'aller préparer le feu au bord de la mer, espèce de feignasse! hurlait Lena, si fort que même mon pull en tremblait.
-- Je t'en foutrais des "plus jamais", moi ! Ah oui, ça c'est sûr, vous ne recommencez jamais deux fois la même chose. Vous inventez chaque fois des nouvelles bêtises. (p.77)
Jamais il n’aurait fallu avoir inventé les grandes personnes ! Mais c'est vrai quoi, elles emmènent leurs enfants ici, là, comme ça leur chante, alors que les enfants, eux, ne le veulent pas et n'ont pas leur mot à dire.
- Ils ont eu un envol superbe, ça on ne peut pas leur enlever : notre petite voisine a atterri la tête la première dans le bonhomme de neige de Krolla, et notre petit Trille s'est écrasé la figure dans la haie. La poule a voltigé dans les airs et la luge a fait "bang !" contre la façade !
Au final, le papier a ressemblé à ça:
Cherche papa.
Gentillaise exigée.
Ne fera pas l'affaire s'il n'aime pas les enfants.
- Trille n'est pas un homme !
- Je suis quoi alors ?
- T'es un voisin !
Tiens donc, j'ai pensé. Et j'aurais bien aimé qu'elle dise autre chose. Que j'étais un meilleur ami, par exemple.
-- Tu comprends, mon petit Trille, quand on est triste parce que quelqu'un nous manque, ça signifie qu'on aime cette personne. Et il n'y a rien de plus beau qu'aimer quelqu'un. Ceux qui nous manquent, on les porte dans notre coeur. (p.127)
Et maintenant,Léna,tu as un papa.
Et moi,j'ai une meilleure amie,me suis-je dit heureux.
J ' était trop content qu'elle soit en vie,Léna.Comme d'habitude
Inès Pradié 3eme C