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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est le premier, le fondateur, mais je le lis après le second épisode « Vert Palatino » qui représentait le printemps. « Rouge abattoir », c'est donc l'hiver.
C'est amusant de voir apparaître –littéralement, l'équipe composée du Commissaire d'Innocenzo et de l'Inspectrice Mariella de Luca se forme lors de cette enquête – des personnages récurrents ex nihilo.
Rome donc, le quartier du Testaccio. L'hiver. Froid, neige. Ce sont les Fêtes de fin d'année et le Commissaire peste quand on vient de découvrir une troisième jeune fille assassinée et coupée en morceaux. le syndrome du tueur en série commence à courir la presse. Lui n'y croit pas. Et voilà qu'on lui envoie un renfort en la personne de l'inspectrice Mariella de Luca. Atypique, disons-le.
Pour avoir lu le second opus avant ce premier, il est remarquable de voir comment Gilda Piersanti a anticipé largement et placé déjà les « fondamentaux », sources d'intrigues secondaires, comme le fils du commissaire parti sans laisser de trace sinon celle d'un couple ravagé par le doute et le questionnement, comme la femme du commissaire partiellement paralysée, les habitudes sexuelles de l'inspectrice pas tout à fait communes …
Donc, enquête. Enquête menée par deux tempéraments très différents ; un commissaire plus « vieille école », une inspectrice au fait des dernières techniques d'investigations. Mais ce n'est pas le seul charme de ce roman (comme des autres de Gilda Piersanti d'ailleurs). Ce n'est pas purement de l'enquête. C'est aussi la ville de Rome, le drame humain du commissaire (sa femme, son fils) … C'est plaisant.
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C'est une histoire de disparitions. D'abord celle d'une grand-mère, le lendemain d'une violente dispute familiale lors du réveillon, et qui fait l'objet de l'enquête officielle, menée par Mariella de Luca et son adjointe Silvia di Santo. Et puis il y a cette enquête parallèle, menée au départ par la seule Mariella tombée sous le charme d'une jeune aide-soignante roumaine qui cherche à retrouver sa mère, disparue un an plus tôt, alors qu'elle était au service d'un couple de personnes âgées. Les fils se nouent et se dénouent à l'ombre inquiétante du Mont Soratte.

Que voilà un bon petit polar ! Sans faire dans l'esbrouffe, Gilda Piersanti vise juste avec son enquêtrice (c'est suffisamment rare pour être signalé), bonne vivante et cultivée, et son acolyte espiègle, pleines de faille et carrément attachantes. Dans un roman étonnamment court, se tenant loin du sensationnalisme, et avec une attention touchante portée aux personnages, même secondaires, elle parvient à brasser des thématiques aussi variées que les badanti, ces travailleuses étrangères se chargeant des basses tâches de la société italienne contemporaine, ou le passé qui ne passe pas des années de plomb.

On a vraiment envie de la relire !
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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J'ai à peine terminé Jaune caravage et Vert Palatino (avis à venir) que je me suis précipité à la bibliothèque pour voir si le tome suivant était disponible. Et là, bingo !
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé les deux enquêtrices Mariella et Sylvia, pour deux enquêtes qui n'ont d'autres liens que la disparition de ces deux femmes, que tout oppose en apparence. Dorina, badante (aide à domicile, quasiment une bonne à tout faire) est dévouée à sa famille, et si elle ne donne plus de nouvelles depuis un an, le motif doit être grave. L'autre est une vieille dame qui est liée à sa fille par un amour fusionnel et explosif :non qu'elle n'aime son fils, mais son amour est plus discret. Ni Adriana ni Nicola ne ménage leur peine pour retrouver leur mère.
Puis… au fur et à mesure que je lisais, j'ai moins aimé. Les problèmes personnels de Mariella prennent le dessus. Pourquoi pas, après tout, seulement j'ai envie de dire que mis à part la révélation finale, sa vie sentimentale tourne autour des mêmes soucis depuis Vert Palatino ! Puis, Jaune Caravage nous promettait des faits nouveaux, notamment sur la disparition du fils du commissaire, je ne suis pas vraiment sûre que nous les ayons eu.
Plus grave, et alors que l'enquête est bouclée, des faits importants ne nous sont pas racontés, au point que je suis revenue en arrière, en me disant : "tu as dû lire trop vite, tu as dû rater le moment où…. puis celui où…." et bien non ! D'autres faits sont explicités, mais de manière si abrupte que je ne suis pas sûre non plus que l'explication soit complète. Enfin, certaines ellipses sont tout de même un peu gênantes. Moi-même, en rédigeant ceci, je me rends compte que je ne suis pas très claire – je ne peux l'être sans dévoiler l'intriguer !
D'autres points me gênent. Je ne vous parlerai même pas du fait que les enquêteurs passent totalement à coté des meurtres qui justifient le titre du roman. Non, je parlerai d'une scène, en particulier. Silvia interroge durement un couple de retraité qui, elles en ont l'intuition, n'ont pas tout dit – encore aurait-il fallu poser les bonnes questions et non baffrer leurs macarons. Elles ne se trompent pas, certes, cependant insister pour savoir ce qu'est devenu leur fils, avec un ton non exempt de cruauté, en vociférant presque, m'a dérangée. Pour des fliquettes expérimentées, elles se montrent peu douées : Massimo, fils unique, jeune policier a été assassiné trente ans plus tôt, et Immaculata leur fera comprendre avec beaucoup de dignité.
Bien sûr, les thèmes abordés sont intéressants, comme les relations mère/fille ou mère/fils, les vengeances, la volonté de revanche des plus démunis, cependant l'amoralité d'un personnage en particulier m'a déplu (pour ne pas employer un terme plus fort). Dommage, car le rappel historique des années de plomb était fort intéressant.
Je lirai le tome suivant, pour savoir si toutes ces enquêtes inachevées trouveront leur dénouement. J'espère cependant que Gilda Piersanti ne retombera pas dans les écueils de Rouge abattoir.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Vengeances romaines est le début d'une nouvelle série de Gilda Piersanti après son cycle "couleurs". Comme ses autres romans, l'histoire se déroule à Rome. J'ai eu la chance de visiter plusieurs fois Rome et d'échanger quelques mots avec l'auteur lors du salon "polar du sud" à Toulouse. C'est ce qui m'a décidé à lire ses livres, et je n'en suis pas déçu. C''est vrai et frais, plaisant, agréable. Les personnages sont attachants, et c'est vraiment un bon moment.
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