AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 568 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très bon roman jeunesse, accessible à tout âge.
L'intrigue est recherchée et poussée.
Roman parlant d'un futur où le désert est infini et où les arbres manquent. Ce livre sensibilise au fait de prendre soins de la nature, et des arbres plus particulièrement.
C'est un livre qui est assez reposant à lire, dans lequel on s'attarde sur des petits éléments de la nature, tel que les fourmis.
À lire
Commenter  J’apprécie          00
La jeune Samaa vit dans le désert avec sa tribu. Les hommes sont ou chasseurs ou négociants. Mais il ne chassent pas et ne négocient pas les animaux, il n'y en a plus dans le désert. Seule l'Ancienne en parle encore, mais il est évident qu'elle est complètement folle. Non, ce que les hommes chassent pendant des jours pour les négocier ensuite dans la ville immense, ce sont des arbres. Samaa voudrait bien les accompagner aussi, mais elle n'a pas le droit. Elle est trop jeune, et de toute façon, c'est une fille. Alors elle les suit en cachette et finit par se perdre dans le désert.
Ce court récit est à la fois initiatique, contemplatif, et surtout, révélateur de notre lien à la nature. Puisse-t-il être inspirant pour ses lecteurs, que je souhaite nombreux, et peut-être qu'un jour, le désert disparaîtra...
Commenter  J’apprécie          120
Quand le désert avance, c'est la vie qui s'en va
Et c'est notre souffrance qui coule entre nos doigts
Dans ces dunes immenses qui donc y survivra ?

Assurément la désobéissante et dégourdie Samaa, 12 ans, fille de chasseur.
Tu dois rester au campement dans le cercle des femmes, les bêtes rodent.
Chasseuse tu voudras, chasseuse tu seras.
Le « bohis » se découvre dans des trous immenses après des lunes de marche.
Brusquement, tu comprendras « l'ancienne ». le peu d'arbres survivants ne peuvent être abattus, même pour leur « bohis » qui permet à la tribu de survivre.
Et surement le désert disparaitra…

Avec cette dystopie estampillée « roman jeunesse », Marie Pavlenko avertit que lorsque tu es dans le désert depuis trop longtemps, tu t'demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut te faire jouer les yeux bandés.
Sans doute à la folie des hommes, « Un géant qui nous aurait abandonné en laissant ses poubelles derrière lui. »

Quand il ne restera plus rien, « lire faisait naitre des choses qui n'était pas là. »
Mais il subsistera toujours une petite graine...



Commenter  J’apprécie          444
J'ai entendu parler de cette autrice par @quefontmesmains. Ayant un crédit audible, j'en ai profité pour télécharger le premier ouvrage que j'ai trouvé, sans lire le résumé.

Je me suis donc laissée porter par le récit, sans aucun à priori, et j'ai été conquise ! Je ne m'attendais pas du tout à ce genre (dystopie). Je ne savais pas non plus que c'était un roman jeunesse.

Bref, j'ai adoré le thème principal de l'écologie. Ce livre est avant tout une belle réflexion sur le comportement humain et sa facilité à scier la branche sur laquelle nous sommes assis.

Samaa est une héroïne comme on les aime : forte, courageuse, faisant fi des traditions et qui veut avant tout atteindre ses rêves (quitte à se mettre en danger).

J'ai tout aimé dans ce livre, que ce soit la plume de Marie Pavlenko, le thème ou l'histoire.

Je recommande ce livre à tous, aux jeunes bien sûr, mais aussi aux moins jeunes et vais de ce pas le glisser entre les mains de ma fille de 13 ans.
Commenter  J’apprécie          20
Samaa vit dans le désert avec une tribu nomade qui traque les derniers arbres pour les abattre et en vendre le bois en ville. Un jour, elle décide de suivre les chasseurs Solas, Kalo et Gwarn partis en quête d'un nouvel arbre à abattre. Cependant, dans le désert, elle les perd et se retrouve seule. Attaquée par une bête sauvage, elle chute dans une trouée et elle se retrouve au pied d'un arbre, la cheville foulée ; elle va apprendre dans cette immobilisation forcée à observer la nature.

Marie Pavlenko est née en 1974 à Lille. Après un master de lettres modernes à l'université Sorbonne-Nouvelle, elle poursuit ses études à l'école supérieure de journalisme de Lille. Après un séjour d'une année en Jordanie, elle s'installe à Paris et exerce le métier de journaliste pendant quinze années. En 2009, elle commence à écrire dans le genre de la fantasy qu'elle affectionne depuis toujours et elle publie ainsi la série le livre de Saskia en 2011 (Le Réveil, L'Épreuve puis Enkidare) puis La fille-sortilège en 2013 chez le Pré aux Clercs dans la collection Pandore - prix Elbakin 2013 du meilleur roman fantasy pour la jeunesse et enfin la série Marjane en 2015 (La Crypte puis le Serment) chez PKJ.
En 2019, elle enchaîne les romans adolescents chez Flammarion, Je suis ton soleil en 2017, Un si petit oiseau en 2019 - prix Babelio du meilleur roman Jeune adulte et prix 15/17 à la foire du livre de Brive, Et le désert disparaîtra en 2020 - grand prix de la Société des gens de lettres du roman pour la jeunesse et prix Libbylit délivré par l'International Board on Books for Young People dans la catégorie roman adolescent -, Un été avec Albert en 2021.
Elle publie aussi les séries Zombies zarbis avec Carole Trebor chez Flammarion (Panique au cimetière ! puis Rien ne va plus ! puis Un pour tous, tous pour eux !).
Elle a aussi publié deux romans en littérature générale, La mort est une femme comme les autres chez Pygmalion en 2015 et Bientôt minuit chez Flammarion en 2021.
Marie Pavlenko vit entre la région parisienne et les montagnes cévenoles. Elle compose depuis plus de dix ans une oeuvre originale, pour tous les publics et sous une diversité de formes, où s'articulent les thèmes de la métamorphose, de l'altérité, des liens tissés avec le vivant. Drôles, foutraques, poétiques ou tragiques, ses textes sont marqués par son engagement pour les droits des femmes et de la nature sauvage, et mettent en scène des personnages en marge, fragiles, obstinés, résilients.
Saluée par de nombreuses distinctions, dont le Grand prix de la Société des gens de lettres en 2020, Marie Pavlenko est traduite dans une quinzaine de langues.” source : Marie Pavlenko

Ce roman dystopique décrit un monde aride dans lequel le désert a conquis tout le territoire. La vie est devenue totalement artificielle, la nourriture se compose de barres protéinées, l'eau est devenue une production gélifiée et il faut régulièrement respirer à une bouteille d'oxygène pour survivre. L'héroïne vit dans une tribu nomade et elle semble croire à tous les préceptes de sa communauté quand bien même une vieille femme a gardé le souvenir du monde d'avant. Évidemment, l'héroïne, dans son périple initiatique, va devoir apprendre à forger ses propres connaissances, remettre en cause l'éducation qu'elle a reçue et s'opposer à sa communauté pour sauver à son échelle son monde.
Marie Pavlenko nous livre une fable écologique sous une forme de robinsonnade poétique. Tout le roman se déroule dans une trouée dans laquelle l'héroïne vit seule au pied d'un arbre. Elle apprend à découvrir le monde par une observation patiente et attentive.
La langue est sèche, loin des récits habituels de Marie Pavlenko, ancrés dans le monde contemporain. Les phrases sont courtes, emportées, se succèdent les unes aux autres sans lien. Il y a un rythme rapide, comme une urgence à dire et à lire puisque le récit est mis en abyme, c'est le livre lu par un garçon à sa communauté qui, aujourd'hui, sauve les arbres.
Commenter  J’apprécie          181
Ce roman jeunesse (catalogué à partir de 12-13 ans) raconte un monde où l'eau existe sous forme gélifiée, les barres énergétiques sont seule source de nourriture, où les bouteilles d'oxygène sont nécessaires pour respirer dans le désert.

L'Ancienne parle de choses de l'ancien monde, semblant invraisemblable pour ses congénères. Et Samaa, jeune fille désobéissant à l'ordre établi, se perd en suivant les chasseurs et fait une rencontre qui changera sa vie à tout jamais.

Je ne savais pas en lisant ce livre que c'était un roman jeunesse, et c'est très bien, car c'est une agréable lecture pour adultes aussi. J'ai beaucoup aimé cette dystopie racontée sous forme de conte, et récit d'aventures aussi, car on veut connaître le destin de Samaa page après page. Jolie lecture.
Commenter  J’apprécie          30
"Et le désert disparaîtra", c'est d'abord le souvenir d'une lecture commune de mes copinautes, réactivé récemment par un échange avec Cekankonvaou.
Des avis très différents qui m'ont donné envie de me forger le mien, et d'en profiter pour découvrir le travail de Marie Pavlenko.

Je comprends que l'on puisse être rebuté par le style sec et le discours alarmiste de ce roman. Mais il me semble que c'est justement l'objectif de l'auteure : envisager le pire pour inciter à protéger un environnement malmené.
La rudesse de la langue correspond à celle du quotidien de Samaa, fille orpheline de père élevée dans une tribu nomade du désert. Car ce peuple est contraint de revenir à une organisation archaïque pour survivre en milieu hostile. Femmes confinées au campement, hommes seuls responsables de la subsistance des habitants, vieillards offerts en pâture aux bêtes sauvages. Un futur peu enthousiasmant !

Marie Pavlenko sait aussi glisser de la poésie et de l'espoir quand elle aborde l'apprentissage de la lecture par son héroïne ou sa découverte d'un nouvel environnement. J'ai beaucoup aimé le choix du livre chéri par Samaa et le jeu sur l'orthographe des éléments oubliés. Car le temps altère forcément le nom de choses disparues.

Si le discours de "Et le désert disparaîtra" est un brin appuyé et aurait peut-être gagné en finesse en développant un second personnage (Kalo par exemple) c'est aussi une lecture riche en promesses qui m'a donné envie de poursuivre ma découverte de l'univers de cette auteure.
Commenter  J’apprécie          120
📚Samaa est une jeune fille audacieuse et entêtée. Elle vit dans une tribu au milieu du désert avec sa mère. Dans ce monde, la nature a quasiment disparu. Les animaux sont rares, de même que l'eau et les plantes.

🖊Le récit de Marie Pavlenko est à la croisée de la fable écologique, du roman d'anticipation et du texte poétique. Son écriture simple et forte procure, à certains moments, une intense sensation de calme et de paix, et à d'autres concentre des questionnements et des réflexions sur notre place dans la Nature et notre rapport à elle, tellement mis à mal.

C'est une parenthèse sensible et engagée qui encourage à défendre les arbres et à repenser notre place d'humains dans le monde vivant.

Une lecture nécessaire donc.

👩chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/et-le-d..
Commenter  J’apprécie          30
Samaa et les siens vivent dans un monde hors du temps, probablement post-apocalyptique ou qui fait en tous cas sinistrement écho au changement climatique. Dans un vaste désert hostile, les chasseurs, exclusivement des hommes, nomadisent à la recherche des tous derniers arbres, devenus rarissimes et terriblement convoités. Désobéissant aux règles, Samaa suit la troupe, mais se perd (pour mieux se trouver).

Mi-conte initiatique mi-fable écologique, une belle histoire, très poétique, pour un message plein d'espoir, bien que les personnages / certains aspects du récit manquent un peu de profondeur (mais c'est sans doute le genre assez "parabole" qui le veut).
Commenter  J’apprécie          20
J'adore le style de Marie Pavlenko et j'ai encore pris beaucoup de plaisir à lire ce roman.

Deux sujets très intéressants sont abordés dans ce livre : l'écologie et l'égalité. Quelle est la place de la femme dans une société où la chasse est réservée aux hommes ? On suit les aventures de Samaa qui se bat pour réaliser son plus grand rêve : devenir chasseuse. A travers son périple elle en apprend beaucoup sur la place de la biodiversité dans un monde où il n'y en a presque plus.

Rapide et agréable à lire, c'est une belle surprise
Commenter  J’apprécie          00





Lecteurs (1216) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur "Et le désert disparaitra" par Elise G.

Qui est le personnage principal ?

Tewida
Samaa
Solas
Naïa

10 questions
87 lecteurs ont répondu
Thème : Et le désert disparaîtra de Marie PavlenkoCréer un quiz sur ce livre

{* *}