Citations sur L'histoire secrète, tome 5 : 1666 (18)
- Foutre dieu, y'a du monde au balcon
- C'est bien une remarque de Français...
- si vous aviez pu m’en dire davantage sur ces oculus, et d’abord pourquoi ont-ils les yeux cousus ?
- pas seulement les yeux, tous les orifices.
- heu... vraiment tous ?
- absolument tous, les 8 que mère nature nous a donnés. De cette façon aucun élément extérieur ne peut s’introduire dans leurs corps ou dans leur esprit, du moins ce qu’il en reste.
- Votre sœur est partie ?
-Oui. Vous être déçu, Soubise ?
- Ma foi… Vous savez que Newton a trouvé une jeune pensionnaire du club, il l’a sauvée de l’incendie, depuis ils ne se quittent plus… Et la pierre noire ?
- Au moins, cette aventure aura été profitable à quelqu’un. Le fragment de Raleigh est en lieu sûr. Même si les moins sont toujours sen possession de celui qu’ils ont volé à ma sœur, il ne leur servira à rien sans l’autre moitié… Mais il y a plus grave… Notre magie a fini par enchanter le monde entier, qui sait ce qu’un marin peut rapporter d’Afrique ou d’Asie désormais ???
L’Invincible Armada fut bientôt en vue des falaises de Douvres… A portée des capitaines sorciers de la Reine Vierge… Erlin, Dee et Hawking lâchèrent leurs chiens de mer… Les artilleurs anglais ne surent jamais pourquoi leurs boulets de fer étaient gravés de signes étranges… Mais seul le résultat comptait et contre toute attente, la flotte fut détruite ! Une effroyable tempête venue d’on ne sait où fit le reste…
- Cet homme, bien qu’il ne soit, je vous l’accorde, qu’une crapule qui ne pense qu’avec sa queue, est sous protection royale. Je suis désolé…
- Pas moi. Mon allégeance va à Cromwell, le roi n’est qu’un tyran, vous comprendrez que votre protection ne me fait ni chaud ni froid…
- Alors peut-être qu’une petite démonstration pratique à propos de chaud et de froid…
- Le roi s’entoure de sorciers et de nécromanciens, qu’ils soient maudits, vous en premier !
- Confidence pour confidence, c’est sans doute déjà fait… Mais on finit par s’y habituer…
- Docteur Dee ! Quelle est donc cette humeur morose ?
- Les vieilles personnes ont ce genre d’humeur ; les vieux serviteurs aussi !
- Mais qu’est-ce que vous racontez ? Vous êtes mon ami, Dee, comment pouvez-vous en doutez ?!
- Un ami vient en aide à son ami… Il partage avec lui ses joies et ses peines, le poids des ans comme le souffle de la jeunesse !
- Ainsi, c’est encore ça… Non, Docteur, nous en avons déjà parlé, je ne peux pas…
- Vous voyez bien ! On ne partage pas la jeunesse éternelle avec un serviteur !
- Cher Isaac, pardonnez-moi cette invitation cavalière, je vais avoir besoin de vos services ! Où en êtes-vous de vos recherches sur la lumière ?
- Les dernières expériences sont concluantes. Soubise en fera foi, le Docteur Dee avait raison !
- Merde, Newton, quel diplomate !
- En effet Dee était un grand savant, et bien d’autres choses encore
- C’est ce que prétendait Marlowe.
- Pardon ?
- On dit que Marlowe s’inspira du Docteur Dee pour Faust, sauf que…
- Sauf que Marlowe était un con… Antisémite de surcroît ! Il s’est bien inspiré de Dee mais il a tout mélangé. La vérité, c’est que c’est le diable qui a refusé le pacte !
- Docteur John Dee, misérable traître !
- Traître ! Qui a trahi l’autre ? Je vous ai supplié de partager le secret de l’immortalité ! Lorsqu’on refuse de partager ses richesses avec son ami, n’est-ce pas là, la vrai trahison ??
- C’est justement parce que vous étiez mon ami que je n’ai pas voulu vous charger d’un tel fardeau…
- Soubise, inutile de choisir entre la bourse ou la vie, votre bourse vous venez de la vider… Et votre vie je vais la prendre !
- Un assassin lettré, quelle aubaine !
My Lord ! On ne frappe pas une femme, pas même la sienne ! Vous allez voir que ça va vous porter malheur…