Le jingle de l’émission est lancé. Je respire et découvre qu’il est possible de transpirer des fesses. Mon pantalon est trempé. Satin et stress ne font pas bon ménage.
"Parce que, eh bien, ça ne sert à rien. À quoi bon s'interroger sur quelque chose qui n'est pas arrivé et qui n'arrivera jamais ... ? À quoi cela peut-il servir si ce n'est à se faire du mal ? C'est comme ça. Réécrire sa vie, c'est aussi prendre le risque de modifier des choses auxquelles ont tient. Un peu comme d'il y avait des effets secondaires. Alors non, je ne me demande pas. Je vis au présent, je regarde devant et j'avance."
"J'ai envie de sacrifier ma seule matinée de libre de la semaine comme un poulet à envie de finir en nuggets."
Je m'étais presque préparée à l'entendre me dire que le président se nommait Biff Tannen.
Et quand il fait vraiment chaud, Une journée en enfer avec Bruce Willis. J'ai beau l'avoir vu des dizaines de fois, il me faut toujours un peu de temps pour résoudre l'énigme des bidons d'eau.
Je comprends que mon temps libre va devenir aussi rare que les bonnes idées de Donald Trump.
On ne maîtrise pas tout et à se demander tout le temps ce qui aurait pu être, on en oublie de vivre.
J'ai écrit toute l'histoire sur un bloc-notes pour ne pas oublier, mais je n'ai pas pensé à regarder dans mon téléphone. Quelle novice des vies parallèles je fais.
Une salade de pousse de soja? Sans même une toute petite tranche de cheddar ou de bacon? Être mince, ça craint.
Avec sa silhouette fine et élancée, elle peut se permettre la coupe près du corps. En ce qui me concerne, je ressemble plus à un stabilo qu'à un crayon à papier.