Le voyageur de Noël

Un bon moment passé avec ce conte de Noël signé Anne Perry. Dans ses contes de Noël, l'auteure met en scène des personnages secondaires de ses autres récits. Ici, c'est Henry Rathbone, le père d'Oliver. L'intrigue est courte mais avec beaucoup de rebondissements. Pour une fois, j'ai deviné qui était le meurtrier avant la fin, mais il m'a fallu quand même pas mal d'aide. En 150 p. Anne Perry parvient tout de même à nous perdre dans certaines fausses pistes. Ces contes de Noël ont toujours un côté moralisateur et manichéen et une qualité est toujours mise en avant. Ce récit n'y échappe pas avec l'intégrité humaine, une belle qualité quand on y pense qui demande parfois une bonne dose de courage.
Un bon moment avec cette lecture qui se lit vite.

Ce court conte met en vedette le père d'Oliver Rathbone, Henry, de la série William Monk. L'auteure a ainsi construit une série de petits contes de Noel en utilisant des personnages secondaires de ses écrits principaux. Celui-ci tourne autour de la mort incompréhensible d'un juge par ailleurs accusé d'avoir condamné une supposé fraudeur pour s'accaparer à bas prix un domaine qui l'intéressait. le drame au sein de la famille du mort est vécu intensément et celle-ci cherche à laver sa réputation mais serait-ce au prix de la vérité ? L'auteure consacre autant d'énergie à illustrer la consternation de cette famille unie qu'à la progression des doutes qui remettent en question la thèse initiale du simple accident. J'ai apprécié ce genre de huis-clos qui n'en est pas vraiment un tout en possédant les qualités. Les personnages sont intéressants, l'intrigue bien plantée, sa résolution plutôt crédible. Il n'y a pas la profondeur des thèmes de la série Monk, c'est nettement plus léger, mais n'est-ce pas ce que l'on attend d'un conte ?

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec le Voyageur de Noël?

"Les nouvelles de Noël d'Anne Perry deviennent vite introuvables après leur parution et il m'en manquait toujours quelques-unes. Heureusement, cette année, 10 18 a eu la riche idée de publier un recueil des quatre premières: la Disparue de Noël, le Voyageur de Noël, la Détective de Noël et le Secret de Noël.

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Henry Rathbone se rend chez les Dreghorn à la demande de la maîtresse de maison qui est également sa filleule. Elle vient de perdre son mari et souhaite qu'il l'aide à l'annoncer à ses beaux-frères qui rentrent pour Noël et dont ce ne sera pas la seule mauvaise surprise.

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"Tout d'abord je suis ravie de retrouver Henry Rathbone, quitté il y a quelques jours dans l'Odyssée de Noël et que j'ai maintenant vraiment hâte de découvrir dans la série des Monk. Il semble qu'Anne Perry l'apprécie particulièrement pour lui écrire deux contes de Noël, et on se prend également rapidement d'affection pour lui. On le suit là encore dans une situation bien difficile que l'auteur nous dépeint avec finesse, comme toujours. On replonge avec plaisir au coeur des villages, familles et paysages anglais, dans cette ambiance qui lui est propre et qui a fait son succès."

Et comment cela s'est-il fini?


"Le fin me laisse perplexe. le crime passe tout à coup au second plan. Nous n'avons aucune preuve pour confondre le meurtrier et nous ne savons même pas s'il sera arrêté! Quant au destin des Dreghorn, une famille fort attachante et honorable s'il en est, il est tout de même bien cruel!"
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Ce roman est le second des contes de Noël d'Anne Perry et, comme le précédent, La Disparue de Noël, nous assistons à une enquête policière sans policiers, pendant le temps de l'Avent. L'auteur détourne les codes traditionnels de Noël pour écrire son enquête. En effet, les invités arrivent un à un à la gare, mais c'est pour apprendre la mort mystérieuse d'un de leurs proches. Les jours et les repas se succèdent, et sont l'occasion d'apporter de nouveaux éléments à l'enquête. Comme souvent chez Anne Perry, les descriptions sont somptueuses : nous sommes sur la scène du crime, que la neige d'un Noël blanc ne rend pas moins tragique. Conte de Noël, car les protagonistes vont tout mettre en oeuvre pour que justice soit faite, et tant pis si cela doit être à leurs dépends, puisqu'il leur restera l'Honneur, la Justice, le respect et le soutien de tous.

Décembre 1850, Les Lacs,

Henry Rathbone revient dans la région des Lacs chez son ami Judah Dreghorn, juge à Penrith, sur la demande de sa femme Antonia qui a de nombreuses choses à lui confier, car son ami Judah est décédé huit jours auparavant. Antonia, qui se trouve être également la filleule d'Henry, le désire à ses côtés pour la soutenir dans son immense peine, mais aussi pour lui faire part de ses doutes sur les circonstances étranges de la mort de Judah qui se serait noyé par accident dans une rivière en voulant passé le gué en pleine nuit.

Pour comprendre ses suspicions, elle lui raconte que depuis sa sortie de prison, Ashton Gower, un homme jugé coupable par Judah de faux en écriture et condamné à onze ans de réclusion, accusait Judah d'avoir ourdi un véritable complot pour le spolier de son héritage. Gower avait hérité de son père d'un domaine, le plus magnifique de la région, qui générait de grands profits. Mais une autre branche de la famille le revendiquait et avait apporté la preuve que Gower avait trafiqué les actes notariés. Après l'emprisonnement de Gower, Judah avait acheté la propriété aux nouveaux héritiers.
Cette propriété dont les revenus permettaient aux frères de Judah de vivre leurs passions et leurs professions aux quatre coins de la planète, était devenue leur terre d'exil lorsqu'ils revenaient en Angleterre. Ce Noël devait tous les rassembler.
Judah avait été l'aîné d'une fratrie de quatre garçons. Benjamin, ancien pasteur, vivait en Palestine où il faisait des recherches en archéologie biblique. Ephraïm était botaniste en Afrique du Sud. Et Nathaniel, mort de maladie, avait été un géologue parti étudier les grands territoires en Amérique. A présent, des Dreghorn, il ne reste que Benjamin, Ephraïm, Naomi, la femme de Nathaniel, Antonia, la femme de Judah, et leur fils Joshua.

Henry qui souhaiterait réhabiliter l'honneur de son ami, un homme intègre et estimable, devra attendre l'arriver de Benjamin et Ephraïm avant d'entamer la moindre enquête. A la demande d'Antonia, c'est lui qui ira les chercher à la gare et qui leur annoncera la mort tragique de leur frère tant aimé…

Dans les contes de Noël d'Anne Perry, devenus un rendez-vous incontournable, ce titre est le deuxième de la série. Il a pour héros Henry Rathbone, le père du brillant avocat Oliver Rathbone qu'on retrouve dans les histoires du détective William Monk. En général, l'intérêt de ces livres se trouve bien plus dans les atmosphères des Noëls victoriens que dans les intrigues policières, sauf pour ce roman. le cadre enchanteur de la belle région enneigée des Lacs, n'allège en rien l'ambiance lourde du deuil et relègue Noël au dernier plan. Dans un enchevêtrement de témoignages et de vieux papiers, Henry et les frères de Judah font tout pour découvrir le mystère de sa mort et innocenter sa mémoire.
Je vous invite à cette lecture, de l'épaisseur d'une nouvelle, avec un thé et des crumpets…

C'est une auteure que j'apprécie particulièrement.

Un petit livre d'une centaine de pages raconte une belle intrigue.

Le coupable désigné aura eu de la chance qu'Henri enquête à ses heures perdus. Il faut se méfier des évidences.

Juste un peu déçu de la fin, j'aurai imaginé une autre fin, plus glorieuse pour les personnages.

Noël 1850. Judah Dreghorn, juge respecté dans la région des lacs en Angleterre est accusé de corruption par Ashton Gower qui sort de prison après onze ans d'incarcération. Gower prétend que Judah Dreghorn a fabriqué de faux documents et l'a envoyé en prison pour pouvoir s'approprier son domaine. Quelques jours après ces premières accusations Judah Dreghorn est retrouvé mort, victime d'un accident troublant. N'aurait-il pas été assassiné ?

La veuve de Judah, Antonia, fait venir auprès d'elle son parrain, Henry Rathbone. Dans la propriété qu'on les accuse d'avoir usurpée sont attendus aussi pour les fêtes Benjamin et Ephraïm, les frères de Judah et Naomi, veuve de Nathaniel, le quatrième frère Dreghorn. Ensemble ils vont mener l'enquête pour comprendre ce qu'il s'est passé et laver la réputation de Judah.

Ce petit roman policier se lit rapidement et est plutôt bien ficelé. Il m'a plus convaincu que le précédent paru l'an dernier à la même époque (La disparue de Noël). Comme d'habitude chez Anne Perry il est le prétexte à une réflexion sur les sentiments et les motivations humaines, ici le sens de l'honneur et l'intégrité.
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j ai eu eu beaucoup de mal a le lire , je nnai pas beaucoup aimé
j'ai pas accroché a la plume de ce tome ci
a voit pour la suite des tomes par apport au premier tome je suis extrêmement déçu ….