Pilote4.5/5
2 notes
Pilote, n°63
Résumé :
Pilote !
Qui, amateur de BD, ne se souvient pas de Pilote ?
Moderne, déjanté, avant-gardiste, politique parfois, voilà bien un journal pour la jeunesse qui a marqué son époque.
Avec Quino, Moebius, Fred, Mandryka, Lob, F'Murr, Goetzinger, Machado, Bilal, Solé... Les auteurs qui ont fait avancer la Bande-dessiné.
Un album pour la jeunesse qui a révolutionné la bande-dessinée pour la faire sortir de son statut de livre pour les enfants.
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L'affaire Trognon rebondit par Lob
- Non, Monsieur ! On n'adopte pas un enfant quand on s'appelle Trognon !
Ou alors on change de nom !
- C'est vrai ! Le juge a raison ! Seulement ça coûte cher de changer de nom...Mais il suffit parfois d'ôter une seule lettre pour retrouver la respectabilité !
- Rognon, c'est insensé ! On n'adopte pas un enfant avec un nom pareil !
- Le juge a raison ! j'aurais dû y songer plus tôt...Mais cela doit encore pouvoir s'arranger
- Ognon ? Mais c'est ridicule ! avez-vous songé à l'enfant affublé d'un tel nom ?
Allons ! soyons sérieux !
- Voyons...Si j'ôte encore une lettre, ça fait....
- Gnon ! Avez-vous pensé à l'impact douloureux de ce nom sur une âme sensible et innocente ?
- Je pourrais peut-être encore faire sauter une lettre ?...
- Non ? Non !
- On ? C'est bien vague ! C'est indéfini...Ce n'est pas un nom propre à faire s'épanouir la personnalité d'un enfant !
- Monsieur comment ? N ? Et pourquoi pas monsieur X !? N ça ne veut rien dire ! C'est anonyme ! Je regrette !
- Moi aussi, je regrette...J'aurais tant voulu adopter cet enfant ! Mais je n'ai plus de nom...Je ne suis plus rien....Je n'existe plus....
- Un cri d'alarme par Vidal et Alexis -
Une espèce est sur le point de s'éteindre sous nos yeux si nous n'y pas prenons garde. Je veux parler de l'espèce de ceux qui gagnent moins de 1000 francs par mois...
Mais qu'est-ce que le travailleur à moins de 1000 francs par mois ?
C'est un être paisible et inoffensif. qui, dès son plus jeune âge, a appris ce qui est bien et ce qui est mal.
De nos jours on le rencontre surtout dans de grandes bâtisses aux lignes très pures.
La faiblesse de ses revenus l'oblige, ainsi que sa femelle, à rester très attaché aux distractions traditionnelles.
Son emploi du temps est immuable.
Le plus souvent, lui et les siens occupent leurs soirées à s'inonder d'une lumière bleutée.
Il arrive cependant que ses réactions soient brutales.
Le dimanche, le "travailleur à moins de 1000 francs par mois" se rend au temple PMU afin de célébrer le culte de son Dieu principal, Dieu étrange dont on dit qu'il est tout espoir.
C'est cet homme simple aux occupations saines et sans danger pour notre société que certains veulent voir disparaître....
Mais son éventuelle disparition posera des problèmes. En effet, si il n'y a plus de travailleurs à moins de 1000 francs par mois, comment faire pour que ceux qui gagnent, aujourd'hui, 1050, 1100 ou plus continuent à éprouver, en pensant à lui, ce délicieux sentiment où se mêlent étroitement compassion vague, notion de culpabilité et sentiment de supériorité ?
La Solution est Simple : Il faut créer des réserves où seront conservés quelques spécimens !
- C'est vrai ? On y va ?
- Chose promise, chose due, mon garçon !
ENTREE
Il est rappelé aux visiteurs qu'il est interdit
de donner des cacahuètes aux "travailleurs
à moins de 1000 francs par mois".
- Deux billets, s'il vous plaît...