Les Lames du Cardinal, tome 3 : Le Dragon des Arcanes

Dernier volume des Lames du cardinal, « Le Dragon des Arcanes » est de loin le tome le plus sombre et le plus dense de cette trilogie. Les Lames tentent toujours de contrer les dragons qui menacent de détruire entièrement la ville de Paris. C'est avec grand plaisir qu'on retrouve les personnages et que l'on en apprend plus sur certains aspects du monde créé par l'auteur. L'ordre des Soeurs de Saint-George, chargé de lutter contre la menace des dragons depuis des siècles, est par exemple davantage mit en avant de même que les Dracs, sorte de race intermédiaire entre les hommes et les dragons, dont on découvre un peu plus les caractéristiques et le quotidien dans le quartier des Écailles sur l'île de Notre Dame. L'action s'enchaine sans temps mort et c'est avec regret qu'on voit arriver les dernières pages du roman. Une très bonne trilogie de cape et d'épée et un excellent auteur.

Ce troisième tome rempli donc toutes mes attentes! On y voit plus de magie, plus de dragons, plus d'actions, plus d'intrigues….Une fin en apothéose: ce Paris brûlant infesté de dracs était une jolie scène: tout est réuni pour passer un bon moment.

Cette trilogie aura été un petit plaisir de plus, dans mes lectures, bien qu'elle ne soit pas à mes yeux l'excellente trilogie qu'il m'avait été promise….Il y avait quelques légers désagréments dans la fluidité de l'écriture et puis quitte à y mettre des dragons autant que cela se voit, je dirais!!!!!Une jolie découverte et un auteur à suivre assurément….

J'ai trouvé un peu maladroit de nous faire perdre une Lame du tome 2 dans le tome 3, et je suis plutôt triste en général d'avoir quitté ce groupe. On s'attache trop à eux, et moi cette fin épilogue m'aura un peu laissée sur ma faim….

En bref, je suis contente d'avoir découvert un univers qui m'était encore inconnu et je suis partante pour en découvrir d'autres….

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La fin du deuxième tome ayant laissé certains des protagonistes en fort fâcheuse posture, ce troisième tome reprend sur des chapeaux de roues. La menace contre laquelle doivent se battre les fines lames du Cardinal Richelieu se précise, leurs alliés se dévoilent également. Les intrigues et jeux de pouvoirs tiennent la part belle dans ce dernier opus, qui propose quelques scènes de combat très visuelles.
Un beau final pour ces Lames qui ici, las de se contenter d'un rôle de purs exécutants, souhaitent obtenir des explications aux demandes parfois tordues de leurs commanditaires. Pierre Pével prend soin de bien clore la destinée de chacun d'entre eux.

(...) Ce 3e tome est dans la lignée des précédents: de l'action, des bastons, des complots et des dragons, qui cette fois sont un peu plus présents. ça se lit toujours aussi bien, j'ai avalé ce tome en deux jours seulement. Bon, ça ne fait pas 500 pages non plus, hein ^^ En fait, c'est assez dommage que ça soit si court…

Parce que ça va vite, voire très vite. J'ai trouvé que beaucoup de choses auraient mérité d'être approfondies. Il y avait plein d'idées intéressantes qui sont juste effleurées et j'aurais aimé que l'auteur les creuse davantage. Idem pour les personnages. Ils sont caractérisés suffisamment pour qu'on ait l'impression de les connaître, mais là encore on restait trop en surface pour mon goût. Souvent je râle parce que les auteurs sont trop bavards et nous donnent des détails inutiles. Là c'était le contraire, j'en aurais voulu plus! Surtout qu'à côté de ça on a beaucoup de rappels de ce qui s'est passé dans les tomes précédents, ce qui alourdissait un peu certains chapitres.

Le plume de Pierre Pevel est toujours aussi agréable, ça se lit vite, ça se lit bien. On n'a pas le temps de s'ennuyer. La partie historique et les références à Dumas sont bien amenées et utilisées, on n'a pas l'impression de recevoir un cours d'Histoire, ça s'imbrique naturellement à l'aspect fantasy.

Il y a quand même un truc que je n'ai pas du tout aimé dans ce livre: le coup du personnage qui a un destiiiiin. C'est le genre de ficelles que j'ai en horreur, le personnage en question a perdu tout intérêt pour moi quand on en est arrivé là 😦

Un tome sympathique et distrayant, comme l'ensemble de la trilogie. Malgré tout, je reste sur une impression de manque: avec de telles idées, j'en voulais plus.
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Mouais...

On m'avait vendu du rêve avec cette saga des Lames du Cardinal. Je n'ai réellement entendu parler de Pierre Pevel avec la sortie de son jeu de rôle sur lames, et on m'en avait dit beaucoup de bien.

Malheureusement, la réalité est bien décevante.

Les lourdeurs habituelles sont toujours présentes dans ce tome 3. On subit peut-être un peu moins les leçons historiques, quasi-déconnectées du récit, mais on a, à la place, des rappels peu subtils des épisodes précédents. Et quand on enchaîne les 3 tomes, c'est lourd.

Le sexisme est toujours aussi présent, la découpe du récit entre de trop nombreux personnages empêche de réellement s'attacher à eux. A part une un peu mieux réussie, on passe sur les morts en tournant simplement la page. Merci, au revoir. Et les vivants, on en sait à peine plus sur eux à la fin du troisième tome qu'au début du premier...

Bon, ça n'est pas complètement mauvais non plus. Ça se lit bien, vite, ce troisième tome est plein d'action, et il clôt plutôt bien l'histoire de chacun des personnages, même si c'est parfois trop rapide et maladroit.

Bref, certainement pas le chef d'oeuvre de la Fantasy française dont on m'a vanté les mérites.

- Sans spoilers -

Ainsi que je l'avais craint en entamant la trilogie des lames, je suis déçu par le tome final. Je suis vraiment incompatible avec cet auteur.
J'ai passé outre les défauts et ce qui me dérangeait dans les autres tomes, mais ici ils sont plus flagrants (pour moi).

Les lames ne seront jamais devenues des personnages à part entière avec une âme et une humanité, exception faite de Ballardieu. Saint-Lucq a des motivations que l'on comprend mieux dans ce tome final (l'auteur ne l'écrit pas noir sur blanc mais il fait du bon travail sur ce point), mais il a toujours moins de personnalité que le T-800 dans Terminator. Je ne m'étalerai pas davantage sur le reste.

Toutes les aventures auront été un peu vaines et c'est un "tout ça pour ça" qui me vient à l'esprit en plus de la certitude que je ne relirai jamais cette trilogie et que j'en ai fini de donner sa chance à cet auteur.
Néanmoins, je comprends les avis positifs et si vous appréciez déjà Pierre Pevel, je pense que vous apprécierez Les Lames du cardinal.

Ce n'est clairement pas la meilleure saga de fantasy que j'ai pu lire. Cette conclusion est un peu hâtive. Les personnages sont nombreux et malheureusement tous sous-exploités.
J'ai souhaité terminer cette saga pour avoir le fin mot de l'histoire mais j'avoue que même le côté fantasy de cette série ne m'a pas plus emballée que ça.
C'étaient les premiers livres de cet auteurs, et je ne me suis visiblement pas dirigés vers les bons. Je retenterai l'expérience avec une autre de ses séries Haut Royaume dont j'ai entendu parler en bien.
Dommage, ces livres avaient tout pour me plaire, Richelieu, les mousquetaires, la garde cachée, des dragons, mais ils ont vraiment manqué de saveur pour moi.

Même remarque que sur les tomes précédents. Même si un effort est fait pour mieux les intégrer, les digressions historiques gênent la lecture et la plongée dans l'histoire. En conséquence de quoi, les rebondissements de l'histoire me paraissent déplacés voire incongrus et finalement l'histoire en devient mécanique, à la limite manichéenne. Encore une fois dommage, car dans le fond, tous les ingrédients sont là pour faire une bonne histoire mais la magie n'a pas fonctionné pour moi.Je mets une étoile de moins car finalement au troisème tome ça lasse. D'autant plus que la structure de l'histoire est inchangée que les personnages prennent peu de profondeur, que des descriptions sont répétées d'un tome à l'autre. Je ne lirai n'y n'achèterai un quatrième tome...

L'histoire commence au mont saint-Michel, un bon départ pour moi qui est normande et a déjà été de nombreuses fois dans ce lieu. Agnès va voir l'une de ses amis châtelaines qui lui transmet la vision d'un Paris en flammes, sous le contrôle d'un dragon.

L'histoire se passe à la manière d'un film à l'américaine avec de grands moments d'action, avec des combats, d'ailleurs le livre est séparé à la manière d'une série. Puis on assiste à un final qui ressemble à un blockbuster américain (en mieux) : un dragon enflammant Paris et le combat des châtelaines & des Lames pour le retarder.

Du côté des personnages, j'ai été heureuse de retrouver ce groupe que j'affectionne, un groupe qui semble complètement abattu par la mort d'Almadès et le départ de Leprat pour rejoindre les mousquetaires. On retrouve Agnès, la combattante, celle qui doit peut-être refaire des choix passés. Ballardieu, ce vieux soldat, très paternel et aimant envers Agnès, leur relation est touchante. Saint-Lucq, ce mystérieux sang-mêlé. Marciac, le tombeur qui rajoute de l'humour dans ce tome sombre. Leprat qui m'avait déjà touché dès le premier tome, j'ai été un peu déçue de le voir si peu dans ce tome, son combat contre la ranse révélé au public est poignant, on a envie de le défendre. La Fargue, ce chef qui a lui aussi ses supérieurs. Laincourt, je ne me rappelais plus vraiment de ce personnage, il reste un homme simple, combattant. le libraire parce qu'il est libraire ^^, mais aussi parce qu'il a quand même du courage.

Comme depuis le début de cette trilogie, j'aime les clins d'oeil aux trois mousquetaires (qu'il faut que je lise absolument maintenant !) ; mais également, le clin d'oeil historique avec le masque de fer.

Un dernier tome qui se lit comme un film (en mieux !) avec un final époustouflant. Ils vont me manquer ces Lames.
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Finalement, j'aurais enchaîné la lecture des trois romans des Lames du Cardinal alors que ce n'est pas du tout ce que j'avais prévu au programme. Je me serais laissée embarquer par l'univers développé par Pierre Pevel même si je trouve que la série souffre de certains défauts mais elle reste tout de même séduisante et pour la lectrice non avertie de fantasy que je suis, je trouve que cela reste une bonne porte d'entrée en la matière. Définitivement, les romans ne peuvent se lire de façon unitaire, Les Lames du Cardinal est un gros tome introductif tandis que L'Alchimiste des Ombres est plutôt un tome de transition, je peux donc supposer que le Dragon des Arcanes est un final explosif 🙂

La scène d'introduction nous emmène au Mont-Saint-Michel, domaine des Soeurs de Saint-Georges, Agnès de Vaudreuil nous offre une introduction digne d'un James Bond avec une infiltration à la recherche d'information que cet ordre semble cacher. Ordre qu'Agnès connaît bien puisqu'elle a été prête à les rejoindre avant de se détourner et d'intégrer les Lames du Cardinal. Bon, l'infiltration tourne mal, Agnès est capturée et mise en cellule. J'ai toujours du mal avec les Soeurs Châtelaines, la secte par excellence avec sa mission divine, qui savent toujours tout sur tout et, c'est ainsi et puis c'est tout. Leur façon d'essayer de forcer Agnès à rejoindre leur rang parce que c'est sa destinée m'a laissé perplexe tout le long de ma lecture.

Je retrouve néanmoins tous les héros avec grand plaisir, même si les tensions au sein des Lames commencent à se dévoiler. le ton est donné pour ce dernier tome, l'ambiance sera plus sombre et les sacrifices seront nombreux, les Lames vont payer le prix fort de leur mission. L'affrontement avec les dragons se fait plus frontal et de facto, plus sanglant. La fin approche et celle des lames également, malgré l'attachement qui les lie, des choix sont faits et les chemins se séparent. Les différentes allégeances se dévoilent et certaines m'ont laissées perplexe car j'avais l'impression qu'elles arrivaient de nulle part. J'ai aussi eu cette impression que certaines intrigues abordées dans le tome 1 avaient tout simplement été oubliées. Les rebondissements sont nombreux, et de facto, les incohérences peuvent se révéler nombreuses et nuisent à la crédibilité des différents arcs scénaristiques. Et j'ai trouvé un poil agaçant les multiples deus ex machina, coucou Saint-Lucq qui arrive toujours pile au bon moment pour sauver la mise 👋 Au final, j'ai trouvé que les personnages évoluaient pu tout au long de la saga, et c'est impression est renforcée par les multiples descriptions qui ne changent pas d'un iota entre la première page et la dernière page de la saga. J'ai trouvé la dernière bataille un poil brouillonne mais tout va bien, chaque protagoniste accomplit sa destinée sans réelle surprise, bref, je suis restée sur ma faim en terminant le livre.

Les Lames du Cardinal est une saga sympathique, la lecture est sympathique mais les descriptions répétitives sont rapidement devenues agaçantes. Il manque clairement de la profondeur aux personnages, ils sont sympathiques et attachants mais je les ai trouvés lisses. Même si les différentes intrigues sont pleines de rebondissements, je n'ai jamais vraiment accroché à ces dernières. Je ne me suis pas réellement ennuyée lors de ma lecture, mais il manquait clairement quelque chose pour que je sois complètement séduite. Cependant, Les Lames du Cardinal reste un bon divertissement.
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