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Les vingt-quatre heures qui suivent un enlèvement sont déterminantes pour retrouver la victime vivante. La petite Lucie, huit ans, vient d'être kidnappée et l'enquête est confiée au major Victor Tchaïev, un super-gendarme aux états de services impressionnants qui met immédiatement en ordre de marche une belle équipe de limiers.
Ferme avec sa hiérarchie, implacable avec ses subordonnés, inflexible avec les témoins interrogés, Tchaïev est l'archétype du gendarme droit dans ses bottes et toujours hyper-concentré sur son enquête. Il est admirablement secondé par l'adjudante Pénélope Ripert, experte en nouvelles technologies figée derrière son ordinateur à Pontoise.
Si l'enquête progresse, Tchaïev se rend rapidement compte que son adversaire est un manipulateur hors-pair qui lui inspire de fausses-pistes et repousse l'espoir d'une issue heureuse. Mais le major s'accroche au moindre indice et, progressivement, cerne le coupable.
Ce roman policier à la gloire des gendarmes et des nouvelles technologies est une vraie réussite façonnée par le style impeccable de l'auteur, ses personnages bien campés, des rebondissements parfaitement orchestrés et un suspense palpitant. Il a été fort justement récompensé par le Prix du roman de la gendarmerie nationale.
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PRIX DU ROMAN DE LA GENDARMERIE NATIONALE 2024
En apnée, le souffle court, le coeur à cent à l'heure…. Dès les premières pages, j'ai été happée, presqu'incapable de poser ma lecture. Ce n'était pas envisageable. L'enquêteur l'avait dit : vingt-quatre heures pour retrouver la fillette, après c'est le plus souvent un échec.
Avec son écriture dynamique, puissante, avec ses puch lines, son style vif et un rythme rapide, l'auteur m'a pris dans ses rets. J'aime sa façon d'écrire, toujours en mouvement, sans temps mort.
Lucie, huit ans et demi a disparu, probablement enlevée. Par qui et pourquoi ? Elle a activé sa montre connectée et a ainsi alerté ses parents. La gendarmerie est prévenue et le major Victor Tchaïev est envoyé sur place, sur ordre du ministre qui connaît très bien la famille inquiète. On ne tarit pas d'éloges sur Victor qui a choisi de rester sur le terrain alors qu'il pourrait faire autre chose.
Lui, il a besoin de se confronter aux situations délicates, de chercher, de sentir l'adrénaline qui l'aide quand il est en danger. Derrière un bureau, ce n'est pas pareil, ça ne lui correspond pas, je suis sûre qu'il serait malheureux. Arrivé sur place, il collabore avec l'équipe de gendarmerie où tous les membres se mettent pratiquement à son service, prêts à l'aider, à le soutenir (ne serait-ce qu'en fournissant du café chaud), à lui expliquer la vie ici loin de la capitale, à l'accompagner dans sa réflexion et ses investigations.
En plus de toutes ces personnes motivées et à disposition, il a Pénélope dans l'ombre. Bras droit efficace, capable d'anticiper, de « sentir » ce que veut le major, une geek rapide, dégourdie, intuitive, une femme quoi ! Ce qui fait toute la différence, n'est-ce pas ? Ces deux-là communiquent à demi-mots, savent toujours où ils veulent aller et ce qu'il faut obtenir pour avancer.
La course contre la montre est engagée, Victor ne veut pas perdre. La caféine le maintiendra éveillé, sa volonté d'en découdre, de coincer le saligaud qui a fait ça, fera le reste. Victor c'est un homme brut de décoffrage, qui ne tergiverse pas, qui veut des résultats. Bougon mais attachant. Il exige de lui-même le maximum et les collègues doivent le suivre. Quand il s'exprime, on l'écoute, on agit et vite. C'est tout. Ses raisonnements sont « pointus » parce que son cerveau « scanne » ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il a analysé.
Dans chaque ligne, on sent l'urgence dans le phrasé. Les dialogues sont précis, ciblés, parfois teintés d'humour (et là d'un coup, on reprend sa respiration).
« -Je ne suis pas vraiment une anguille, major, plutôt un phacochère, faudrait pas que je reste coincé dans un terrier.
-Au moins, ça bouchera une sortie. »
Les scènes sont décrites avec des mots qui font mouche. On y est, on ressent l'atmosphère, on voit les lieux, on sent les odeurs qui envahissent les narines de Victor. Presque de la réalité virtuelle sans le casque, rien qu'en lisant, ça c'est fort !
« Sa superbe venait de faire faillite, le front offert à la sudation et la jambe droite remuant de manière épileptique, hurlaient le langage de la trouille. »
Marco Pianelli prend ses lecteurs en otage. Il sait bien qu'on ne lâchera pas le récit, qu'on voudra savoir, qu'on tremblera, que parfois un sourire pointera mais pas longtemps car l'angoisse, la peur, reprendront le dessus. On est comme Victor, on essaie de recouper les informations, de trouver un indice, et on est malheureux de ne pas y arriver.
C'est un roman qui a largement mérité le prix qu'il a reçu. L'intrigue est originale, réfléchie et elle met en avant plusieurs aspects du mensonge. Les personnages sont hauts en couleurs, « palpables »avec des caractères bien définis. le contexte du kidnapping d'un enfant nous prend aux tripes et on aimerait intervenir. Voilà pour le fond. Quant à la forme…c'est une réussite, des chapitres courts, des phrases qui s'enchaînent et qui percutent et un Victor que je reverrai volontiers dans un prochain titre !

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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J'ai lu et aimé :
LES ENTRAiLLES de LA NUiT .
de @marco_pianelli .
@editionsplon
Prix du roman de la Gendarmerie 2024 .

Comme une Course contre la montre .
Alerte Enlèvement, Lucie, huit et demi a disparue, enlevée . Elle a actionné le signal de détresse de sa montre connectée, puis plus rien …
Dans vingt quatre heures les chances seront infimes de la retrouver.
Le major Victor Ichaïev en renfort de l'adjudant Pariès prennent les choses en main . Il faut absolument sauver une vie .
Comme une chasse à l'homme entre forêts et campagne, pas de temps à perdre . Les pistes manquent .
A la poursuite d'un prédateur qui a toujours un coup d'avance .
Une enquête de terrain, on fouille, on interroge, on suspect, souffle court, coeur serré, tension palpable, toujours en action .
Un polar efficace et captivant . Une histoire bien ficelé . Une jolie découverte .
.
Vous l'avez lu …
Envie de le lire …
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C'est le quatrième roman de Marco Pianelli, et déjà il remporte un prix littéraire prestigieux dans le monde du polar. Notons que le jury du prix du roman de la gendarmerie nationale 2024 réunissait des gendarmes, des journalistes, des avocats et des écrivains dont Maxime Chattam pour ne citer que lui.

Comme à son habitude l'auteur nous gratifie d'un personnage principal particulièrement charismatique mais aussi de deux personnages secondaires assez bluffants : Pénélope, une gendarmette (depuis Louis de Funès le terme est familier sinon légitime) dévouée et attachante, et Antoine, sorte d'acolyte encombrant à l'instar du Bérurier de San-Antonio.

Ce trio sympathique va traquer un kidnappeur d'enfant cruellement astucieux qui trimballe les gendarmes à sa guise pendant que les heures s'égrènent comme des minutes.

Le livre se lit en apnée, le coeur battant, on ne peut le lâcher qu'à regret, comme ce fut mon cas au cours d'un week-end particulièrement chargé.

Marco Pianelli améliore son style et son écriture de roman en roman, il parfait son sens du rythme et il me semble évident, (sans aucune flatterie), qu'il est en train de devenir une grande voix du roman policier hexagonal, bientôt incontournable.

L'aspect cinématographique Des Entrailles de la Nuit fait de ce roman une base très inspirante pour un film policier de grande qualité et je ne serai pas surpris de le voir adapté au cinéma prochainement.

Pour en revenir à l'histoire, j'avoue avoir découvert le coupable à la moitié du livre environ (je connais même précisément le numéro de la page mais non, je ne divulgâcherai rien) et pourtant cela n'a nullement entamé mon plaisir de lecteur, ni même le suspens. Et ça me donne envie de crier au génie…

Parce que d'habitude, une fois qu'on a compris ce genre de détail, la tension faiblit immanquablement. Mais pas dans Les Entrailles de la Nuit.

Ce qui m'amène à me poser une question : est-ce fait exprès ? Je veux dire, est-ce que tous les lecteurs vont deviner l'identité du kidnappeur aussi vite que moi et pourtant continuer à kiffer jusqu'au bout ? Est-ce que c'est voulu par l'auteur ?

D'autre part, qu'on lu les gendarmes du jury ? Une enquête conforme à leur quotidien ou bien une enquête comme ils rêveraient d'en mener ?

Vous l'aurez compris, ce roman policier m'a enthousiasmé avec puissance et Marco Pianelli va devoir me compter désormais officiellement parmi ses plus fidèles lecteurs !
Lien : https://cequejendis.fr/2024/..
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Je retrouve la plume vive et immersive de Marco avec ce polar qui a remporté le prix de la gendarmerie nationale.

Une enquête haletante ou le temps semble filer à une vitesse vertigineuse. Une course effrénée s'engage pour le major Victor Tchaïev et son équipe pour essayer de retrouver Lucie, une petite fille de 8 ans qui vient d'être enlevée.
Victor porté par son sens du devoir et sa détermination inébranlable va tout mettre en oeuvre pour retrouver Lucie, sachant que chaque seconde qui s'écoule réduise les espoirs de la retrouver vivante.

L'auteur exploite chaque instant de l'enquête avec précision pour nous maintenir au coeur de l'action pour nous permettre de ressentir l'urgence et les tensions qui pèsent sur chaque décision cruciale prises pour retrouver la petite Lucie.

Ce polar va ravir les amateurs du genre, c'est captivant, puissant et efficace. On s'accroche à chaque fait qui nous pousse à connaître l'issue finale.
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Ce roman est une pépite de tension et de suspense maintenus du début à la fin, avec une intrigue bien construite et des personnages fort bien campés. Tout se concentre sur l'enquête et le lecteur est manipulé par l'auteur de la même façon que le coupable va le faire avec les enquêteurs, en le menant sur de fausses pistes.. On est pris et surpris par les rebondissements de l'enquête, c'est très prenant. Tout cela est sublimé par un très beau style d'écriture dont se dégage parfois un humour très fin. Un roman au prix bien mérité !
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Le compte à rebours est enclenché !
Dès la première page, on saute à pieds joints à la recherche de Lucie, 8 ans et demi, disparue depuis 17 minutes, sans qu'aucune longueur ni aucun temps mort n'appesantisse le récit. Les premières 24h sont décisives, c'est pourquoi on fait appel aux meilleurs : le major Tchaïev et son binôme Pénélope, femme de l'ombre derrière le grand homme, geek, coriace et sachant dédramatiser quand il le faut. Cette fois, il ne s'agit pas tant d'arrêter un criminel que de sauver la vie d'une petite fille et ils vont tout faire pour y arriver, secondés, sur le terrain, par le gendarme Antoine.

J'étais déjà tombée en amour de Malovics (voir chronique) et, à travers lui, de la plume de l'auteur. Tchaïev confirme ici mon adhésion pleine et entière aux romans de Marco Pianelli.

Parmi tous les points forts de son écriture, j'en retiendrai 3 pour cet avis : son art des dialogues qui sonnent juste et vrai, qui font mouche à la manière d'un Frédéric Dard et donnent au roman son rythme en ancrant les personnages dans une vérité lexicale tangible.

Directement en lien avec cet aspect, on appréciera la qualité d'élaboration des personnages, leur profondeur, leur épaisseur psychologique et émotionnelle, la véracité de leurs relations interpersonnelles.

Enfin, des scènes de lutte ou de combat plus vraies que nature, des phrases très soignées et une poésie à nulle autre pareille qui me touche particulièrement. Qui d'autre écrit d'un homme qu'il a une « âme en forme de terrier » ou d'une table de chevet qu'elle est « prête à être basculée pour se pendre » ?

Pour tout cela et pour la précision de l'enquête, l'authenticité des procédures et le réalisme de l'affaire, je comprends e prix du roman de la gendarmerie et lui donne, même s'il est moins prestigieux, mon prix personnel du coup de coeur littéraire !
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Je viens de finir Les entrailles de la nuit de Marco Pianelli que je vous conseille vivement ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Ma curiosité a été titillée dès le départ par une écriture que j ai trouvée différente de mes lectures habituelles. Je ne sais pas l expliquer autrement que parce que agréablement intense.
J ai aussi fort accroché à l enquêteur principal avec ses répliques qu on a envie de noter qq part pour les ressortir un jour.
Et pour finir, le plus important, l histoire qui très bien ficelée m a tenue en haleine jusqu'au bout.
Bonne lecture
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Les vingt-quatre premières heures qui suivent un enlèvement sont capitales ! Alors l'auteur nous plonge immédiatement dans un rythme soutenu : celui du chrono qui tourne et nous rappelle régulièrement qu'il faut impérativement retrouver Lucie… vivante !

Une histoire bien construite et une écriture puissante qui nous maintiennent dans un suspense haletant au fil des heures qui passent. Même s'il est possible d'avoir des doutes sur l'issue de l'intrigue en cours de lecture, impossible de lâcher ce roman avant la dernière page.

L'auteur nous décrit parfaitement son personnage principal. le major Tchaiev. Il est à la fois charismatique avec un caractère bien trempé et en même temps, il est très professionnel avec un sens du devoir propre à tout militaire. Puis, de temps en temps, une pointe d'humour dans les paroles choisies, un tacle par-ci par-là, qui le rendent très humain, presque attachant.

Une belle performance d'écriture récompensée par le Prix du Roman de la Gendarmerie Nationale – 2024. Prix amplement mérité.
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Excellent polar que je recommande, intrigue bien menée, lecture fluide, personnages complexes et attachants, nous entrons sans peine dans les "entrailles de la nuit" avec le compte à rebours pour retrouver la petite Lucie, l'auteur nous destabilise et nous met KO, avec une fin nous laissant présager une suite tout aussi intrigante et addictive, sous le commandement aiguisé du personnage principal qui maitrise tout aussi bien les techniques de réthorique que de combat.
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