Sous le soleil de Soledad

Elle faisait rarement des phrases aussi longues avec des étrangers. Fallait-il qu’elle plane à 15 000.

Mama Cass explosa de rire, il la suivit. Dieu que ça faisait du bien. Le rire vous mettait en vacance de tout.

Alors oui, ces deux heures allaient être un voyage bien plus long qu'aller où, agrippée aux accoudoirs, elle ne se sentait personne.

« Pour elle Soledad n'avait jamais été que Soledad, et voilà que se déployait un nom, d’une écriture déliée à l'extrême, si bien que les jambes du l, des d et du y soulignaient ou chapeautaient toutes les autres lettres, comme ces signatures anciennes qui paraphaient la Déclaration d'indépendance qu'on vous apprenait à l'école.
De qui était-ce cette écriture ? Maman ou Soledad ? Il y avait peu de documents manuscrits dans ces classeurs, la grande majorité venait des impôts, des fournisseurs. Les autres à l’entête du Wild Sun Safari étaient tapés à la machine, puis plus tard, imprimés à partir de l'ordinateur.
Et dans la famille, on ne voyageait pas, on ne se quittait pas, on ne s'écrivait donc pas. Même Mama Cass prenait conscience qu'elle ne connaissait pas plus l'écriture de sa mère que le nom de Soledad »

«Et quand tu seras vieille, tu ne vas pas regretter ? Ce sera tout fripé.
- Je ne suis pas vieille, pour le moment, Cassie. Alors je m’en fous. S’il fallait tout faire en réfléchissant à ce que ça deviendra plus tard, on ferait plus rien. »

Je dis qu’on est saturés par les injonctions.
Il faut revendiquer d’être victime, féministe, cisgenre, racisé, non genré, obèse, bipolaire et je ne sais pas quoi encore… Mais bon, que veux-tu, je suis une quinquagénaire hétéro blanche et bourgeoise, j’ai le parfait profil de la réac, alors, foutue pour foutue, je ne vais pas me gêner pour penser ce que je pense.
J’en ai marre qu’on m’éduque, qu’on me dise comment je dois réfléchir.

Je rejoins totalement l’appréciation de tête 35.
L'écriture m'a semblé banale, l’histoire niaise à souhait, sans aucun intérêt.
J’ai trouvé les personnages antipathiques. Le style ne permet pas de les visualiser, d’adhérer à cette aventure.
Certaines phrases sont franchement mal écrites exemple : "j'ai rien dormi ".
J'avais envie d'abandonner cet ouvrage , je l'ai terminé pour essayer de comprendre l'enthousiasme des autres lecteurs ...
Cet emballement reste une énigme complète .
Déçue, je ne conseille absolument pas ce roman, une perte de temps .