Juste un signe

Je suis très embêtée car je n'ai absolument pas adhéré à ce récit.
Ok, il s'agit là d'une belle romance, attendrissante, une histoire pour jeunes filles qui seront particulièrement sensibles, j'en suis sûre au récit de Raine et West. En effet, l'histoire revient sur des thèmes sensibles et pose des sujets douloureux sur la vie des adolescents. Il aborde l'alcool, le viol, le deuil, la différence, la délinquance... Cependant, on est totalement dans le cliché, si peu crédible à mon sens!!!!
L'héroïne a accumulé tant de drames... Elle a perdu sa mère à l'âge de 4 ans, et vit seule depuis quelques années avec son frère, les deux ont complètement été abandonnés par leur père. Ça aussi, c'est si peu crédible ? Quel père laisserait vivre seule une jeune fille de 16 ans, qui a perdu sa mère, mais pire, qui depuis ses 13 ans, a été victime d'un viol et ne peut plus parler. En effet, depuis ce terrible jour, où à une soirée de lycée, Raine a été droguée et violée, elle ne peut plus prononcer un mot et communique avec ses proches en langage des signes.

Depuis, Raine évolue particulièrement protégée par son frère et ses amis. de véritables gardes du corps. Une famille de substitution. Un soutien d'autant plus important que Raine croise tous les jours au lycée son violeur.
Bien entendu, la romance s'impose dés que la route de l'héroïne va croiser le chemin de West, le Bad boy de la ville, celui qui traîne avec lui une mauvaise réputation. West aurait été incarcéré pendant presque une année.
Comment Raine va pouvoir fréquenter un garçon si peu convenable? Comment ce dernier va gagner son coeur?
Alors que penser ?
Beaucoup trop de stéréotypes pour ma part, dans ce récit. le bad-boy séducteur qui n'a d'yeux que pour Raine. Raine, qui va mettre du temps à succomber. le lourd passé de chacun. Les fidèles amis qui tombent amoureux si soudainement. le contexte du lycée. Les fêtes, les couples... Bref on est dans un récit comme tant d'autres qui surfe sur les bons clichés de romance young-adult. Pour ma part bien trop!
De plus, le peu de crédibilité et la rapidité des événements qui se succèdent dans le récit, ne m'ont pas du tout convaincue.
Cela étant, mes élèves de 17 ans se sont jetées sur ce roman si tôt que je leur ai proposé de le lire. Je pense que j'ai passé l'âge, mais surtout ne je ne réponds plus du tout à ce genre de littérature.
Je passe la main...
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J'ai dévoré ce roman en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. C'est vrai que, de prime abord, il a tout pour plaire aux amateurs de romance. Quand la jeune fille traumatisée par un garçon (à ce stade, j'aurais bien été nettement plus vulgaire...) rencontre le bad boy que la vie n'a pas loupé non plus, comment ne pas s'imaginer ce qui peut se passer ? Evidemment, il y a des clichés mais comment innover dans ce genre de roman dont le succès repose souvent sur quelques poncifs ? Passons le fait que West Love apprend l'essentiel de la langue des signes en très peu de temps. J'aurais pu qualifier ce roman d'excellente lecture mais il y a clairement UNE chose qui m'a dérangée et, tant pis si je dévoile un pan de l'histoire : le traitement du viol. Je ne sais pas s'il y a un souci de traduction, si cela vient d'une différence de culture ou autre mais, non, on ne peut pas banaliser certaines agressions sexuelles sous prétexte qu'il n'y a pas de pénétration phallique. J'avoue avoir été un peu choquée d'autant qu'il s'agit d'un roman destiné aux jeunes.
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Le résumé du livre m'avait vraiment attiré, mais malheureusement, je n'ai pas apprécié ma lecture. On est vraiment dans un roman adolescent typique, avec beaucoup mais alors beaucoup de clichés : un bad boy mystérieux, mais en réalité avec un grand coeur, une fille agressé, des parents absents permettant aux jeunes de pouvoir faire ce qu'ils veulent ...
Les thèmes abordés sont plutôt grave, et pas vraiment approfondis, en prouve l'épilogue, totalement utopiste au vu de l'histoire des personnages. le langage des signes est lui aussi très mal exploité (c'est tellement complexe, qu'on ne peut l'apprendre rapidement ...). En somme, une histoire de base qui aurait pu être intéressante, mais pas assez approfondi par l'auteur, qui reste en surface.

Le résumé du roman avait l'air plein de promesse et il n'en fallait pas plus pour que je le lise sur mon week-end !

Raine est muette depuis un incident survenu lors d'une fête. Depuis, elle et ses amis ont appris le langage des signes. Elle mène une vie normale jusqu'à l'arrivé du nouveau à la réputation fulgurante dans son lycée.

Dès le début j'ai apprécié Rain. Elle est une jeune fille, certes fragile, mais pleine de ressources et qui fait tout de même face à ses peurs. Elle a une jolie bande qui la soutient et j'ai beaucoup aimé leur complicité.
L'histoire par elle-même n'était pas très originale, mais elle laisser promettre quelques émotions. Sauf que non… Ou alors sur le début du roman un peu. Pour une fois l'auteure ne faisait pas trop nier ses sentiments à son héroïne et le bad boy met vite les choses aux clairs entre les rumeurs et la vérité. Mais après j'ai trouvé trop d'incohérence et de raccourcis qui m'ont gâché mon plaisir. La 2ème partie traine en longueur et la fin est vraiment trop téléphonée. J'aime les histoires qui se terminent bien, mais là… le monde des bisounours c'est un peu trop pour moi. Alors qu'au départ j'aimais beaucoup Raine et West, leur façon d'être, leur répartie (beaucoup de leurs échanges m'ont fait rire) j'ai eu envie de les secouer et bien des fois j'ai lever les yeux au ciel. C'est dommage parce que ce livre était vraiment prometteur, mais trop de choses ne sont pas assez approfondies et d'autres sont, au contraire, trop exploitées alors qu'elles n'apportent rien à l'histoire.
Bref, un sentiment plutôt mitigé…
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Bon, je le dis tout net, je n'ai pas été convaincue par l'histoire.

Pourtant, elle est addictive. Vraiment.

À partir du moment où notre héroïne rencontre notre héros, on a vraiment envie de savoir ce qui va leur arriver.

Il y a de nombreux points positifs dans le roman. le premier est que l'auteure ne tourne pas autour du pot. On sait immédiatement pourquoi Raine est mutique. Elle a vécu un traumatisme et le choc a fait qu'elle ne parle plus depuis trois ans.

J'ai particulièrement aimé ses amis, son frère, la bande qu'ils forment tous ensemble. Les liens qui les lient sont forts et franchement, sont bien décrits.

Comme je le disais plus haut, le roman se lit tout seul.

On a envie de tourner les pages pour savoir ce qui est arrivé à West et quand il arrivera à refaire parler Raine.

J'ai aussi adoré le surnom qu'il lui a donné.

Mais malheureusement, ça ne fait pas tout ou du moins, ça ne m'a pas suffi.

J'ai trouvé que tout le reste était vraiment cliché. La fille insignifiante et mutique d'un côté (mais qui est douée pour pleins de trucs) et le nouveau, bad boy délinquant de surcroît (qui en fait ne l'est pas), honnêtement, c'était trop facile. Bien sûr c'est quelque chose qui marche. Et je ne déteste pas ça. Mais là, ça n'a pas marché.

On savait depuis le début ce qui allait se passer, la seule inconnue était de savoir quand. C'est arrivé à mon sens beaucoup trop tôt dans le livre.

J'aurais voulu également que certains sujets soient beaucoup plus développés. On apprend évidemment la raison pour laquelle West est allé en prison mais j'aurais vraiment aimé qu'on en apprenne plus sur sa vie là-bas. Et sur l'absence du père de Raine…

L'épilogue est beaucoup trop long et je l'ai trouvé pour le coup, extrêmement patriotique et toujours aussi cliché.

J'ai passé malgré tout un bon moment mais je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce roman.
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