Comprendre les Algériens d'aujourd'hui, c'est donc revenir sur cette césure terrible de la décennie noire. On en parle toujours, sans vraiment en parler, les témoignages privés sont pudiques et s'ils affleurent c'est pour dire la banalité du mal. Officiellement, l'affaire est close depuis la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, une loi de 1999 portant amnistie qui a donné lieu à une référendum en 2005. Dans les têtes, le drame est encore présent.