Frère Cadfael, tome 2 : Un cadavre de trop

Si « Un cadavre de trop » est le deuxième tome dans la chronologie des enquêtes de frère Cadfael, pour moi il a une place particulière dans ma vie de lectrice.
Non seulement c'est le premier livre mettant en scène le héros créé par Ellis Peters que j'ai eu entre mes petites mains, mais de plus c'est le tout premier polar historique que j'ai lu… Et le début d'une nouvelle addiction pour ma part. C'était il y a fort longtemps, et j'estimais qu'une relecture des livres de cette série s'imposait pour moi.
Il s'agit clairement d'un de mes tomes préférés car je retrouve dans cette relecture le plaisir de la découverte du petit monde de Cadfael.
Le contexte historique qui sert de décor est fort bien décrit par Ellis Peters. Elle nous fait faire la connaissance d'Etienne, un des deux prétendants au trône d'Angleterre en cette année 1138.
Dans l'abbaye de Shrewsbury, la communauté essaye de se maintenir loin de ce conflit fratricide et évite de prendre parti. Mais quand le siège de la ville de Shrewsbury se termine de manière victorieuse pour Etienne, il va consentir à la pendaison de 94 soldats. Quand Cadfael, à la tête de quelques volontaires va s'occuper d'honorer les morts, il va découvrir avec surprise qu'il y a un cadavre en trop.
Apres avoir eu l'accord du roi Etienne, notre moine va se lancer dans une enquête bien plus compliquée qu'il ne parait au premier abord, car entre les alliances, les trahisons et les intérêts personnels, les suspects ne manquent pas.
Ce tome est aussi celui qui nous permet de découvrir un des personnages récurrents de la série : Hugh Beringar.


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Et hop, une petite relecture vite fait.
Avant d'être fan de Fidelma, j'étais fan de Cadfael bien-sur. L'époque, le personnage, les intrigues, tout m'avait charmée. Et j'ai eu envie d'en relire un.
J'ai choisi celui ci car c'est la 1ere fois que l'on trouve des personnages qui vont devenir habituels. On comprend aussi la grande intelligence et la finesse de l'esprit de notre moine préféré.
Bref, une belle relecture qui a confirmé mes souvenirs.

Je continue mon pèlerinage à Shrewsbury mais pas d'allusion à la petite sainte de l'abbaye cette fois. La ville est au coeur de la guerre civile et est assiégée par les troupes du roi Etienne. Lors de sa victoire, dans son ire, le roi fait exécuter 94 de ses défenseurs. L'abbé estime qu'il est de son devoir de chrétien d'ensevelir ces défunts. Problème: Cadfael en dénombre un en trop.
Ce tome marque l'entrée en scène de l'alter ego de Cadfael et son futur meilleur ami. Dans ce tome, ils s'affrontent pour notre plus grand plaisir.
Sinon, pas de scoop: l'assassin est révélé et deux couples d'amoureux se forment. La formule marche, pourquoi la changer?

Pour ce second épisode des enquêtes de frère Cadfaël nous nous retrouvons en pleine guerre civile entre Mathilde et Étienne. Et à Shrewsburry le roi Étienne s'est vu refuser l'entrée. Après avoir vaincu, il fait donc exécuter tous les opposants. Mais au milieu des cadavres de ces malheureux, Cadfaël remarque un corps qui n'a pas subi le même sort. Décidé à résoudre l'énigme du malheureux voilà notre moine plongé en plein mystère. Une lecture assez agréable où frère Cadfaël est au mieux de sa forme: entre guerre civile et histoires d'amour naissantes, notre moine nage avec efficacité dans les eaux troubles du mystère.

Au XIIème siècle, c'est la guerre pour accéder au trône entre Mathilde, épouse de l'empereur du Saint-Empire Germanique et fille du défunt roi d'Angleterre et Etienne de Blois son neveu, tous les deux petits enfants de Guillaume le conquérant. Après le siège de Shrewsbury les chefs de la ville qui a résisté une semaine ont été pendus. Les moines sont chargés de s'occuper des morts. C'est alors qu'on se rend compte qu'il y a un cadavre de trop. Cadfaël, ancien soldat, retiré du monde dans l'abbaye de Shrewsbury, est amené à aider le sheriff.
Plongée dans l'histoire médiévale de l'Angleterre avec frère Cadfaël, le moine enquêteur, créé par celle qui sera considérée comme la papesse du polar historique. Je n'ai plus quitté frère Cadfaël !!! Chacune de ses enquêtes est une découverte et de l'histoire de ce pays et de la société de l'époque.

Le contexte médiéval rend la lecture particulièrement intéressante, les personnages, et frère Cadfael en tête, sont très attachants. Un souffle d'aventure anime ce récit prenant, les combats, les romances, tout est emballant. Il est parfois difficile de suivre les tenants et aboutissants de l'intrigue et certains faits arrivent un peu trop facilement à point nommé, mais dans l'ensemble ce fut une lecture agréable.

Un cadavre de trop est le 2 tome tome de la série Cadfael d'Ellis Peters, mais le premier paru dans l'ordre de numérotation de 10/18, allez savoir pourquoi.
C'est celui aussi qui nous raconte la rencontre entre frère Cadfael et son futur meilleur ami, Hugh.
Le premier tome était un peu à part, pensé omme un roman isolé par l'auteur, c'est à partir de maintenant qu'il va y avoir des personnages récurrents. Donc on plante le décor: 1138. c'est le début de la guerre civile (l'anarchie anglaise, qui va durer jusqu'en 1154). le roi Henri I° est mort 3 ans plus tôt, c'est officiellement sa fille , L'impératrice Mathilde, qui est désignée comme successeur, son frère aîné étant mort des années plus tôt, elle est donc la légitime héritière, la moitié à peu près des vassaux l'ont reconnue comme reine. Mais l'autre moitié n'est pas franchement d'accord avec le fait qu'une femme dirige le pays, et profitant du fait que Mathilde est en France, profite pour désigner roi Etienne, son cousin, entraînant à leur suite un certain nombre de girouettes qui oublient leurs promesse: Etienne est en Angleterre, à la tête d'une armée, l'impératrice est loin, autant retouner sa veste.
Or justement, la petite ville de Shrewsbury, à la frontière du pays de Galles, est tenue par un seigneur partisan de Mathilde: la ville est assiégée par l'armée du roi, le seigneur local en fuite vers la Normandie, c'est une pagaille sans nom. La fille d'un noble local partisan également de Mathilde est portée disparue, probablement en partance elle aussi pour la Normandie, mais d'après la rumeur, elle n'aurait pas encore quitté la contrée. Il faut donc la retrouver et la faire prisonnière pour que son père vienne la chercher et tomber directement dans les filets du roi. C'est Hugh Beringar, son fiancé depuis l'enfance et partisan d'Etienne qui va être chargé de la retrouver. Retrouver une femme en fuite, qui se cache, qu'il n'a pas vue depuis 6 ans, et qui avait 12 ans à l'époque. Pas si facile.

Une fois le château pris, le roi, poussé par ses conseillers car il est plutôt d'une nature calme et passive, fait pendre en mesure de représailles les 94 hommes d'armes qui défendaient le château. Les moines de l'abbaye locale vont s'occuper de rendre les victimes à leur famille ou d'enterrer dignement ceux qui n'avaient pas d'autre tort que de faire partie de la faction opposée. seulement, c'est sans compter avec frère Cadfael, toujours attentif, qui après avoir compté , et recompté, trouve 95 morts. Un de trop, qui n'a pas été pendu, mais étranglé, et déposé nuitamment parmi les victimes politiques pour faire passer un crime civil inaperçu. le roi n'est pas franchement d'accord avec le fait d'être accusé ou tout au moins complice involontaire d'un meurtre et autorise donc l'enquête pour découvrr qui est le cadavre en trop.

Un bon tome, où apparaissent des personnages qui vont être récurrents. le roi joue vraiment un rôle cette fois, en tant que personnage, ce n'est pas juste un nom pour situer l'action et l'époque. le seul problème est qu'une fois découverte l'identité de la victime, et qu'il ne reste plus que quelques suspects possibles, le lecteur qui a déjà lus d'autres tomes découvre rapidement qui est le coupable. Ca ne peut pas être un des personnages qui va revenir par la suite libre, dans les tomes suivants. C'est donc forcément un peu frustrant, et ça me convainc une fois de plus que si j'avais eu la possibilité, j'aurais du lire les tomes dans l'ordre ( bon, encore que, ayant vu l'adaptation en série TV, j'aurais aussi vite deviné)

L'autre petit souci récurrent chez l'auteur, c'est que si elle excelle dans le côté historique, policier, la recherche d'indice.. elle se sent obligée de coller une voire deux histoires d'amour par tome, pas toujours convaincantes. Si ça n'est pas trop abusé pour Hugh et Aline, sa future femme, dans ce tome, l'autre duo est cousu de fil blanc, et se voit venir à des kilomètres. Disons que c'est un paramètre dans lequel elle n'excelle pas, qu'on voit venir avec ses gros sabots et est réglé en 2 phrases et trois coups de cuillère. Donc un léger manque de crédibilité à ce niveau là: oui, des choses du style " holala, mon coeur bat si fort quand je le vois mais qu'est-ce qu'il m'arrive? Franchement je n'en ai aucune idée!" Si le reste était mal ficelé, ça ne ressortirait pas autant, mais comme l'ensemble est bien, ça dénote. J'ai vraiment l'impression que l'auteur a voulu remplir un cahier des charges. Obligatoire: mettre une histoire d'amour parce que sinon les intrigues politiques vont lasser le public. Mais qu'elle s'en fiche un peu alors fait vraiment le minimum syndical de ce côté là. D'ailleurs, c'est surtout au niveau des derniers tomes que ça va se faire le plus sentir, la baisse de forme atteint aussi l'intrigue policière.

C'est un peu dommage parce que le cadre, l'ambiance, l'histoire, les personnages sont biens. D'autant dans ce tome où les factions qui s'opposent jouent vraiment un rôle.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..

Ce roman met en vedette un détective peu commun, soit un moine à l'époque moyenâgeuse des années 1138. Nommé Cadfael il s'agit d'un personnage ayant un passé regorgeant d'expérience et d'aventure qui décida de se ranger vers la tranquillité paisible d'une vie monastique. C'est ce qui fait toute la crédibilité de ce personnage qui a des compétences dans plein de champs d'expertise et qui a un sens de déduction très développé.
Ici une enquête peu ordinaire nous est présentée, parmi les quatre-vingt-quatorze corps de soldat pendu soutenant les opposants au roi Étienne, un quatre-vingt-quinzième corps y a été dissimulé. En partant ceci met bien en situation la barbarie de l'époque. Mais pour le père Cadfael il s'agit d'une mort sans motif et qui doit être résolu. Cadfael déploiera tous ces ressources et ces facultés pour découvrir le meurtrier.
Ce qui m'a plu dans ce roman c'est l'époque qui nous rappel ‘' le nom de la rose'' pour son époque et la proximité de l'église. Dans l'approche du personnage le héros est très crédible, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce type de littérature à la Sherlock Holmes. Les descriptions de lieu, nature, agriculture et religieuse sont très rechercher et aussi réaliste. Je vais sans contredit m'intéressé de près aux autres aventures de notre moine.

Le premier de la série des "frère Cadfael", un moine médiéval au passé guerrier (il a participé aux croisades), vivant dans une abbaye où il tient les fonctions d'herboriste. le contexte historique trouble (guerre civile) et la vie quotidienne de la ville de Shrewsbury où se déroule l'action offrent à notre moine un peu particulier l'occasion de mettre à profit ses connaissances de l'âme humaine pour résoudre énigmes, crimes et disparitions. Dans "un cadavre de trop", l'histoire se déroule lors de la bataille pour la prise de la ville de Shrewsbury qui a osé se dresser contre le roi Etienne. Les représailles sont cruelles : les meneurs de la révolte sont pendus. Pourtant, frère Cadfaël va découvrir que parmi les corps des exécutés il y a "un cadavre de trop". Quelqu'un a profité de cette opportunité pour commettre un meurtre...

Vincent Beckers a lu cette enquête de Cadfael !

Je pourrais effectuer un copié-collé de mes commentaires sur la série.
C'est toujours la même chose : une enquête policière "gentillette", dans un univers médiéval bien décrit et documenté. le moine enquête et il est sympa.
Le crime est résolu et tout le monde s'en retourne pour les vêpres.
Cela pourrait sembler monotone et bien peu sympa à lire. A plus forte raison que la série compte une bonne dizaine de tomes.
Mais.
Mais que c'est gai de changer de spatio-temporalité en fin de journée, après une journée de boulot stressante et/ou ch....
Et ca, Cadfael me l'offre ...
Evasion, dépaysement, rêverie ...
Ok, ça mérite donc le détour ? Ah, que oui, oui !

Vincent Beckers a dit : hugh !

Lien : https://vincentbeckers-cours..