Nous sommes égaux devant la loi [...] c’est là l’essence de toute justice. [...] Si nous cessons de l’être, la justice est détruite. Quand nous accusons un homme, nous avons souvent raison, mais pas toujours. La défense existe pour nous protéger tous des moments où nous nous trompons. Il arrive que des erreurs soient commises, des mensonges racontés, des preuves falsifiées ou détournées. La haine et les préjugés, tout comme la peur, les faveurs ou les intérêts personnels peuvent déterminer un témoignage. Chaque dossier doit être mis à l’épreuve. S’il ne résiste pas à la pression, il est imprudent de condamner, et impardonnable de punir.
[...] la réputation d’un homme peut-elle jamais sortir intacte d’une enquête approfondie, quand il n’est plus là pour se défendre et s’expliquer ? Les faits bruts d’une vie, examinés et disséqués par les autres, peuvent-ils dévoiler les chagrins et les espoirs qui ont marqué et peut-être trompé celui qui l’a vécue ?
[...] On ne peut choisir à sa convenance dans quels cas défendre les gens. Cela reviendrait à ignorer la notion de justice, qui doit s’appliquer à tous, ou à personne.
La rivalité avait éveillé en lui ce qu’il y avait de plus mesquin. L’amitié avait fini par se transformer en hostilité.
Deviner était une chose ; savoir en était une autre.
Parfois, ce sont les détails qui font la différence entre la beauté et l’ordinaire.
Dans des circonstances dangereuses, lorsque la vie des hommes était menacée, elle se devait même d’être absolue. Les officiers avaient rarement le temps de poser des questions ou d’y répondre, et n’expliquaient pas leurs décisions. Ils s’attendaient à être obéis. L’armée ne pouvait fonctionner sans cela. Un officier qui n’inspirait pas de loyauté à ses troupes était en fin de compte un homme qui avait échoué, que cette loyauté fût inspirée ou non par ses capacités ou par son caractère.
La haine et les préjugés, tout comme la peur, les faveurs ou les intérêts personnels peuvent déterminer un témoignage. Chaque dossier doit être mis à l’épreuve. S’il ne résiste pas à la pression, il est imprudent de condamner, et impardonnable de punir.
Quand nous accusons un homme, nous avons souvent raison, mais pas toujours. La défense existe pour nous protéger tous des moments où nous nous trompons. Il arrive que des erreurs soient commises, des mensonges racontés, des preuves falsifiées ou détournées.
Aucun homme n’est bon tout le temps, mais lui y parvenait mieux que la plupart.