Le GPS c’est pour les faibles. Dès que tu l’as tu ne fais qu’écouter ce qu’il te dit et au final tu n’es plus capable de t’orienter seul. Je refuse d’être dépendante d’une machine.
A presque trente ans ma vie se résumait à… On va dire à pas grand-chose. C’est le mot !
Un rêve enfoui. Une personnalité inaudible. Des « merci » et « Excuse-moi » en veux-tu en voilà. Des pantalons noirs et pulls gris. Des pantalons gris et pulls noirs. Pour varier un peu. Des queues de cheval. Et juste un peu de gloss les soirs de repas de famille.
J’entends souvent dire qu’il n’est jamais trop tard. Que l’on peut toujours devenir celle que l’on est vraiment. Que l’on peut toujours se mettre de nouveau à croire en ses rêves.
Je rêvais de devenir écrivain, de voir mon nom inscrit en bas d’un roman. Comme tous ceux qui s’entassaient sur la moquette de ma chambre et que je lisais avec avidité. Il aurait fallu que je fasse des études de lettres, j’ai obtenu un diplôme de gestion.
La période de l’enfance est sans aucun doute une période bénie. Une période au cours de laquelle on se satisfait de ce que l’on a. Le lendemain n’a pas tellement d’importance, ni de sens. On n’a pas vraiment conscience que l’on pourrait vivre une autre vie.
Mais l’enfance ne dure pas éternellement. Un jour on grandit. Un jour on en a marre des couettes et des souliers vernis. Un jour on a envie de se rebeller. On a envie d’une paire de rangers et d’une coupe à la garçonne. On a envie de dire que l’on se sent à l’étroit.
C'était... comme déguster une plaquette de chocolat après des mois d'abstinence...
« Je ne veux plus être celle qui dit « merci » alors que le bon mot aurait été « pétasse »»
Rêveuse
Voici un roman de type feel good, 233 pages, donc lecture rapide, pour se distraire.
Une comédie à prendre à la légère, pour lâcher prise, même s'il y a une infime chance que cela se termine aussi bien. On apprécierait sans doute, mais faut pas spoiler, je n'en dirai pas plus.
Toutefois, le roman fait son job, je rigole, et je m'évade. Je parviens à m'identifier, mais trop nunuche cependant.
Attention le résumé ne mets pas tout à fait sur la voie, car c'est la 1ère page, il vous faudra découvrir le reste.
Les personnages, ne sont pas nombreux, mais suffisant, ils sont sympathiques. J'apprécie beaucoup Nina, la meilleure amie, un vrai plus à l'histoire, un vrai soutient, une meilleure amie comme nous en rêvons.
L'écriture est un plaisir, fluide, et agréable qui contribue à passer un bon moment.
Le blog de Carène Ponte "des mots et moi" n'est plus à jour, dommage. Carène Ponte à un bel avenir devant elle. Et l'expérience sera toutefois à réitérer pour une lecture, rapide, légère, et s'évader. Une plume avec des petites touches personnelles.
La couverture est attrayante.
Enfin le mot de la fin, Mesdames soyez vigilante, restez sur vos gardes, car le final n'est pas toujours celui auxquels vous vous identifierez dans l'histoire. Pas d'imagination, pas de faux espoirs !
Tu te rappelles la petite stagiaire qui a travaillé ici le mois dernier ?
Comment elle s'appelait déjà ?
Celle qui portait toujours un pantalon noir?
Je ne sais pas...tu sais, celle qui ne disait jamais rien en réunion.
Aurélie ?
Non, un prénom en ette je crois, Henriette? Bernadette?
C'est juliette en fait...
Bref, à presque trente ans ma vie se résumait à...on va dire à pas grand-chose. C'est ça. A un rêve enfoui.
A une personnalité effacée.
A des merci et excuse moi en veux tu en voilà
A des pantalons noirs et des pulls gris.
On dit qu'il n'est jamais trop tard.
Que l'on peut toujours devenir celle que l'on est réellement. Que l'on peut croire de nouveau en ses rêves.
Et si c'était vrai? Hein Marc Levy ?
Et si un jour moi aussi, je cessais de dire merci?
On ne peut pas dire qu’il soit mort non, mais il fait le mort ça c’est certain.
Assistante de gestion, c’était excitant comme l’avancée d’un escargot sur une feuille de salade certes, mais ce n’était pas le bagne.