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3,63

sur 261 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
On passe un bon moment de lecture avec cette oeuvre ancienne. le narrateur est Encolpe, il nous raconte ses différentes aventures à travers l'Italie à l'époque romaine. Ce que j'aime bien c'est le fait que l'histoire est séparée en petites anecdotes, ce qui nous permet de lire plus facilement et comprendre le contexte. C'est une très belle lecture, j'aime bien lire les textes anciens car ils nous permettent de nous mettre dans la peau des habitants de l'époque. On apprend beaucoup sur la vie des gens de l'Italie méridionale à cette époque, on se sent plus proche d'eux, puisque le narrateur nous raconte ce qu'il vit au quotidien. Contrairement à un texte d'histoire, cela nous donne une idée sur la façon de pensée des gens etc.
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Pour avoir lu ce texte dans sa version originale, à savoir en latin, au cours de mes années de lycée et l'avoir traduit, je peux vous certifier qu'il s'agit d'un très beau texte et facilement traduisible pour des personnes un peu initiés à la langue latine. J'aurais aimé tombé sur cet ouvrage lors de mon oral de latin au ciurs de mon bac mais malheureusement, je suis tombée sur Sénèque (autant vous dire que le niveau de langue et la compréhension de l'ouvrage n'est en rien comparable). Pétrone nous initie ici aux mondanités de la vie dans l'Antiquité chez les notables les plus respectés de l'époque, et ce, avec une grande
simplicité. A découvrir.
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le Satiricon
Pétrone (14-66)
Qui a lu le roman de Henryk Sienkiewicz intitulé Quo Vadis se souvient que Pétrone fut le parent du jeune patricien Vinicius et qu'il avait favorisé les amours de celui-ci avec la belle Lygie qui était chrétienne alors que Néron persécutait les chrétiens. Pétrone bravait l'empereur avec intrépidité et élégance jusqu'au jour où il se suicida.
Considéré comme un écrivain latin licencieux du premier siècle, contemporain de Sénèque, Pétrone est supposé être l'auteur de l'oeuvre gigantesque que représente le Satiricon, dont malheureusement seulement des bribes sont parvenues jusqu'à nous. En vérité tout demeure mystérieux dans le Satiricon : l'identité formelle de son auteur, la date de sa composition et la trame de l'intrigue.
C'est une oeuvre fruit d'une documentation sérieuse et d'une observation assidue de la société de l'époque du règne de Néron. Nombres d'exégètes ont comparé Pétrone à Marcel Proust non seulement par la qualité des descriptions de la société en notifiant avec insistance les vices d'une époque corrompue et ses déviations sexuelles mais encore par la qualité des dialogues, avec en moment principal le copieux festin du tyran Trimalchion , le plus long épisode suivi du récit qui ait été conservé. Ce chapitre suit l'introduction que constitue l'épisode de Quartilla. Se croisent courtisanes, parasites, poètes, hommes de loi, esclaves, libertins, magiciennes, déclamateurs, en bref une foule de personnages dont les moeurs intimes sont décortiquées à l'envi. L'essentiel du roman se déroule en Campanie, cette belle et voluptueuse région d'Italie.
Ce roman traduit du latin, mêle prose et poésie et raconte les aventures, dans une Rome décadente, de trois jeunes gens. Avec Encolpe le narrateur frappé d'impuissance par le dieu Priape, jeune homme de naissance libre, Ascylte et Giton forment le trio de personnages principaux, le deux premiers se partageant les faveurs du troisième, se le disputant parfois violemment. Au cours de leurs pérégrinations, ils sont invités à un festin chez Trimalchion, un riche affranchi. Plus tard après moult tribulations, ils s'enfuient et s'embarquent en mer avant de faire naufrage près de Crotone.
Extrait du récit du festin de Trimalchion : « Trimalchion claqua des doigts ; à ce signal, l'eunuque lui tendit le pot sans qu'il s'arrêtât de jouer. Sa vessie une fois soulagée, il demanda de l'eau pour les mains et, après s'être rincé le bout des doigts, les essuya aux cheveux d'un esclave. » Un peu plus tard : « Trimalchion se leva et alla sur la chaise percée. Nous, devenus libres maintenant que le tyran n'était plus là, nous nous mîmes en devoir de provoquer des conversations entre convives. »
Paroles sages du convive Phileros : « On n'a jamais raison d'accorder sa confiance rapidement surtout quand on est dans le commerce. »
Il faut savoir que le Satiricon est considéré comme le plus ancien roman qui ait jamais existé. Facile à lire, le texte est accompagné de nombreuses notes en bas de page permettant de mieux comprendre certaines subtilités.

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J'ai lu ce roman par rapport a mes cours et je suis fan , meme s'il faut quand meme etre concentré ce n'est pas un roman facile. le fait qu'il lui manque comme des parties de texte le fait etre mysterieux , on pourrait beugué sur le fait qu'on passe d'un moment à un autre mais je le trouve assez captivant . Je ne sais pas si c'est l'avis de tout le monde ! Mais en tout cas pour les interesser de roman type un peu historique ce roman est pour vous
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Texte très fragmenté qui nous montre les excès et les hypocrisies d'une société à travers un personnage, voire trois personnages bien dépravés mais libres et déterminés à le rester. Des scènes ridicules, beaucoup de sexe et de la poésie.
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