Citations sur La loi de la jungle : L'agressivité chez les plantes, l.. (16)
Nous voulons être débarrassés des violences qui nous gênent, qui portent tort à nos intérêts; mais nous avons une certaine compréhension pour les violences qui ne nous gênent pas et qui sont plutôt de nature à servir nos intérêts
Il faudra beaucoup de temps, beaucoup d'intelligence et beaucoup de cœur pour hisser l'humanité jusqu'à la reconnaissance d'une morale universelle, d'un code de valeurs communément admises dont les droits de l'homme constituent une première ébauche et qui, sans mettre à mal l'irréductible liberté de conscience, nous permettra de relire et de conformer nos propres comportements à l'aune de ces valeurs. Ainsi passerions-nous de l'amour de nos traditions (ce qui nous distingue) à la tradition de l'amour (ce qui nous unit).
(p121)
Le sport apparaît ainsi comme un des moyens les plus puissants de détourner l'agressivité guerrière des peuples et des nations.
Mais un parasite n'est pas un prédateur Le prédateur choisit sa proie et la dévore : il vit sur un capital qu'il dilapide. Le parasite vise au contraire à maintenir son hôte en vie : il se contente de prélever les intérêts sans toucher au capital, et ne tue pas la poule aux œufs d'or !
"En matière de parasitisme (animal) comme dans les administrations, l'adage bien connu se justifie parfaitement: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?" (p.102)
"Aimez-vous les uns les autres", mais en donnant ici au verbe "aimer" l'acceptation qu'il a dans des expressions comme "aimer la chair fraiche" ou "aimer les desserts". (p.118)
(au sujet des poissons vivant en bancs en haute mer, sans hièrarchie et sans chef - un chercheur a décérébré un poisson =>)
"Décérébré, il n'a plus du tout sa tête à lui.
Pis encore: ici le chef n'est pas le plus malin, ni le plus fort; on se risquerait même à penser qu'il est le plus bête, puisqu'il n'a plus de cerveau !
A méditer..." (p.131)
"En ce sens, l'humanité sans culture est proprement inimaginable.
Ce qui, dans les phénomènes de bandes, frappe d'entrée, c'est d'ailleurs l'évanescence de toute culture.
A moins que l'usage du verlan et le port de la casquette américaine, visière tournée vers l'arrière, ne soient les signes d'une contre-culture dont le seul référent serait de défier la société, ses lois et ses normes" (p.221)
"Le sport apparaît ainsi comme un des moyens les plus puissants de détourner l'agressivité guerrière des peuples et des nations.
La combativité demeure, l'émulation est sublimée, l'agressivité se décharge de manière toute symbolique: c'est une catharsis." (p.239)
"Ce frisson sacré apparaît à l'éthologue comme un reliquat d'une réaction végétative préhumaine: "le hérissement de la fourrure que nous avons perdue.." (sic) !
C'est le frisson du patriote lorsque le drapeau est hissé et que retentit l'hymme national" (p.244)