Citations sur Le Paris des merveilles, tome 1 : Les enchantements d.. (162)
La mémoire est un ciment solide. Si solide et durable que la nostalgie survit parfois longtemps a l'amitié.
Il était une fois le Paris des Merveilles…
Où l’on plante le décor d’un Paris
qui n’exista jamais tout à fait.
Les contes d’autrefois, ainsi que les fabuleuses créatures qui les inspirèrent, ont une patrie. Cette patrie se nomme l’Outre-Monde. Ne la cherchez pas sur une carte, même millénaire. L’Outre-Monde n’est ni un pays, ni une île, ni un continent. L’Outre-Monde est… un monde, ma foi. Là vivent les fées et les licornes, les ogres et les dragons. Là prospèrent des cités et des royaumes que nous croyons légendaires. Et tout cela, au fil d’un temps qui s’écoule autrement.
Incipit du roman
- […] La magie est un art complexe qui exige beaucoup de ses praticiens. Il y a tout un savoir livresque à assimiler, un savoir essentiel, indispensable, et qui pourtant n’est pas tout. Au risque de vous paraître prétentieux, je dirais que les mages sont des érudits de talent. Il ne suffit pas de mémoriser et répéter une formule magique pour lancer un sortilège efficace…
- En somme, la magie s’étudie mais ne s’apprend pas, conclut Farroux.
Griffont lui adressa un regard admiratif et ravi.
- Mais oui !… C’est exactement ça !
La mémoire est un ciment solide. Si solide et durable que la nostalgie survit parfois longtemps à l'amitié. Elle peut même s'y substituer et nous tromper. Combien de fois sommes-nous aperçus trop tard que rien ne nous attachait désormais à tel ou telle, sinon le souvenir d'une époque évanouie ?
Il y a toujours une femme, souligna la baronne. Et, comme par hasard, elle a toujours le mauvais rôle.
La memoire est un ciment solide.Si solide et durable que la nostalgie survit parfois longtemps a l amitié.Elle peut meme s y substituer et nous tromper.Combien de fois nous sommes nous aperçus trop tard que rien ne nous attachait désormais a tel ou telle sinon le souvenir d une epoque evanouie?Quand cette idee frappe, douloureuse, le temps parait faire un bond et nous nous decouvrons subitement face a un etranger que les hardes de sentiments defunts ont cessé de deguiser.Cela plus que les ans fait que l on vieillit.L age est le catalogue de nos désenchantements intimes.
A ses yeux, une chance, même infime, de secourir autrui compte plus que la presque certitude de laisser sa peau dans l'entreprise. Il me semble que c'est une assez bonne définition du vrai courage.
- Oh, j'ai pris un peu de ventre, tout de même...
- Non, non. Vous l'aviez déjà.
(p.221)
Combien de fois nous sommes-nous aperçus trop tard que rien ne nous attachait désormais à tel ou telle, sinon le souvenir d'une époque évanouie ? Quand cette idée frappe, douloureuse, le temps paraît faire un bond et nous nous découvrons subitement face à un étranger que les hardes de sentiments défunts ont cessé de déguiser. Cela, plus que les ans, fait que l'on vieillit. L'âge est le catalogue de nos désenchantements intimes.
- Ma lettre, dit-elle, a dû vous surprendre...
- Un peu...
De fait, il y avait bien un an qu'ils ne s'étaient vus sans donner de nouvelles.
- Mais moins que le lieu de votre rendez-vous, reprit Griffont. Il me semblait que vous n'aimiez guère la tour Eiffel...
- En effet. Et où est-on le mieux placé à Paris pour ne pas la voir ?
- Vous marquez un point.
Ils échangèrent une œillade complice.