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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"La vraie monstruosité n'est pas celle qui se voit.

D'une union maudite naquirent des êtres singuliers.

Voici leur histoire : leurs joies, leurs peines.

Découvrez le destin d'une famille réellement extraordinaire."

***

Victoria Appenzell est la narratrice. Elle dédie son récit à sa grand-mère, Eugénie. Victoria ne l'a pas connu, la seule chose qu'elle sait est qu'elle lui ressemble beaucoup.

Son trésor se limite à une boîte remplie de photographies et de lettres avec un mot à l'intérieur "pour que tu connaisses ta famille."

Et c'est comme cela que Victoria retrace l'arbre généalogique des siens. On découvre alors avec elle, une famille différente et exceptionnelle.

***

A l'origine, les Appenzell sont une famille renommée de banquiers. Ils vivent dans un grand manoir et reçoivent une éducation stricte, digne de leur rang. Cependant, il y a une ombre au tableau. Il s'agit de Charles, l'arrière grand-père de Victoria. Il est défiguré et doit porter un masque pour que personne ne voit son visage. Ses sorties sont surveillées. Mais, un soir, sans rien dire, il se rend tout seul au cirque. Là-bas, il rencontre celle qui deviendra sa femme. Plus tard, ils se marieront et auront plusieurs enfants.

C'est ainsi qu'Eugénie nait avec un particularité.

***

Quelle belle lecture originale. le texte est rédigé avec une écriture ancienne, sur du papier jauni et dont les photographies illustrant l'ouvrage sont dessinées dans un style ancien, en noir et blanc.

J'ai beaucoup aimé le graphisme, réalisé avec soin, reflétant beaucoup de douceur. La couverture est magnifique dans un style cuir noir avec dorures.

L'histoire est très belle et le coup de crayon de Benjamin Lacombe est toujours aussi beau.

Un livre magnifique.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Je ne suis jamais déçue par les illustrations de Benjamin Lacombe et cet album confirme son talent. Je découvre le scénariste Sébastien Perez et sa subtilité. Je ne saurais pourtant affirmer que ce livre plaise aux enfants car il n'y a pas de véritable histoire et moins encore d'action. En tant qu'adulte j'y adhère à cent pour cent.
La petite Victoria hérite de sa grand-mère, à sa naissance d'une boite remplie de photographies et de lettres " pour que tu connaisses ta famille ".
Ainsi,page après page nous rencontrons un membre de cette famille: un texte court retraçant synthetiquement son histoire et une gravure le représentant.
Chacun à une particularité physique qui pourrait le désigner souvent comme un monstre. Pourtant,sous la plume et le pinceau des auteurs tout n'est que beauté et atout. Les monstres n'arrivent qu'à la dernière page. Leur apparence ne révélerait aucune "anomalie" si leur costume ne dévoilait qu'ils sont nazies...
Il y a très peu de couleurs dans l'album,plutôt des tons sépia, ce qui ne retire rien à la splendeur des dessins . Plutôt qu'une leçon de morale sur la tolérance cet album est une incitation implicite mais puissante à modifier notre regard sur ce qui nous est étranger.
Seulement quatre étoiles du fait de mon incertitude suant à son adaptation pour des enfants.
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Reçu en cadeau l'an passé à Noël, j'attendais le bon moment pour le lire et quel meilleur moment que cet automne. Sébastien Perez et Benjamin Lacombe, c'est l'un de mes duos chouchous de la littérature jeunesse et cet album ne me fera pas croire le contraire. Ils surprennent une fois de plus, avec un album de saison à la mode Freaks !

J'ai adoré le concept et l'objet-livre qui surfe aussi sur la vague de Miss Peregrine en exploitant de vieille photos de bêtes de foire ou encore The Umbrella Academy un peu dans l'ambiance parfois, ce qui ne me surprend pas vu le goût pour le fantastique de chacun d'eux.

Aux côtés de ces deux auteurs en parfaite symbiose, on découvre la riche et poignante histoire d'une famille atypique où chacun a une particularité mais celle-ci étant physique elle se voit assurément et entache leur relation au monde extérieur. C'est donc évidemment une belle ode à la différence mais aussi à l'amour familial.

J'ai adoré découvrir chacun des membres de cette famille hors norme lors de brefs instants de vie dans un décor gothique à souhait, rappelant aussi une certaine littérature classique américaine. Leur arbre généalogique est riche en surprise et si c'est totalement surréaliste, l'effet est réussi. On admire le courage de ces personnalités atypiques, tout comme on a un peu pitié d'eux et de leurs particularités, sauf quand on s'émerveille de leur beauté poétique. J'ai ainsi adoré la matriarche Eugénie, une femme de poigne, qui a su diriger toute cette petite famille dans les bons et mauvais moments. Mais j'ai également été touchée par l'une de ses filles voulant retrouver une vie normale, car cela peut se comprendre.

Ce superbe objet livre et donc aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur. Je n'en attendais pas moins de ce célèbre duo. C'est donc l'album parfait pour la saison !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Un étonnant album... pour mon grand plaisir!
La photo sur la fiche babelio ne lui rend pas hélas honneur. C'est dommage.
Une couverture noire ressemblant aux vieilles couvertures en cuir et des pages noires, des dessins superbes aux couleurs sépia représentants des photos de famille, un texte laconique se bornant à exprimer les faits. Et pourtant une foule d'émotions ressort de ces pages!!
Viktoria retrace le passé de sa famille au travers de photographies qui lui ont été laissées par sa grand-mère qu'elle n'a pas connue. La thématique principale est le droit à la différence et la place du handicap dans la société.
Certains portraits expriment tout par le seul regard.
J'admire tout autant le talent de l'auteur que celui du dessinateur. Leur art respectif se conjuguent à merveille ici.
Le seul bémol est la police d'écriture choisie: belle certe mais elle sera difficile à déchiffrer pour certains jeunes et je trouve cela très regrettable.
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Victoria Appenzell est la narratrice de ce récit. Sa grand-mère lui a légué une boîte de photographie de sa famille et c'est ainsi qu'elle nous présente l'arbre généalogique de sa famille. On découvre alors son histoire, son héritage et des personnes avec des particularités physiques.
L'objet-livre en lui-même est magnifique, avec sa couverture noire rigide et gaufrée, ses pages jaunies et ses illustrations en noir et blanc. L'illusion d'un vieux livre-photo est parfaite. le trait de Benjamin Lacombe est toujours aussi délicat. Ces étranges personnages avec un seul oeil, des cornes ou une queue de poison ne sont pas sans rappeler les enfants particuliers de Miss Pérégrine.
Un très bel album parfait pour Halloween !
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On peut lire ce livre illustré par Benjamin Lacombe comme un ouvrage généalogique, pas celui de la famille Adams mais celui de la famille Appenzel. Nous restons dans un univers à la Tim Burton imaginé par Sébastien Perez et qui ressemble par certains aspects à "généalogie d'une sorcière" (par les mêmes auteurs).
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A la prise en main, aucune surprise : la couverture imitation cuir imprimée de dorures est tout simplement magnifique et véritablement collector. D'ailleurs, je crois même qu'aujourd'hui, ce livre est en rupture de stock et je comprends parfaitement pourquoi.


Je parcours les pages, une par une, émerveillée par les illustrations tout aussi captivantes les unes que les autres. le papier et les couleurs choisies retranscrivent parfaitement le style ancien d'un vieux livre familial que l'on aurait retrouvé dans son grenier. le réalisme est bluffant malgré la dimension fantastique. Je suis véritablement enchantée de pouvoir enfin découvrir le merveilleux coup de pinceau de Benjamin Lacombe.

Mais, c'est en me plongeant réellement dans l'ouvrage, que de premier abord ce fut la déconvenue. Je ne sais pas pourquoi, où plutôt si, le résumé, pour moi, était sans nul doute annonciateur d'une histoire, d'un conte, de la découverte d'une famille à travers d'un récit.


Mais, en réalité, il s'agit d'un arbre généalogique où les personnages sont décrit par de petites biographies individuelles. Je me suis senti alors comme déçue, « trompée par la marchandise » si on peut dire et le soufflet est retombée instantanément sur le moment, je dois bien le dire.

Une première lecture, dans cet état d'esprit, ne m'a donc pas permise d'être vraiment objective.

Alors, je m'y suis replongée plus tard et cette fois préparée, conditionnée par les premières lignes des auteurs qui m'ont fait saisir alors tout le message qu'ils veulent faire passer :

« A tous ceux qui de tout temps ont été opprimés en raison de leur différence, de leur préférence ou de leur naissance ».

Tout est là, tout est dit. La grand-mère de Victoria Appenzell, aujourd'hui décédée, lui a laissé le plus beau des héritages : une boite remplie de photographies et de lettres afin de lui laisser une trace de sa famille. C'est de ce contenu que la petite fille va imaginer l'album de sa filiation, comme un arbre généalogique des siens, d'une famille pas comme les autres. Et elle nous le présente aujourd'hui, grâce à l'imagination et aux talents de nos deux auteurs. Et nous voilà arrivé sur la différence.

« La vraie monstruosité n'est pas celle qui se voit »

Des êtres différents physiquement, moralement, nés d'une union maudite et pourtant pas foncièrement méchants. Mais mis à l'écart du monde dû fait qu'ils ne rentrent pas dans le moule. Bien sûr, le trait est exagéré sur un fond de fantastique mais le message est là et profond. N'est-ce pas un mal existant de notre monde réel ?

Et finalement, c'est alors à ce moment-là que j'ai pu apprécier toute la valeur de ce livre, grâce à cette deuxième lecture. C'est pour cela, que je tenais vraiment à souligner qu'il soit dommage que la présentation du livre ne soit pas plus explicite.

Le texte est fluide, il se lit bien, s'apprécie, se savoure et l'émotion est là surtout à la fin, pendant La Guerre … Tellement fort et symbolique, une pensée forte en émotion.

Je vous invite à découvrir cette famille, cet ouvrage singulier.

De mon côté, il est fort probable que je m'intéresse aux précédents et nouveaux albums issus de cette collaboration.

Chronique complète à venir le 01/02/2021 sur sur www.placedesbouquins.com
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Encore une fois, j'ai été fascinée par les dessins de Benjamin Lacombe.
C'est vraiment un objet-livre magnifique avec une superbe galerie de portraits.
Si j'ai apprécié les textes pour leur écriture, l'histoire, quant à elle, ne m'a pas emballé plus que çà.
En effet, passé 3 ou 4 portraits, je me suis retrouvée avec trop de noms de personnages et je ne savais plus trop où j'en étais.
De plus, il s'agit d'un livre court qui, même s'il permet de s'imprégner de l'atmosphère, n'amène pas à approfondir la connaissance des personnages et donc n'en laisse pas un grand souvenir.

#letonnantefamilleappenzell #benjaminlacombe
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J'ai lu L'étonnante famille Appenzell écrit par Sébastien Perez et illustré par Benjamin Lacombe aux éditions Margot.

Ce petit roman jeunesse est une pépite par le message qu'il délivre : "La vraie monstruosité n'est pas celle que l'on voit".

Victoria Appenzell nous présente sa famille, toute composée de personnes physiquement différentes mais dotés d'un supplément d'âmes. Nous voyageons au fil des pages pour découvrir les membres de cette famille, tous plus surprenants les uns que les autres. Malgré le fait que leur particularité physique soit peu souvent décrite, on la devine à travers les anecdotes et ce fait se confirme en découvrant l'illustration associée au personnage.

Malgré le fait que les autres considéraient la famille Appenzell comme des monstres, y compris les propres ancêtres de la famille, qui ont rejeté leur enfant né aveugle et défiguré, les Appenzell considèrent que les monstres sont les nazis venus les chercher pendant la guerre, en raison de leur différence.

Découvrir ces photos de famille a toujours un côté intime et nostalgique et cela a été également le cas pendant ma lecture.

Ne vous attendez pas à une histoire particulière, il s'agit à travers les pages de ce livres de nous présenter tous les membres de la famille Appenzell (résumés à la fin grâce à un arbre généalogique).

Les illustrations de Benjamin Lacombe apportent un véritable plus puisqu'ils permettent d'expliciter la différence qui n'est qu'implicite dans le texte de Sébastien Perez. Les illustrations vont vieillies, en sépia pour la plupart et dépeignent des personnages attachants qui ne demandent qu'à s'intégrer dans la société.

#sebastienperez #sébastienperez #benjaminlacombe #editionsmargot #éditionsmargot #letonnantefamilleappenzell

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Si on s'arrête au texte, on risque de rester sur notre faim car tout est un peu survolé. On passe un peu trop rapidement sur l'histoire de cette famille étonnante à plus d'un titre.
Il faut dire qu'il s'agit d'un album et pas d'un roman graphique. Mais j'aurais aimé en savoir tellement plus sur les Appenzel. L"histoire aurait pu être plus développée et s'enchaîner de manière plus fluide.
Le texte n'est finalement là que pour décrire et mettre en valeur les "photos" de l'album de famille.
En revanche, si on se penche sur les illustrations, ce livre est un vrai petit bijou.
Je ne me lasse pas du coup de crayon de Benjamin Lacombe.
On a là une galerie de personnages tous plus fantastiques les uns que les autres.
Quelques clins d'oeil à la famille Addams sont disséminés dans l'album, comme l'apparence de Blanche Cornut qui n'est pas sans rappeler Morticia Addams ou le nom de l'animal de compagnie d'Eugénie Appenzel, un alligator répondant au prénom de Pugsley.
De la couverture à la dernière ligne, cet album est une oeuvre d'art et je suis sûre que lorsque je me replongerai dedans, je découvrirai plein de détails que je n'avais pas remarqué la première fois.
Et probablement qu'il me faudra plus de deux lectures pour tout détailler.
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