1194 - L'Angleterre est sans maître, son roi,
Richard Coeur de Lion, a été fait prisonnier en Autriche, au retour de la croisade....et ce soir là, Quelques cavaliers normands traversent l'immense forêt anglaise qui s'étend entre Doncaster et Sheffield.
Ils sont menés par Aymer, prieur de Jorvaulx et par le chevalier Brian de Guilbert, commandeur de l'ordre des templiers.
Ils se rendent, par la route de Rotherwood, au château de Cédric le saxon.
Ils sont importuns mais nul ne se voit refuser l'accueil à Rotherwood.
Les arrivants sont introduits dans la grande salle.
Lady Rowena brûle d'avoir des nouvelles de Palestine où son frère, renié par son père pour avoir désobéi, est parti se battre.
Au même moment, un étranger sollicite l'hospitalité.
Il se nomme Ysaac d'York. Il est israélite....
Durant le repas, pour un bracelet en or offert par Cédric le saxon, il évoque les noms des chevaliers, premiers en honneur et en courage, qui soutinrent dignement durant la croisade la gloire de l'Angleterre.
Le premier était Richard d'Angleterre, le second le comte de Leicester, le troisième sir Thomas Multon de Guilsland, le quatrième sir Edwin Turneham et le cinquième était un chevalier de moindre réputation....le chevalier
Ivanhoé.
Un tournoi est annoncé pour le lendemain à Ashby.
Le templier Brian de Bois Guilbert lance un défi à cet
Ivanhoé, pourtant absent, que le mystérieux pèlerin israélite relève.....
Sous-titrée "le chevalier à l'armure noire" dans le 25ème numéro du journal "Pilote" où sont publiées, en avril 1960, les deux premières planches, cette flamboyante et superbe aventure est annoncée comme "une adaptation fidèle du roman le plus fameux de Sir
Walter Scott, tirée du texte original et réalisée d'après d'authentiques documents d'époque".
Les dessins sont d'
Antonio Parras.
Le texte est de
Franck Murray, alias Bernard Leroy, plus connu sous le pseudonyme de Fronval et dont le vrai nom est
Jacques Garnier.
De facture et de style très classique, cette magnifique BD réalisée avec talent par deux grands noms du neuvième art, est passionnante.
Elle résonne comme un vieux film de Richard Thorpe, présenté dans une "dernière séance", comme un pur moment de plaisir, presque oublié, revenu du début des années 60 juste pour notre plus grande joie.