Haut-Royaume, tome 1 : Le Chevalier

Assez déçu par ce livre, je trouve qu'il y a un manque cruel de descriptifs qui ne permettent pas de rentrer dans l'histoire. On peut difficilement s'imaginer les paysages du haut royaume ce qui est important dans ce genre et les personnages manquent de charisme. Seul Alan tire un peu son epingle du jeu. Les combats manquent d'originalité: la forteresse prise d'assaut c'est plus que déjà vu...

Bref rien ne me donne envie de continuer, devrais je ?

Pierre Pevel possède une plume travaillée et très intéressante, on sent bien que ce n'est pas son premier roman, il maîtrise son style. Mais, c'est bien son style qui a été l'une des choses qui m'a laissée de marbre. L'auteur use d'effets de styles qui n'ont pas du tout fonctionné sur moi, pire, qui m'ont vite fait grincer des dents tellement je trouvais qu'elles apportaient au livre une superficialité inutile.

À ça s'ajoute un world building intentionnellement brumeux. Plus que perdue, j'ai commencé à être vraiment énervée face à cette rétention d'informations qui doit rendre curieux pas mal de lecteurs mais qui, moi, m'a lassée. Surtout que le personnage principal reste très obscur lui aussi.

On suit donc le personnage principal dans ses aventures, découvrant par petites touches le monde dans lequel il évolue. Et, je n'en pouvais plus d'avancer à une telle lenteur, surtout que Lorn n'est pas pour moi le personnage le plus intéressant à suivre. Sans trop de fil rouge au départ, on le suit donc dans ses aventures sans savoir où tout cela va nous mener. le Chevalier m'a fait l'effet d'un mélange étrange entre plusieurs sagas du genre.
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Pour l'instant Haut Royaume commence comme une série de fantasy pour "adultes" tout à fait classique. Un univers qui a l'air riche et donne envie d'en savoir plus. Un héros masculin sombre et torturé en quête de vengeance. Un monde noir si noir que tout le monde est méchant ou presque et où l'espoir n'est pas permis. Des personnages féminins qui sont tous beaux et tous inutiles sauf la méchante reine machiavélique et qui passent généralement par l'étape de la sempiternelle agression sexuelle pour donner une raison au héros presque gentil d'agir. Je ne vais pas mentir, j'ai pris un certain plaisir à lire ce livre qui s'inscrit dans une formule bien rôdée, le style est maîtrisé et comme dit plus haut, l'univers donne envie d'en savoir plus, mais à force de consommer énormément de fantasy, j'en suis venue à attendre quelque chose de mieux de ce style que des méchants obèses et des meurtres de masse qui sont brossés sur le côté sitôt qu'ils n'ont plus d'intérêt pour l'histoire.

De la Fantasy ? Et oui, vous avez bien lu.
Pierre Pevel étant l'un des grands écrivains de Fantasy français, il fallait bien que je plonge dans son oeuvre, et il se trouve que je suis tombée sur ce premier tome du Haut-Royaume un peu par hasard, donc ça tombait plutôt bien.

Et c'est plutôt un bon livre ? Bon, le problème de la Fantasy, c'est que c'est un genre très codifié, donc on a tendance à voir les mêmes personnages, archétypes et les mêmes problématiques dans toutes les histoires. Ici nous avons Lorn Askarian, un chevalier se retrouvant enfermé pendant 3 ans dans une prison sordide, avant d'être libéré par ses amis par ordre du Haut-Roi, et de devenir Chevalier d'Onyx, une sorte de super-garde royal, alors que le Haut-Royaume connait de nombreux troubles. L'histoire a beau être intéressante, avec une mythologie plutôt sympa, les parallèles avec The Witcher et ASOIAF sont trop nombreux pour être mis de côtés (le prince-dragon au nom en -ae avec une bannière noire et rouge à la Targaryen, en tête). En soi, je l'ai plutôt bien aimé, et je lirai la suite, mais je n'ai rien trouvé de super original, de neuf, ou même que le style ai quoi que ce soit de particulier, c'est un livre de Fantasy comme il en existe beaucoup d'autres: fun, avec une bonne histoire, mais pas de quoi se taper la tête contre les murs.

J'adore Pierre Pevel. C'est un auteur à la plume exquise qui nous emporte dans des aventures bien ficelées, c'est toujours un plaisir de le lire. Cette fois-ci, on débarque dans un royaume sur le point d'imploser, dans des méandres politiques ; on rencontre des chevaliers, des rois, des princes, des malédictions. J'ai aimé me plonger dans cette histoire et rencontrer ses héros. Mais. Les femmes sont véritablement maltraitées dans ce roman. On en rencontre quatre ou cinq, aucune n'a de rôle enviable, elles paient toujours pour ce que les hommes font et trois d'entre elles ont subi un viol "parce qu'après tout, à l'époque médiévale, ça se passait comme ça" NON ! Ce ressort scénaristique n'est plus possible !

Pour moi, ces scènes sont si perturbantes qu'elles me gâchent la lecture, j'y pense pendant des pages et des pages et, ici, ça m'a gâché toute la suite du roman. Je ne lirai pas la fin de la trilogie à cause de ça.

J'ai souvent entendu parler de cet auteur (en bien) et j'ai décidé de m'y attaquer avec le premier tome de cette série. Ce qui me plaît généralement dans la fantasy c'est surtout le monde médiéval, bien plus que le pur fantastique (la magie, les orcs,...). J'ai eu du plaisir à découvrir ce monde et ces personnages, bien que certains aient un côté "déjà-vu". L'auteur donne du rythme et fait habilement monter le suspens. Une bonne découverte.

Pas très convaincue par ce premier tome que j'ai trouvé assez peu original.

C'est un roman de bonne facture mais ce n'est que cela. Enfin, à mon humble avis... avis entaché par ma déception.
J'ai encore cette impression gênante d'avoir déjà lu cette histoire (plusieurs fois), d'avoir déjà rencontré ces personnages, de voir de grosses cordes se balancer lourdement là où les fils invisibles du marionnettiste devraient danser.
Malgré tout, j'ai trouvé les personnages plutôt bien brossés même si on n'échappe pas à quelques traits de caractère clichés chez certains.
L'intrigue, bien que classique, est bien menée ; c'est cohérent et c'est fluide.
Le style est relativement neutre, rien de de bien marquant.

Conclusion : je ne sais pas si je lirai le deuxième tome.
Toutefois, je ne déconseille pas cette lecture, que je trouve parfaite pour débuter dans le genre de la fantasy médiévale.

Incarcéré dans la pire geôle du Haut-Royaume, le chevalier Lorne Askariàn est rappelé par un roi affaibli pour une mystérieuse mission, alors que la reine s'apprête à signer un traité avec l'ennemi de toujours.

Difficile de résumer ce livre sans trop en dire: la mise en place du récit est assez longue et il faut attendre de nombreux chapitres avant d'en arriver aux évènements décrits dans la 4e de couverture…

C'est d'ailleurs un reproche que je pourrais faire à cette histoire: il y a beaucoup de longueurs. le rythme est très lent et l'impression qu'il ne se passe pas grand chose plane longtemps sur le roman. ça n'a en fait pas vraiment gêné ma lecture, j'ai trouvé que c'était plutôt addictif malgré tout. La plume de l'auteur doit aider, c'est très facile d'enchaîner les chapitres, assez courts, et de se laisser entraîner dans le Haut-Royaume.

Le point fort de ce livre, selon moi, c'est son univers, que j'ai trouvé très intéressant. C'est assez détaillé, on visite un tas d'endroits différents et on fréquente des milieux variés. Les créatures qui le peuplent sont nombreuses et, bien qu'on débarque là-dedans sans explications, on réussit sans trop de mal à agencer tout ça au fil du récit.

Pierre Pevel use (et abuse?) des clichés du genre et on retrouve de nombreux détails rencontrés dans d'autres séries de fantasy. Là où c'est intéressant, c'est qu'il semble utiliser tout ça pour endormir la méfiance de son lecteur et lui sortir des twists inattendus.

En refermant ce livre, j'étais plutôt contente de ma lecture. Après quelques jours de « maturation », je me rends compte que je suis moins emballée que je l'aurais cru et je reste sur une impression de vague insatisfaction, sans trop mettre le doigt sur la raison. J'espère que le tome 2 me laissera une impression plus positive à long terme, mais je ne pense pas le lire dans l'immédiat.
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J'ai découvert cet auteur avec le Paris des Merveilles qui m'avait complètement enchantée (et que donc, je conseille vivement !). Puis j'avais été déçue avec l'autre premier tome de l'autre série Haut-Royaume.
Mais comme j'allais être en vacances, je me suis dit "tentons malgré tout".
Et je ne regrette pas. Sans retrouver le plaisir du Paris des Merveilles (à lire, à lire !), drôle et ne manquant pas d'un peu d'autodérision envers le genre, j'ai quand même trouvé ce roman bien sympathique.
On y retrouve tous les ingrédients classiques : jolies femmes, héros ténébreux, intrigues politiques, histoire modérément complexe, pas énormément d'effets de surprise. Pour autant, Pierre Pevel a su rendre ce roman plaisant et prenant, et d'un niveau supérieur à d'autres.
A suivre...
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