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Critique de Dionysos89
Pour ne pas trop reprendre les bons arguments des autres critiques des membres sur ce deuxième tome de la série Zombies, j'irai le plus droit au but possible.
Avec cette série dont le concept central est transparent, Olivier Péru au scénario et Sophian Cholet au dessin réussissent à transporter là où ils veulent : au milieu de la horde des morts-vivants ! La suite des aventures de Sam nous renvoie le tragique de la situation en pleine face et, même si la tension n'est pas aussi présente que dans le mastodonte The Walking Dead, l'atmosphère est bien retranscrite, tant en paroles fleuries qu'en traits sombres et défigurés. Toutefois, il faut surtout noter que, grâce à un nouveau fil scénaristique, « de la brièveté de la vie » tend à se focaliser sur les spécificités des morts-vivants et moins sur le devenir des survivants, même si c'est toujours important. Cette approche quelque peu différente, si elle est bien travaillée, pourrait faire de cette série une référence d'un nouveau type dans ce genre zombiesque. Malgré tout, à voir cette bande dessinée française concurrencé largement (au niveau de la qualité déjà) ce que peuvent faire les anglo-saxons, je regrette que l'action se déroule encore et toujours sur le continent américain. Un peu de chauvinisme (en France même) ou d'exotisme (pourquoi pas les Balkans, l'Afrique noire ou le Liechtenstein ?) ne ferait sûrement pas de mal.
Une bonne suite donc, sans trop de temps mort. La menace d'envergure finale appelle une résolution dans un troisième tome qui s'annonce encore plus saignant...
Avec cette série dont le concept central est transparent, Olivier Péru au scénario et Sophian Cholet au dessin réussissent à transporter là où ils veulent : au milieu de la horde des morts-vivants ! La suite des aventures de Sam nous renvoie le tragique de la situation en pleine face et, même si la tension n'est pas aussi présente que dans le mastodonte The Walking Dead, l'atmosphère est bien retranscrite, tant en paroles fleuries qu'en traits sombres et défigurés. Toutefois, il faut surtout noter que, grâce à un nouveau fil scénaristique, « de la brièveté de la vie » tend à se focaliser sur les spécificités des morts-vivants et moins sur le devenir des survivants, même si c'est toujours important. Cette approche quelque peu différente, si elle est bien travaillée, pourrait faire de cette série une référence d'un nouveau type dans ce genre zombiesque. Malgré tout, à voir cette bande dessinée française concurrencé largement (au niveau de la qualité déjà) ce que peuvent faire les anglo-saxons, je regrette que l'action se déroule encore et toujours sur le continent américain. Un peu de chauvinisme (en France même) ou d'exotisme (pourquoi pas les Balkans, l'Afrique noire ou le Liechtenstein ?) ne ferait sûrement pas de mal.
Une bonne suite donc, sans trop de temps mort. La menace d'envergure finale appelle une résolution dans un troisième tome qui s'annonce encore plus saignant...
