Moi le loup et les chocos

Le dessin est très simple, en noir et blanc, un crayonné rapide, le loup n'est qu'une silhouette, avec parfois de grandes dents. C'est une sorte d'amis imaginaire, le grand méchant loup, mais qui ne mange que des chocos, pas si méchant que ça en fin de compte. A la façon de Calvin et Hobbes, ce loup est un peu loser, susceptible, mais c'est surtout un compagnon de jeux, une complicité s'installe au fur et à mesure. C'est drôle, un peu décalé et touchant.. Delphine Perret publiera pas la suite deux autres tomes de “Moi, le loup et…” encore meilleurs.

Revisiter le thème du grand méchant loup qui ne fait plus peur à personne : pari réussi ! J'adore le crayonné nerveux du loup et de son jeune compagnon qui ne renonce jamais à sa mission pour notre plus grand plaisir de lecteur.

Moi le loup let les chocos... Les adultes aiment autant que les enfants! Et ce n'est pas si courant! Les personnages stylisés, le graphisme expressif de Delphine Perret et le texte légèrement impertinent s'allient pour donner un album réjouissant.

D'emblée, c'est le titre qui attire : un loup ? des chocos ? Tiens, c'est vraiment bizarre. On commence à feuilleter et là c'est le dessin qui accroche notre regard : un trait simple, épuré, au crayon à papier : un petit garçon qui rencontre un chien noir. Mais non, c'est un loup ! et qui plus est le grand méchant loup ! mais qui ne fait pas peur… Et finalement, on est emporté par cette petite histoire d'un gamin qui prend sous son aile le grand méchant loup qui est trop gentil, qui le renomme Zorro alors qu'il s'appelle Bernard et qui lui donne des chocos à manger parce qu'il n'aime pas les enfants… C'est vraiment le monde à l'envers ! Un bon titre, une belle couverture, un joli dessin... Qu'attendez-vous pour le lire ?