Voilà un livre qui m'a amèrement fait regretter de ne pas êtr
e adepte du livr
e audio...
Vous le savez, je suis un
e ardente défenseuse de l'auto-edition, indulgente, bienveillante, mais j'ai aussi mes limites ! Ce billet n'est en aucun cas un
e attaque contre ce monsieur ni du mépris pour le travail que l'écriture de ce livre lui a demandé. Juste une déception car c'est ce genre d'ouvrage qui port
e atteint
e à la réputation des auteurs autoédités.
Sans doute, sans la mise en page bâclée, sans les innombrables fautes d'orthographe et de conjugaison (des fautes graves, pas quelques coquilles...) sans cette sensation désagréable et permanente d'irrespect (que j'ose croire involontaire et seulement dû à la maladresse), sans doute donc, aurais-je pu apprécier cette lecture, soumise par Librinova dans le cadre du jury.
L'idée est originale et actuelle. Elles pose des questions intéressantes sur l'évolution technique et numérique de notre culture littéraire. J'ai aimé cette problématique car je ne l'ai jamais croisé
e auparavant.
L'histoire est bien menée, démarre tranquillement, fait monter la tension gentiment jusqu'à la fin, qui, si elle est attendue, n'est pas mal ficelée.
Très centré sur le protagoniste, le lecteur de sent forcément concerné. L'agencement hitchcockien de la machination m'a fait penser à "fenêtre sur cour" dans l'ambiance et l'intention. Mais ici, l'intention ne vaut pas toujours l'action.
Du potentiel dans le sujet et l'élaboration des personnages, des dialogues crédibles mais cela ne suffit pas à faire de
E.A un roman...