Bienvenue chez Buzzeex Communication ! Dans cette agence de télémarketing, chaque semaine apporte son nouveau produit à vendre et son objectif à remplir. C'est aussi le lieu où se retrouvent Léa, Cynthia, Camille et Judith.
Ces quatre femmes sont collègues et surtout amies. Elles partagent leur quotidien professionnel avec les objectifs fixés par un patron tyrannique, les clients qui raccrochent au nez et le tableau de fin de mois qui couronne le meilleur employé et donne prime et promotion. Elles partagent surtout leurs fous rires, les détails croustillants de leurs rendez-vous galants, leurs peines de coeur et leurs galères de tous les jours. le lieu de leurs retrouvailles : « Chez Grand Maman » pour des pauses déj minutées, un café ou une pâtisserie et pouvoir plonger dans les beaux yeux du serveur, Aymeric.
Ouvrir ce roman, c'est prendre une bouffée de bonne humeur. C'est drôle et rafraîchissant. Ce livre fait du bien et donne le sourire !
Cynthia, Léa, Judith et Camille sont de jolis portraits de femmes auxquelles on s'identifie. Leurs séances de papotages ressemblent à tous ces moments partagés entre copines. On partage leurs fous rires et leurs larmes.
Les pages se dévorent au rythme des aventures des quatre copines et avec en bruit de fond le bourdonnement de leurs bavardages.
Ce roman feel good est un super roman qui rend hommage aux copines de boulot à qui on raconte nos soirées autour du café le matin, avec qui on parle derrière le dos de notre chef tyrannique à la pause déj avant de souffler autour d'un verre en fin de journée.
Une magnifique découverte ! Un roman qui donne le sourire !
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Je me suis lancée dans cette nouvelle aventure sans trop savoir où j'allais. J'avais envie d'un contemporain et ce livre-ci me faisait de l'oeil depuis sa sortie. C'est une histoire de sentiments qui s'entrecroisent, et aussi une histoire d'espoirs déçus... Un roman vivant tout simplement. On se prend vite au jeu des personnages, et les pages défilent à toute vitesse. Un très bon moment de lecture, comme ils se font rares. J'ai rapidement accrocher à l'histoire pour finir le livre en le dévorant.
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J'ai bien aimé suivre les drôles de péripéties de ces 4 femmes. Des femmes bravant chacune le quotidien avec humour, espoir, amour mais aussi tristesse et désillusions. J'ai été profondément touchée par la personnalité de Cynthia pour avoir été à un moment de ma vie également confrontée à cette Grande décision... Messieurs vous êtes vivement invités aussi à le découvrir ! :-) Un pur bonheur bien mérité !
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Ce livre a été pour moi un joli petit moment de lecture ! Au début j'ai été attiré par la couverture ! Et ensuite le contenu un simple mot : GÉNIAL ! Je me suis retrouvée principalement dans le personnage de Camille, la dure à cuire ... mais si sensible à la fois. Je vous recommande ce livre les yeux fermés.
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Généralement, lorsqu’une femme sent qu’un homme la déshabille du regard, il y a deux possibilités. Soit, le gars est beau et alors la plupart du temps elle est flattée. Soit, elle en frissonne au point d’en être mal à l’aise et alors le gars est du genre Pierre Burlais. Ce vieux célibataire obèse, au front dégarni et habitant encore chez maman, n’était pas ce que l’on pouvait appeler un spécimen de beauté. En plus d’une vilaine cicatrice qui partait de la lèvre supérieure jusqu’à la narine, s’ajoutait son handicap : une main, que l’on devinait difforme, dissimulée dans un genre de fourreau en cuir noir et qui lui donnait l’air bizarre.
Colporter toutes sortes de ragots vrais ou faux était chez elle une seconde nature, si ce n’était la première ! « Ah ! Je vous l’disais bien que son côté sainte-nitouche cachait quelque chose ! Je les renifle, moi, ceux qui ont quelque chose à se reprocher ! » s’était-elle flattée la fois où l’on apprit que Nathalie Dupont, du box F, était retournée précipitamment habiter chez sa mère. Suite à un appel anonyme, son mari avait été informé que si certaines employées de Buzzeex Communication gravissaient les échelons à la sueur de leur front, son épouse, elle, y parvenait à la chaleur de ses cuisses.
L’idée la fit sourire, surtout qu’il lui faudrait d’ici là maîtriser l’art de marcher avec des talons. Son regard glissa et s’attarda sur une minuscule tache claire dans le ciel. Une étoile. Elle ferma les yeux et se fit la promesse de tout faire pour que la prédiction se réalise…
... Moi, il n’y a que l’odeur du pognon qui m’inspire… puis quant aux vedettes, très peu pour moi ! J’peux pas les sentir ! J’en ai une de voisine, moi, qui se prend pour une starlette et ça me suffit bien assez… Vous voyez le genre de nana propre sur elle, limite hautaine parfois. Rarement un bonjour, jamais un bonsoir… Bref, vous voyez le genre, quoi ! Alors vraiment désolée, mais j’suis pas intéressée…
Un vrai connard qui comme tous les vrais connards se pense intelligent. Scotché à son bureau à l’étage supérieur comme une moule à un rocher, il n’adresse la parole à personne. Tout contact avec lui se fait par courriel, même si vous vous trouvez à cinq mètres. Diplômé de l’une de ces grandes écoles de marketing qui vous lobotomise au point de vous faire devenir plus odieux que vous ne pourriez l’être déjà.