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4,12

sur 562 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sympathique roman post-apocalyptique pour la jeunesse. Une jeune héroïne de 12 ans décide de partir sur les traces des "chasseurs d'arbres" de sa tribu? C'est ainsi qu'elle va découvrir une infime partie du monde d'avant, avant le désert, avant l'oxygène en bouteilles et l'eau en perles solides...
Rien de franchement nouveau dans le traitement du sujet, mais un bon rythme, une narratrice attachante, et surtout un style très soigné, qui rend ce roman agréable à lire, à tout âge.
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Il est un monde où quasiment tout est recouvert par le sable. Les hommes vivent soit dans une grande mégalopole ou soit sont devenus nomades où ils chassent les arbres. Car dans ce monde, le bois est un matériau qui se revend cher et permet à toute la communauté de survivre sur plusieurs lune.
Samaa veut olus que tout être chasseur d'arbres mais elle est une fille, sa place n'est pas là. Mais elle va braver l'interdit. Cela risque de lui être fatal.

L'autrice nous emmène dans un monde qui pourrait devenir le notre, où quasiment tout à disparu, où les animaux et végétaux sont quasi inconnus des humains. Ce roman est une ode à la préservation de notre nature qui foisonne de vie.
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Mince alors, je m'attendais au récit de la fin d'un monde, et je me retrouve avec une fable riche, engagée, à la fois cruelle et belle, apportant son lot de noblesse, de bêtises et d'espoir.
Mais les deux ne sont pas incompatibles après tout.
La Vie se moque du Destin. Il suffit d'un peu de bon sens, d'écoute et d'éducation pour changer les choses, un peu de volonté pour amorcer un changement.
Ce récit ne peut pas laisser indifférent. Il bouscule. Il respire. Il est vrai.
Je recommande, je promeut, je vais l'offrir. Et en plus il se lit vite ! Pourquoi se priver ?
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3,5 étoiles
J'accroche toujours autant à la plume de Marie Pavlenko.

Et le désert disparaîtra est un petit roman post apocalyptique (je trouve) qui se lit rapidement et facilement.
Il ne faut pas s'attendre ici à des personnages extraordinaires et une histoire pleine d'actions, ce n'est pas le but du livre. C'est également très différent des livres de Marie Pavlenko que j'ai lus précédemment.Et le désert disparaîtra est assez contemplatif, avec une narration "saccadée". C'est un petit conte écologique, joliment écrit, et qui vaut le détour.
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Un roman court et contemplatif qui délivre un message écologique fort. L'auteure remet en question ce qui nous semble immuable à travers une héroïne charismatique. ‬
‪Plutôt cool, ça se lit vite, une belle petite leçon et l'idée du marque-page à planter est absolument GÉNIALE.
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Fable écologique ou conte apocalyptique, Et le désert disparaîtra nous plonge dans un univers pas si éloigné du nôtre où règne en maître un désert aride sans fin. Une oeuvre jeunesse intéressante grâce aux thèmes qu'elle développe mais qui n'en reste pas moins relativement prévisible. Ainsi, et même si la thématique écologique est importante et plutôt bien menée, l'ensemble s'enlise un peu dans des considérations convenues. La jeune Samaa, rebelle à sa condition, fait l'expérience de la vie et de l'importance de la préservation des espèces alors même que l'Ancienne de son village la persuade qu'elle peut accomplir son destin…
Une oeuvre jeunesse qui aurait certainement mérité plus d'ampleur et des personnages moins attendus.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Ce roman est vraiment bouleversant dans le message qui est délivré. Etant très portée par l'écologie, j'avoue avoir eu forcément un petit sourire en découvrant l'aspect philosophique t préventif d"Et un jour le désert disparaîtra. "

Toutefois, durant les cinquante premières pages, j'ai vraiment eu dû mal à me plonger dans l'histoire. J'étais ennuyée, pas du tout intéressée par le monde désertique que Marie Pavlenko décrivait, pourtant avec brios. C'était comme si je restais hermétique au monde décrit, et, en tant que lectrice, c'est une situation plutôt frustrante.

Nous évoluons au côté de Samaa, jeune fille de douze ans, ce qui est assez rare d'avoir une héroïne si jeune. Mais son jeune âge ne m'a pas dérangée dans l'ensemble, même si, parfois, j'avoue, son côté enfantin et téméraire me tapait un peu sur le système.

Nous la suivons, elle qui reste de devenir une chasseuse, sorte de "tueuse d'arbres" si l'on veut être plus explicite.

Nous voyons son évolution d'esprit, on la voit mûrir et la fin m'a franchement brisée le coeur (avant d'avoir l'histoire quelques siècles plus tard), mais on se rend vraiment compte de la mentalité des hommes.

D'ailleurs, j'aurais aimé une fin à peine plus approfondie, tout est trop rapide. On passe d'une situation qui dure depuis des centaines de page, à une autre en un fragment de seconde. J'avoue que cela a été beaucoup trop brutale pour moi, et c'est certainement ce que je reproche le plus à ce livre.

Je l'ai aimé, je le conseille, mais il ne rattrape pas "Je suis ton soleil" dans mon coeur.
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Une épopée écologique aux airs de conte…

Et le désert disparaîtra est un roman jeunesse basé sur une jeune fille de 12 ans, Samaa, qui se perd dans le désert… Son destin peut tout changer pour tout le monde…

J'étais très attirée par ce roman jeunesse sur l'écologie, cependant, je pense que l'on en trouve peut-être un peu trop ces derniers temps, ça devient clairement le sujet à traiter et on finit par les enchaîner. le récit a des airs de roman post-apocalyptique car la Terre est recouverte par un désert infernal et les arbres sont chassés. Les animaux ont presque disparus et les humais font ce qu'ils peuvent pour survivre… J'ai bien aimé la vision de Marie Pavlenko et j'avoue avoir retrouvé sa plume avec plaisir. J'avais énormément aimé Je suis ton soleil et j'étais donc très enthousiaste en commençant ma lecture.

Peut-être ai-je déjà trop lu ce sujet dans les romans jeunesses/young adult actuels ? Celui qui me reste d'ailleurs encore en tête est Mers Mortes d'Aurélie Wellenstein qui est un véritable petit bijou !

Dans Et le désert disparaîtra, je n'ai été intéressée que par la toute fin, la conclusion, l'épilogue. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire à mon plus grand dam et j'ai simplement apprécié la conclusion que j'attendais depuis le début. le roman prend des airs de contes sans la dimension onirique que j'avais imaginée. On se retrouve face à une aventure sans action, sans grand suspense avec des longueurs importantes malgré les paragraphes courts, ce qui donne au récit une lenteur qui a été assez terrible pour moi.

Le personnage principal m'a souvent agacé au départ, mais c'est clairement voulu et futé : Samaa représente aussi une société actuelle qui ne s'interroge pas, ne remet rien en question et pense mieux savoir que ses aînés en continuant dans sa bêtise. Marie Pavlenko nous montre habilement vers quel destin funeste nous nous dirigeons à nous entêter dans nos pratiques meurtrières au détriment d'une nature qui ne nous supporte déjà plus en l'imageant avec une enfant de 12 ans entêtée. J'ai trouvé l'image très forte et l'ai vraiment apprécié. L'auteure nous montre aussi que rien n'est fini et que l'on peut encore faire quelque chose, que l'on peut encore tout faire pour ne pas en arriver là et changer notre façon de vivre. Elle nous montre que ça ne sera pas simple, mais que ça n'est pas impossible. Ce message-là m'a énormément plu, j'ai adoré le fait de le transposer dans une sorte de conte d'aventure. Cependant, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez d'action et me suis un peu ennuyée dans ma lecture. Je m'attendais à autre chose.

Et le désert disparaîtra est un roman au message écologique essentiel, important ; mais j'ai trouvé qu'il manquait d'action, de peps. J'y ai vu de grandes longueurs malgré les paragraphes pourtant courts. J'ai cependant été totalement séduite par la conclusion, l'épilogue et le message véhiculé : tout peut encore évoluer dans le bon sens si les mentalités évoluent et si l'on y met les moyens. Pourtant, je n'ai malheureusement pas réussi à rentrer dans le récit avant la fin et sa conclusion…
Lien : http://vibrationlitteraire.c..
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Spoilers.

Un peu déçue de ce roman dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à me plonger. J'ai été principalement déroutée par le choix de l'auteure de placer les personnages dans un Après qui est une rupture avec le passé, pas seulement d'un point de vue climatique (vie dans le désert, biotechnologies, réchauffement climatique) mais aussi une rupture avec tout l'héritage de l'humanité, les savoir faire, les connaissances...

Je n'ai pas été convaincue par cet univers, comme si les Hommes avaient perdu tout le progrès effectué depuis des millénaires et avaient régressé à l'âge préhistorique. Pourquoi pas, l'idée est intéressante, car rien n'est acquis ! Mais quand même, ça me paraît un peu gros par moments et très maladroit : ils ne connaissent plus certains mots (bois, insectes, rivière...), ignorent des phénomènes pourtant basiques à observer (l'arbre est le centre d'un écosystème)... On apprend que les livres ont disparu. Les hommes du désert n'ont plus accès à la technologie avancée, à l'électricité, alors qu'à la grande ville, si. Ils ont néanmoins de l'eau gélifiée, des bouteilles d'oxygène pour respirer dans cette atmosphère saturée. La cohabitation entre ces deux réalités est mal représentée je trouve, les deux environnements ne forment pas un ensemble cohérent.

Au-delà de ça, j'ai eu du mal à m'attacher à l'héroïne, Samaa, qui est très enfantine, malgré ses aspirations à devenir chasseuse. Dans ce monde post-apocalyptique, les femmes ont perdu beaucoup de leurs libertés et sont de nouveau cantonnées au foyer, aux tâches domestiques, mais Samaa ne veut pas de ce destin. C'est un angle qui sert de point de départ à l'histoire mais qui est délaissé par la suite.

Le scénario est assez audacieux dans le sens où très vite Samaa se retrouve toute seule, coincée dans un trou, avec pour seule compagnie l'arbre, la bête aux huit yeux, la rivière. Au fil des pages, on la voit organiser sa survie, lutter contre la faim, la soif, la solitude, essayer des choses, et peu à peu retrouver les gestes anciens perdus : tresser une corde, boire l'eau de la rivière, s'abriter à l'ombre de l'arbre, grimper aux branches, manger des algues... L'idée est belle mais malheureusement frôle parfois le ridicule, sans parler des réactions de Samaa très... simplistes qui viennent accentuer la gêne.

Mais j'aime bien les récits de survie donc je me suis prise au récit, me demandant comment Samaa allait s'en sortir. Un peu déçue de constater qu'elle va être sauvée par les hommes partis chasser, mais l'auteure était bien obligée car leur arrivée provoque une scène assez choquante et émouvante, bien réussie : ils abattent l'arbre Naïa, malmènent Temuda (la bestiole) que Samaa défend dans une sorte de folie violente. Une scène qui marque !

La fin est expédiée, un happy-end où les hommes enfin retrouvent le sens de la nature, etc. etc. grâce à Samaa qui a planté la graine de l'arbre et suivi les recommandations de l'Ancienne.

Il y avait du potentiel dans cette histoire mais il y a trop de faiblesses et maladresses, dommage.
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Ce roman d'anticipation présente notre monde devenu un désert avec une absence quasi totale d'animaux, de végétation et d'eau.
Samaa, jeune fille de 12 ans, vit dans une tribu nomade qui tire ses richesses de la chasse aux arbres ! Les chasseurs, tous des hommes, les traquent dans des trouées où leur bois est débité puis vendu en ville contre des denrées transformées qui permettent à la tribu de survivre de longs mois. L'enfant est chargée de nourrir l'Ancienne, une très vieille femme, qui évoque sans cesse les souvenirs anciens de forêts luxuriantes, animaux foisonnants et plantes nourricières qui ont complètement disparu par la faute des hommes. Elle s'insurge contre les chasseurs, les exhortant à vénérer les arbres plutôt que les couper, eux seuls ayant le pouvoir de ramener la prospérité sur leurs terres arides.
Interdite de chasse, car c'est une fille, Samaa décide un jour de suivre les chasseurs, de loin. Elle finit par les perdre et suite à une tempête, chute, à bout de forces, au fond d'une trouée. La fillette découvre un arbre debout et majestueux pour la première fois. Elle découvre cet organisme qui grouille de vie, d'insectes, de feuilles, d'écorce, de graines, d'eau et qui va lui sauver la vie. Une conscience écologique s'éveille en elle et permettra à son peuple de retrouver l'élan vital.
L'écriture de Marie PAVLENKO est délicate et poétique pour décrire émotions, sensations et ressentis de son héroïne.Le séquençage en paragraphes courts ou longs donne un rythme particulier à ce récit féministe et écologique, riche d'espérance en l'avenir.
C'est à la fois un récit initiatique et une ode à l'urgence de préserver la nature et ses ressources.
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