Citations sur L'histoire secrète, tome 5 : 1666 (18)
- Docteur Dee ! Quelle est donc cette humeur morose ?
- Les vieilles personnes ont ce genre d’humeur ; les vieux serviteurs aussi !
- Mais qu’est-ce que vous racontez ? Vous êtes mon ami, Dee, comment pouvez-vous en doutez ?!
- Un ami vient en aide à son ami… Il partage avec lui ses joies et ses peines, le poids des ans comme le souffle de la jeunesse !
- Ainsi, c’est encore ça… Non, Docteur, nous en avons déjà parlé, je ne peux pas…
- Vous voyez bien ! On ne partage pas la jeunesse éternelle avec un serviteur !
- Le Hell Fire se vante de fournir toutes sortes de plaisirs aux gentlemen ayant de quoi payer… On dit même que des extrémistes protestants payent pour fouetter des nonnes dans les caves de l’établissement.
- Où trouvent-ils des nonnes ?
- Isaac, pour l’amour du ciel, ne soyez pas si naïf ! Avec 50 guinées, notre ami Jack peut nous fournir tout un monastère ! Et pour moins que ça… les faubourgs regorgent de candidates…
- Docteur John Dee, misérable traître !
- Traître ! Qui a trahi l’autre ? Je vous ai supplié de partager le secret de l’immortalité ! Lorsqu’on refuse de partager ses richesses avec son ami, n’est-ce pas là, la vrai trahison ??
- C’est justement parce que vous étiez mon ami que je n’ai pas voulu vous charger d’un tel fardeau…
- Soubise, inutile de choisir entre la bourse ou la vie, votre bourse vous venez de la vider… Et votre vie je vais la prendre !
- Un assassin lettré, quelle aubaine !
- Vous avez entendu, vous avez entendu ? Qu’est-ce que ça peut être ? Aucun humain ne peut crier comme ça !
- Si, si on lui fait très mal…
- J’ai toujours été dans votre camp !
- Sauf lorsque que vous étiez avec les Écossais de Monk.
- Une erreur de jeunesse… Les Têtes Rondes n’étaient pas tellement plus sympathiques !
- Oui, mais ils ont été vainqueurs.
- C’est justement ce qui les a rendus sympathiques
- La loi interdit les jeux de hasard !
- Le Lord Protecteur Cromwell est mort, t’as pas vu sa tête en venant ? On peut jouer aux dés et forniquer comme des boucs sans se retrouver au bout d’une corde ! D’ailleurs notre bon roi ne se gêne pas pour donner l’exemple !!! Allez, lance…
- Cet homme, bien qu’il ne soit, je vous l’accorde, qu’une crapule qui ne pense qu’avec sa queue, est sous protection royale. Je suis désolé…
- Pas moi. Mon allégeance va à Cromwell, le roi n’est qu’un tyran, vous comprendrez que votre protection ne me fait ni chaud ni froid…
- Alors peut-être qu’une petite démonstration pratique à propos de chaud et de froid…
- Le roi s’entoure de sorciers et de nécromanciens, qu’ils soient maudits, vous en premier !
- Confidence pour confidence, c’est sans doute déjà fait… Mais on finit par s’y habituer…
- Cher Isaac, pardonnez-moi cette invitation cavalière, je vais avoir besoin de vos services ! Où en êtes-vous de vos recherches sur la lumière ?
- Les dernières expériences sont concluantes. Soubise en fera foi, le Docteur Dee avait raison !
- Merde, Newton, quel diplomate !
- En effet Dee était un grand savant, et bien d’autres choses encore
- C’est ce que prétendait Marlowe.
- Pardon ?
- On dit que Marlowe s’inspira du Docteur Dee pour Faust, sauf que…
- Sauf que Marlowe était un con… Antisémite de surcroît ! Il s’est bien inspiré de Dee mais il a tout mélangé. La vérité, c’est que c’est le diable qui a refusé le pacte !
My Lord ! On ne frappe pas une femme, pas même la sienne ! Vous allez voir que ça va vous porter malheur…