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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai apprécié retrouver la plume de Laurence Peyrin, même si ce roman n'est pas mon préféré de l'auteure.
L'héroïne est très attachante. Elle essaie de survivre dans un New York qu'elle subit. Heureusement, son chemin va croiser celui d'une collègue bienveillante qui va l'aider à sortir la tête de l'eau (sans mauvais jeu de mots) en la poussant à réagir : "Rien n'est comparable, c'est du temps perdu que d'ėchelonner les douleurs. Veille à ne pas devenir la rescapée du Titanic, comme moi je refuse d'être la boiteuse... Regarde la réaction de Jacob : ce qui l'intéresse, c'est ce que tu apportes à son monde, et son esprit pur n'a pas choisi la mort, mais la vie. La mort, il la connaît. Elle est inutile". A partir de ce moment, elles vont devenir complices et amies. L'héroïne va se révéler être une femme forte et réaliser le rêve américain de sa famille.
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Le sujet du roman : le naufrage du Titanic, m'intéressait.
Laurence Peyrin s'est bien documentée sur le sujet, elle aborde donc le naufrage en lui-même, le manque de canots de sauvetage, le choc post traumatique.
La famille Alistair vit à Porsthmouth et les parents sont boulangers. Sur les conseils d'un américain fortuné, ils décident de venir s'installer à New Yok pour tenter leur chance, en 1912. La famille se trouve donc sur le Titanic lors de la traversée. Seules les deux filles Letta et Molly sortiront indemnes.
Il leur faudra donc faire le deuil de leurs parents et se faire une place à New York. le roman raconte leurs aventures, les rencontres qu'elles feront.
Il évoque aussi le traitement des maladies mentales à l'époque, la place de la femme dans la société, la réussite sociale.
Intéressant mais sans plus, je n'ai pas été vraiment touchée ou émue par ces personnages.
ça se lit bien, c'est distrayant et pas plus, pour moi.
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J'ai tout lu de LAURENCE PEYRIN. J'aime beaucoup sa plume et sa façon de dresser de magnifiques portraits de femme.

J'avais réellement accroché à son avant dernier roman "une toute petite minute" qui avait même été un réel coup de coeur.
Cependant, même si je connaissais le thème principale de ce dernier roman "après l'océan", j'ai eu un sentiment de non aboutissement à la fin de ma lecture.

J'ai malgré tout aimé la manière dont l'auteure a abordé le thème de la folie et la dure réalité du traitement des maladies mentales en ce début du XXe siècle.

J'ai également aimé les différents personnages que Letta va rencontrer et qui vont l'aider à se reconstruire elle et sa soeur Molly, mais je ne suis pas parvenue à ressentir de l'attachement pour ces deux soeurs rescapées.

Je me suis souvent ennuyée, j'ai trouvé la trame de cette histoire lente, trop lente.

J'éprouve donc une légère déception mais je serai tout de même présente au prochain roman de LAURENCE PEYRIN que j'apprécie.
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J'ai emprunté ce livre à la médiathèque car j'avais lu des critiques enthousiastes et, aussi, parce que j'aime les histoires touchant de près ou de loin au Titanic (mon coeur de midinette de 17 ans, avec le beau Leonardo, n'est pas complètement mort).
J'avais déjà lu un livre de cette autrice qui m'avait fait passer un agréable moment de lecture, sans être exceptionnel non plus. Je peux dire la même chose pour celui-ci : si j'ai globalement apprécié ma lecture au moment où je la faisais, je sais aussi d'emblée qu'elle ne me restera pas en mémoire très longtemps.

Le pitch en quelques phrases : Letta et Molly, deux soeurs qui avaient pris place à bord du Titanic avec leur famille, se retrouvent seules à New York après le naufrage. Sans un sou, elles vont devoir apprendre à survivre dans un monde qui n'est pas le leur, d'autant que Molly, choquée par la catastrophe, ne dit plus un mot et se retrouve dans un état catatonique. Letta devra donc faire preuve de beaucoup d'amour envers sa soeur, et d'une bonne dose de résilience, pour les faire toutes deux avancer dans la vie.

La plume de l'autrice est fluide, l'histoire se lit sans déplaisir, on se laisse nous aussi guider dans les rues de la grosse pomme, aux côtés de Letta. J'ai bien aimé aussi l'idée qu'à eu Laurence Peyrin de parler de l'immédiat après-Titanic plutôt que de la catastrophe en elle-même. On ne peut aussi que compatir à ce qui arrive à ces deux malheureuses jeunes femmes. Mais, il y a un gros mais (même plusieurs), le tout manque carrément de substance.
Les personnages sont quelque peu falots, la temporalité n'est pas réaliste, ce qui fait que l'intrigue (les intrigues dans l'intrigue) n'est pas crédible. Je sais bien que nous sommes ici dans un roman (et il en manque du romanesque) mais je vois mal une jeune femme venant de l'autre bout du monde s'affirmer en quelques semaines comme elle le fait auprès de notables. Pour le coup, il y a peut-être trop de rythme dans ce roman pour pouvoir vraiment l'apprécier. Je pense que j'aurais largement préférer qu'elle prenne le temps de poser son histoire, se trame narrative pour retranscrire l'atmosphère de cette période. J'ai eu une impression de bâclé au final, et je suis ressortie de ce roman en me disant « bon, d'accord, allez, au prochain ». Moi, ce que j'aime, c'est rester bouleversée quand je referme un livre (quelque soit le sentiment éprouvé), au point de ne plus savoir quoi lire après.

En bref, un roman divertissant qui se lit vite et bien. Il m'a néanmoins manqué de la densité pour réellement apprécier ma lecture.
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J'ai un problème. Je crois que je n'aime plus les romans de Laurence Peyrin.
J'ai, par le passé, adoré Miss cyclone et L'aile des vierges. J'ai été complètement transportée par l'écriture de l'autrice et par la puissance de ses personnages.
Puis j'ai été déçue avec Une toute petite minute. Et là, avec Après l'océan.
Je ne retrouve pas la plume si intense que j'ai tant aimé.
J'ai trouvé les deux soeurs... Fades. Sans relief.
J'ai bien senti que Letta avait envie de se battre, qu'elle était pleine de rage, qu'elle voulait à tout prix sauver sa soeur. Mais on ne me l'a pas montré. Elle est restée lisse.
Alors voilà, je crois qu'après de tels coups de coeur, j'en attendais peut être plus.
J'ai aimé la façon dont est traitée la relation entre les deux soeurs, ainsi que le thème de l'Amérique du début du siècle précédent. Mais c'est tout...
Je vous invite à aller lire plein de belles critiques sur ce livre, et à le lire pour, comme toujours, vous faire votre propre avis.
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Royaume-Uni, 1912. La famille Allistair décide d'émigrer aux États-Unis pour y ouvrir un commerce et vendre leurs célèbres tourtes, pies et autres délices de l'autre côté de l'Atlantique. le père vend son commerce, rassemble toutes ses économies et quelques valises, achète des billets de seconde classe sur le plus beau et plus grand paquebot du monde, l'insubmersible Titanic, et embarque avec sa femme, ses enfants et son gendre, direction New-York.

Tout le monde sait ce qu'il advient du paquebot, et du destin tragique rencontré par la majorité de ses passagers. La famille Allistair n'y fait pas exception. Seules Letta et Molly, les 2 filles de la famille arriveront sauves dans ce nouveau monde qui devait être un renouveau pour la famille, une nouvelle aventure pleine de succès et de réussite.

A leur arrivée, Molly, la petite soeur souffre de mutisme supposé passager. Letta n'aura de cesse de s'occuper d'elle, espérant la remettre sur pied rapidement. Pour cela, elle va devoir travailler d'arrache-pied pour surmonter l'horrible traumatisme vécu, faire connaissance avec cette nouvelle ville et ce nouveau pays qu'elle déteste pour lui avoir volé son mari et le reste de sa famille. Quel avenir pour elle et Molly y-a-t-il dans ce nouveau monde où ses parents ne sont plus ?

Amatrice de romans historiques et de la vie new-yorkaise en ce début de siècle, j'ai ouvert ce roman avec hâte. J'ai eu bien du mal à accrocher à la bonne première moitié de cette histoire, qui m'a parue longue, morne, démoralisante et sans grand intérêt. Certes, on ne s'attend pas a quelque chose de joyeux, au vue de la thématique du deuil, des conséquences de ce naufrage. Mais j'ai vraiment eu du mal à apprécier le personnage principal. En effet, tout semble prétexte a Letta de se morfondre encore plus et de s'apitoyer sur son sort. Même lorsqu'on lui propose de l'aide, même lorsqu'elle trouve un emploi, même lorsque vient à la rescousse l'une de ses nouvelles collègues... J'en suis même venue à hésiter à abandonner ma lecture car trop déprimante et sans réel intérêt.

Puis un changement s'opère dans la narration. A l'image de Letta qui commence à reprendre le dessus sur ses émotions et sur elle-même, la narration se fait un peu plus légère, plus optimiste. On en vient à apprécier ce coup de pied au derrière que s'impose Letta pour repartir à zéro et se rendre compte de toutes les opportunités qui s'offrent à elle malgré les drames traversés.

J'ai donc poursuivi et fini ma lecture. Ce ne sera pas un coup de coeur, mais j'ai malgré tout apprécié la fin de ce roman, et l'ambiance de l'Amérique au début du 20e siècle.
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Après l'océan de Laurence Peyrin est intéressante, deux soeurs survivantes du Titanic, arrivent à New York en ayant perdu leurs parents et son mari pour l'une d'entre elle et la seconde a un gros choc post traumatique et elle ne parle plus.
Le roman traite donc du thème de la maladie mentale en ce début de 20ème siècle mais également de la reconstruction car elles ont tout perdu.
Mais il m'a manqué de l'émotion et de l'attachement aux personnages. C'est une histoire trop lente sans surprise. On comprend vite ce qu'il va se passer et tout est trop bien ficelé ! C'est quand même un livre agréable à lire et j'ai eu plaisir à aller au bout de cette histoire.
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Je lis Laurence Peyrin depuis 2018 et mon coup de coeur pour L'aile des vierges. Je n'ai de cesse depuis que de retrouver la force de ce roman dans un nouveau. Pourtant, elle a écrit des choses différentes ses dernières années, avec lesquelles j'ai moins accrochés ou que j'ai même abandonné comme Une toute petite minute l'an dernier. Mais je m'obstine et je me disais que cette année serait la bonne, savourant par avance le fait que l'auteure revienne à un roman historique.

Après l'océan était donc sur ma liste d'anniversaire et n'a pas tardé à être lu. Il met en scène une famille qui va vivre le drame du Titanic, un sujet que l'on voit beaucoup dans la littérature et qui me plait chaque fois. Letta vient de perdre ses parents, son frère, son époux et se retrouve seule avec sa petite soeur, choquée et mutique, dans un New York inconnu. Imaginez de suite la vaillance de ce personnage qui va devoir se relever, car, dès le début, elle le sait, elle doit continuer, donner un nouveau sens à sa vie, pour Molly sa soeur.

J'ai apprécié la reconstruction de Letta, les personnages aidants qu'elle va trouver sur sa route, qui vont l'aider à y voir clair sur le sens qu'elle doit redonner à sa vie. Un nouveau drame la menace pourtant à travers la folie présumée de sa soeur, un sujet qui montre une fois de plus le triste traitement des maladies mentales à cette époque…

Sur la fin du roman, j'ai apprécié les nouveaux projets que Letta va mettre en oeuvre et la façon dont elle va parvenir à ses fins, j'adore les personnages comme cela qui ne s'en laissent pas compter et se donnent les moyens de réaliser leurs rêves. Pour autant, une nouvelle fois, je reste sur ma faim car le roman n'était pas aussi fort que je l'aurais aimé. C'est le triste jeu des comparaisons, quand on attend d'un roman plus qu'on ne le devrait. Alors, L'aile des vierges restera sans doute mon incontournable de l'auteure. Et ce n'est pas grave car il en vaut vraiment la peine !
Lien : https://liseusehyperfertile...
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Rescapées du naufrage du Titanic sur lequel elles avaient embarqué en compagnie de leur famille pour faire fortune aux Etats-Unis avec leurs inimitables "english pies", Letta et Molly Alistair, 23 et 15 ans, débarquent à New-York en avril 1912. Tandis que Letta, après les premiers moments de stupeur, accepte le travail qu'on lui offre dans une pharmacie pour gagner de quoi vivre, sa petite soeur Molly s'enfonce dans le mutisme et le désespoir jusqu'à tenter de se suicider. Letta n'aura alors qu'un seul objectif : la tirer de son marasme et de l'asile dans lequel elle a été internée.
C'est une jolie histoire, pétrie de bons sentiments, dans laquelle les bons triomphent et qui se termine bien, mais à laquelle manque cruellement l'intensité dramatique et le réalisme qui en feraient un roman un tant soit peu passionnant. A conseiller aux coeurs sensibles, car tout y est gentiment édulcoré.
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Letta et sa famille ont fait la traversée pour l'Amérique à bord du Titanic. Il ne reste de la famille de Letta qu'elle et sa soeur Molly.
Molly est très choquée par ce qu'elle a vécu et l'arrivée dans un pays qu'elles ne connaissent n'arrangent pas son état.
Letta trouve un travail et essaie de contacter la personne avec laquelle son père avait fait affaire, Newton junior. Entre temps Molly essaie de se défenestrer.
Les Newton prennent rapidement la décision de soigner Molly et de la mettre dans un établissement spécialisé. Letta ne connaît pas cet établissement mais quand l'une de ses collègues Nathalie lui explique la réalité de cet hôpital, Letta va devoir faire au plus vite pour la sortir de là.
Un roman qui se lit sans fascinant pour autant.

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