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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'adore Pierre Pevel. C'est un auteur à la plume exquise qui nous emporte dans des aventures bien ficelées, c'est toujours un plaisir de le lire. Cette fois-ci, on débarque dans un royaume sur le point d'imploser, dans des méandres politiques ; on rencontre des chevaliers, des rois, des princes, des malédictions. J'ai aimé me plonger dans cette histoire et rencontrer ses héros. Mais. Ce ressort scénaristique n'est plus possible !

Pour moi, ces scènes sont si perturbantes qu'elles me gâchent la lecture, j'y pense pendant des pages et des pages et, ici, ça m'a gâché toute la suite du roman. Je ne lirai pas la fin de la trilogie à cause de ça.
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De la Fantasy ? Et oui, vous avez bien lu.
Pierre Pevel étant l'un des grands écrivains de Fantasy français, il fallait bien que je plonge dans son oeuvre, et il se trouve que je suis tombée sur ce premier tome du Haut-Royaume un peu par hasard, donc ça tombait plutôt bien.

Et c'est plutôt un bon livre ? Bon, le problème de la Fantasy, c'est que c'est un genre très codifié, donc on a tendance à voir les mêmes personnages, archétypes et les mêmes problématiques dans toutes les histoires. Ici nous avons Lorn Askarian, un chevalier se retrouvant enfermé pendant 3 ans dans une prison sordide, avant d'être libéré par ses amis par ordre du Haut-Roi, et de devenir Chevalier d'Onyx, une sorte de super-garde royal, alors que le Haut-Royaume connait de nombreux troubles. L'histoire a beau être intéressante, avec une mythologie plutôt sympa, les parallèles avec The Witcher et ASOIAF sont trop nombreux pour être mis de côtés (le prince-dragon au nom en -ae avec une bannière noire et rouge à la Targaryen, en tête). En soi, je l'ai plutôt bien aimé, et je lirai la suite, mais je n'ai rien trouvé de super original, de neuf, ou même que le style ai quoi que ce soit de particulier, c'est un livre de Fantasy comme il en existe beaucoup d'autres: fun, avec une bonne histoire, mais pas de quoi se taper la tête contre les murs.
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Le Chavalier est le premier tome de ce qui s'annonce comme étant un cycle de fantasy très classique. Mais bon, on peut faire classique et très bon... Ici cependant, j'ai trouvé que le roman manquait de subtilité et de profondeur, surtout au niveau des personnages. le final, surtout, est décevant : la bataille inégale et la gratuité de certains décès... Bref, si la lecture ne fut pas désagréable (le style très fluide de l'auteur aidant), l'intrigue ne m'a pas exaltée.
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J'ai trouvé ce tome prenant, tout à fait ce que j'en attendais en termes d'épique !

J'aime bien l'écriture de Pevel, elle est fluide et permet de visualiser facilement les scènes, on se met tout de suite dans l'ambiance.
L'histoire n'est pas d'une originalité de malade, mais ça fonctionne bien quand même, pas d'impression de déjà-lu.

J'ai eu un peu peur pour le côté héros trop méga torturé du ciboulot mais qui va sauver le monde et pour le manichéisme (le michant pays tout fourbe dirigé par le vilain dragon noir de la Destruction...) mais j'ai comme l'impression que ça ne va pas être si simple que ça !
Et j'aime beaucoup cette idée d'Obscure, j'ai hâte d'en savoir plus.

En bref, ça a été une bonne petite lecture, un vrai page-turner !
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Pour l'instant Haut Royaume commence comme une série de fantasy pour "adultes" tout à fait classique. Un univers qui a l'air riche et donne envie d'en savoir plus. Un héros masculin sombre et torturé en quête de vengeance. Un monde noir si noir que tout le monde est méchant ou presque et où l'espoir n'est pas permis. Des personnages féminins qui sont tous beaux et tous inutiles sauf la méchante reine machiavélique et qui passent généralement par l'étape de la sempiternelle agression sexuelle pour donner une raison au héros presque gentil d'agir. Je ne vais pas mentir, j'ai pris un certain plaisir à lire ce livre qui s'inscrit dans une formule bien rôdée, le style est maîtrisé et comme dit plus haut, l'univers donne envie d'en savoir plus, mais à force de consommer énormément de fantasy, j'en suis venue à attendre quelque chose de mieux de ce style que des méchants obèses et des meurtres de masse qui sont brossés sur le côté sitôt qu'ils n'ont plus d'intérêt pour l'histoire.
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Le chevalier Lorn Askarian qui croupit depuis trois ans au plus profond des cellules de la tristement célèbre forteresse de Dalroth pour avoir que révéler des tractations secrètes se déroulaient avec l'ennemi de toujours du Haut-Royaume est tiré de sa geôle alors qu'il n'attendait plus rien. le vieux Roi qui n'est plus que l'ombre de lui même, incapable d'agir, l'a fait innocenter dans le but d'en faire le Premier Chevalier du royaume et de le représente. Mais c'est un homme meurtri qui sort de cette prison d'où en principe l'on ne sort jamais, ou alors marqué par la folie. S'il accepte cette mission qui lui donne les pleins pouvoirs c'est non sans être habité par un esprit de vengeance.

En même temps qu'il nous présente son personnage central, l'auteur commence à développer son univers. Un univers prometteur, qui se veut dense à défaut d'être innovant. L'on découvre petit à petit les forces en présence, d'un côté le Haut-Royaume et ses alliés et l'ennemi de toujours l'Yrgaärd. Si dans les premiers temps l'auteur situe géographiquement les différents pays qu'il énonce, l'absence de carte au fil des chapitres ne nous permet plus de les situer précisément. Certes le récit se déroule en presque totalité dans le Haut-Royaume mais l'on n'est pas s'en ressentir un manque certain. L'univers dans ce premier tome est certes prometteur mais il s'avère ce qu'il y a de plus classique avec un passé où les dragons régnaient en maître et les réminiscences de ce passé sont toujours fort présentes. Si l'auteur aborde la magie en nous informant qu'elle existe elle n'est pas développée dans le présent opus, si ce n'est que partiellement en ce qui concerne l'Obscure. Les relations entre les différents pays ne sont pas non plus traitées, si ce n'est qu'entre les deux royaumes principaux. Sur le plan de l'univers on reste sur sa faim car il n'est juste qu'ébauché, on aurait aimé en découvrir un peu plus !

Si l'histoire n'est certes pas inintéressante, elle est essentiellement centrée sur le personnage central et ce qui se passe à la cour avec la préparation de la cérémonie de cession d'une cité franche a l'Yrgaärd. Certes les événements sont nombreux, intrigues de cour, renversements de situation,... mais l'on ne peut s'empêcher de constater que si l'intrigue est bien maîtrisée elle nous paraît quelque peu linéaire. On est dans un tome de mise en place mais la mise en contexte et la présentation des personnages ne nous permet pas d'affirmer que l'on est dans une fantasy épique même si les combats sont visuels on n'échappe pas à quelques longueurs. On n'est pas dans une dynamique de lecture à laquelle on s'attendait en lisant les nombreux éloges au début de l'ouvrage.

Le personnage central est tourmenté par le passé, à la fois héros et anti-héros, même s'il est très bien défini on a un peu de mal à le cerner. Il est parfois difficile d'abonder dans le choix de ses décisions, on comprend pas toujours ses réactions, certes son séjour à Dalroth peut justifier celles -ci mais l'on a du mal à s'attacher au personnage. Les personnages secondaires sont en retrait par rapport au protagoniste principal et dans l'ensemble insuffisamment dépeints. On a un nombre important de personnages et l'on a presque l'impression que l'auteur a voulu nous projeter dans une sorte d'héroïc-fantasy quelque peu ratée tout comme le côté épique. En fait l'auteur met plus en avant le Haut-Royaume et prépare plus ses futurs ouvrages pour une série au long cours plutôt que de procéder histoire par histoire.

L'autre point qui nous a chagriner, malgré que le récit se lise plutôt bien, c'est le style de l'auteur, avec une trop grande propension à utiliser les mêmes verbes et en quantité astronomique ce qui alourdit considérablement le texte et à la longue finit par lasser le lecteur.

En résumé, un univers insuffisamment développé, une histoire simple assez linéaire, des personnages qu'on aurait aimé plus développés, une plume quelque peu lourde... Heureusement que le dénouement coup de poing nous laisse augurer pour le deuxième tome plus d'ouvertures. Au final c'est quelque peu déçu que l'on va procéder à la lecture du deuxième opus. Déjà on n'avait pas adhérer pleinement aux Enchantements d'Ambremer ce n'est pas de sitôt que l'on risque de sortir les Lames du Cardinal. Quand à la maison d'édition il n'est pas nécessaire de revenir sur des points exprimés lors de précédents avis.








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Assez déçu par ce livre, je trouve qu'il y a un manque cruel de descriptifs qui ne permettent pas de rentrer dans l'histoire. On peut difficilement s'imaginer les paysages du haut royaume ce qui est important dans ce genre et les personnages manquent de charisme. Seul Alan tire un peu son epingle du jeu. Les combats manquent d'originalité: la forteresse prise d'assaut c'est plus que déjà vu...

Bref rien ne me donne envie de continuer, devrais je ?
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