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Les héros, ça s'trompe jamais - Sais... tome 0 sur 7
EAN : 9782897173890
441 pages
Numeriklivres (31/12/2012)
3.8/5   5 notes
Résumé :
Retrouvez dans un seul et même fichier numérique, les 6 épisodes de la désormais célèbre et unique comédie romantique de Marie Potvin. En bonus, nous vous offrons le premier épisode de la saison 2. Les frères Grondin attisent bien des convoitises.Philippe essaye d?étouffer la blessure qui ne le quitte pas depuis la mort de sa femme en se plongeant à corps perdu dans le travail et dans l?éducation de sa fille. Saura-t-il saisir l?amour au vol quand celui-ci viendra p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le titre m'a tout de suite plu! J'ai tout de suite été intriguée par ce roman, sans même en connaître le genre littéraire. Je n'ai pas regretté ma lecture et j'ai bien hâte de lire la suite.

D'abord, il faut préciser que ce ne sont pas des héros, mais bien toute une panoplie d'antihéros que nous présente l'auteure avec humour, tendresse et bienveillance. Les personnages pourraient être des gens ordinaires qu'on connaît ou encore des gens connus qu'on admire (certains personnages sont riches et puissants; d'autres sont pauvres et ont un emploi qu'ils n'apprécient guère). En gros, nous suivons la vie de trois frères qui possèdent et font prospérer ensemble une entreprise. Toutefois, ce ne sont pas tant les frères qui sont présentés et qui intéressent le lecteur, mais bien toutes les femmes de leur vie (amies, parentes, femmes, maîtresses, employées, etc.). Je trouve que ça dépeint quand même bien la société actuelle par les préoccupations des personnages, leurs interrogations, leur allure, leur mode de vie, etc. En même temps, c'est un mélange un peu tordu d'heureux et de malheureux hasards, de drames et de faits cocasses, de quiproquos et d'atomes crochus. Je suis enchantée de ma lecture.
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Je me suis plongé dans Les héros, ça s'trompe jamais… pour ne plus relever la tête avant la fin ! (Heureusement j'avais mon ordinateur à portée de main pour acheter la saison complète une fois l'épisode 1 terminé !)

Je ne saurais dire si c'est la saga de la famille Grondin ou l'histoire de Bernise et Sophie (deux charmantes jeunes femmes avec qui j'irais bien boire un verre pour papoter !) en tout cas tout ce beau monde fini par se rencontrer et certains s'entendent très très bien.

Une romance rythmée et bien ficelée. Comme souvent avec ce genre de livre on sait d'avance qui va finir avec qui, mais si j'avais voulu du suspens j'aurais lu un roman policier ! Quoique suspens n'est peut-être pas le bon mot… Les héros, ça s'trompe jamais ne manque pas de suspens et de rebondissements !

Le petit détail qui fait la différence : la touche d'exotisme introduite par les tournures et expressions québécoises (je sais que cet "exotisme" est relatif. Il sera inexistant pour un lecteur montréalais… mais il se trouve que je suis française. Et j'y peux pas grand chose). J'ai beaucoup d'affection pour le Québec. J'ai séjourné à Montréal une dizaine de jours il y a quelques années et je garde un souvenir très positif des canadiens rencontrés… le retour à Paris fut rude. Adieu gentillesse, politesse, sourires et petit accent adorable… Allé, j'arrête de raconter ma vie et je reprends le fil… Je disais donc (j'arrive à m'auto-couper la parole, c'est dingue !), j'aime le Québec. J'ai donc adoré retrouver des expressions typiques (le simple fait que l'on parle de "dépanneur" m'a mise en joie pour la journée). Et, j'avoue, pour moi les personnages parlaient avec l'accent. (ça se passe dans ma tête, je fais ce que je veux.) Et heureusement l'accent canadien sonne beaucoup plus réaliste dans ma tête que quand j'essaye de le reproduire à haute voix.

Je vous recommande Les héros, ça s'trompe jamais, vous passerez un excellent moment avec des personnages attachants et heureusement vous n'aurez pas à attendre la Saison 2, elle est déjà sortie ! (youpi !)
Lien : http://pagecinquantetrois.co..
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Un ebook reçu en découverte qui ne m'incite pas à continuer la collection.
Les personnages sont plaisants, le style aussi. Mais le charme n'opère pas sur moi.
Certes, il est facile de s'identifier aux personnages tant les personnalités sont nombreuses et les caractères bien trempés. Mais ce premier tome est léger et trop peu sincère à l'image de l'univers dans lequel les protagonistes évoluent.

Les pages s'enchaînent rapidement car le style est net. Tout lecteur qui adhère à la narration ne peut que vouloir lire la suite.

Bien fait du point de vue commercial.
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Je suis dans une période où j'ai besoin de lecture légère , j'ai choisi de lire les héros ça s' trompe jamais . Je ne regrette pas même si l'histoire n'est d'autre qu'une saga familiale ainsi que le destin croisé de certains personnages c'est trèsagreable à lire. Je trouve en plus la formule de nous présenter ça en épisode comme une série, c'est originale...moi j'ai aimé et je vais bientôt lire la saison 2.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Préoccupée par l’état de Sylvain, Sophie avait traversé péniblement un mardi infernal. Elle avait tellement mal dormi la nuit précédente que chaque geste, chaque effort lui semblèrent une montagne infranchissable, sans parler du fait que sa motivation au travail était à zéro. Elle avait passé la journée à tendre le cou pour surveiller l’entrée, au cas où Philippe arriverait. Denise lui avait demandé ce qu’elle avait de travers à plusieurs reprises. Chaque fois, elle avait répondu « rien du tout ». Naturellement, la dame n’était pas dupe.

Ce soir-là, elle fut sur le qui-vive devant le téléphone. Philippe devait la tenir au courant. La sonnerie la fit sursauter, elle se rua sur l’appareil.

— Soph ! C’est moi.

— Guillaume, j’attends un appel de Philippe. Je peux te rappeler ?

— Bien sûr que non ! Je suis déjà en route.

Une demi-heure plus tard, Guillaume arriva en même temps que la sonnerie du téléphone. Heureusement, sa porte arrière était encore déverrouillée, Guillaume n’eut pas besoin que Sophie lui ouvre.

— Allo ?

— Sophie, c’est Philippe.

— Philippe ! Es-tu allé le voir ?

— Je suis en bas, je peux monter ?

— Naturellement que tu peux ! Je t’attends.

Guillaume faisait des signes d’impatience à Sophie, il trépignait.

— Il est là, curieux que tu ne l’aies pas croisé.

— Merde, avoir su, je t’aurais laissée seule avec lui.

— Pourquoi ?

Guillaume n’eut pas le temps de répondre, il abrégea donc sa pensée d’un clin d'œil. Philippe sonnait déjà. Sophie descendit ouvrir. Lorsqu’elle fut devant Philippe, à sa porte dans l’air frais de ce soir d’octobre, elle oublia la raison de sa présence l’instant d’une fraction de seconde. Ah oui, Sylvain.

— Salut Sophie, je t’ai amené de la visite.

Derrière lui se trouvait Sylvain. Il était un peu cerné, sa barbe datait de plusieurs jours, mais son sourire hésitant le rendit adorable.

— Sylvain ! sourit-elle spontanément.

— Sophie… Je peux monter ?

Les deux frères la suivirent dans le long et étroit escalier intérieur typique des appartements montréalais. Guillaume fit une accolade empreinte de familiarité à Sylvain.

— C’est bon de te voir Sophie… Enfin, mieux que la dernière fois. J’ai un peu flippé et je voulais m’excuser de t’avoir mise dans une situation délicate.

— Je t’arrête Sylvain, c’est tout oublié. Enfin, tu vois ce que je veux dire, bafouilla-t-elle. La seule chose importante est que tu te portes bien.

Même si ses paroles étaient légères, le regard de Sylvain fut d'une lourdeur extraordinaire.

— Je me porte bien.

— Ça y est, tu es sorti du centre ?

— Non, j’y retourne demain. J’ai eu un congé, ça fait partie de la thérapie. Faire la paix avec les dommages, tu sais…

Sophie regarda Philippe l’espace d’un instant, il n’avait pas détaché son regard d’elle depuis qu’ils étaient entrés. Il était difficile à déchiffrer, absent, impassible comme d’habitude.

— Peu importe, je suis seulement très contente de te voir, Sylvain.

Il la fixa avec émotion.

— Moi aussi. Je suis désolé de n’avoir pas pu te parler avant que mes deux ogres de frères m’embarquent.

— Des ogres, vraiment ?

— Mettons que je n’ai pas eu le choix.

Philippe restait coi, il continuait de regarder Sophie sans participer à la conversation.

— Peux-tu vraiment les blâmer ? hasarda-t-elle, très incertaine de la réponse qu’elle allait recevoir.

Sylvain considéra son frère et s’il remarqua que celui-ci fixait Sophie depuis de longues minutes, il ne releva pas ce fait.

— Non, je ne les blâmerai jamais de rien. Ils me protègent depuis que je suis petit, ce n’est pas aujourd’hui que ça va arrêter.

Philippe se leva.

— On doit partir, Anna nous attend.

Sylvain s’approcha de Sophie pour lui faire la bise.

— Je tiens le coup grâce à toi, Sophie, lui chuchota-t-il à l’oreille. J’ai pensé à toi tous les jours..., hum, toutes les heures, en fait.

Il salua Guillaume avant de suivre Philippe qui était déjà dans l’escalier.Lorsqu’ils furent partis, Guillaume s’était couché de tout son long sur le divan. Sophie s’était rassise dans le fauteuil en face de lui.

— Épatant. Hallucinant. Je viens d’assister à une scène démente. Je suis tellement content d’être venu ce soir !

— De quoi parles-tu ?

— Deux hommes s’arrachent ma Sophie, et ce, sous mes yeux.

— Tu fabules. Parle-moi plutôt de ta soirée d’hier. Tu as une photo de ton prospect ?

— Ne change pas de sujet. Sylvain est encore gaga pour toi.

— Oui, soupira-t-elle, on dirait bien.

Il était difficile de ne pas l’admettre. Comme s’il avait autre chose à signaler, Guillaume la dévisageait d’un air narquois, Sophie lui rendit son regard en levant des sourcils interrogateurs.

— Philippe est en transe quand il te regarde, finit-il par déclarer.
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Dans sa distraction, elle sentit une main masculine sur son épaule, une haleine d’alcool près de sa joue. Ça empestait le scotch de mauvaise qualité. Se retournant, elle vit une physionomie basanée, des yeux noirs qui couvraient de convoitise son visage délicat.
— Salut, t’es bien jolie…
Elle recula d’instinct, attrapant à tout hasard la première chose que ses doigts touchèrent, le bras solide de son voisin. Elle sentit sa veste angora rose glisser vers le sol. Tentant d’ignorer l’intrus, elle regarda au pied de sa chaise. L’homme à ses côtés, qui ne lui avait pas adressé un mot de la soirée, se leva brusquement, dominant l’importun de toute sa hauteur. Ce dernier plissa ses yeux obscurs, se hasardant à le provoquer, sa poigne, toujours sur l’épaule de la jeune femme, resserrant son étreinte.
C’est là qu’elle vit les traits de Maxime Grondin, son héros de fortune, pour la première fois. Il la scruta du regard. Elle secoua vivement la tête. « Non, je ne le connais pas », sembla-t-elle dire. L’envahisseur n’eut pas le temps d’insister, il était déjà repoussé jusqu’à la rue par la seule volonté de son adversaire improvisé, celui-ci incontestablement plus fort.
Le nouvel allié spontané de Bernise était un homme vigoureux, sûr de lui. Ses cheveux bruns ainsi que son nez droit lui donnaient un air d’acteur de cinéma, pourtant, il y avait quelque chose de dur dans ses traits. Elle le connaissait de nom, Julia lui ayant un jour mis sa photo sous les yeux. « Regarde comme il est beau ! C’est l’ami de Tom ! » C’était un article de journal titrant « Les Entreprises Grondin inc. ont amassé dix mille dollars pour les enfants cancéreux, deux hommes posaient avec trois bambins chétifs et chauves, tenant une reproduction très grand format du chèque. »
De retour à la table, Max s’appliqua à faire glisser la veste de la jeune femme sur son dossier. Chacun à son bavardage complaisant, les autres convives n’avaient pas remarqué la scène. Le portable de Bernise vibra.
— Un message important ? lui demanda Max, ignorant délibérément la dernière envolée passionnée de son frère sur l’économie américaine qui tombait en crise.
Bernise colla son téléphone contre sa poitrine. C’était Julia qui la textait, elle l’attendait près de la sortie.
— Oui, mentit-elle, je dois partir. Merci de m’avoir débarrassée de ce… cet… individu.
— De rien… C’est la moindre des choses.
Bernise se leva d’un bond, s’excusa d'emblée et se fraya un chemin parmi les convives. Elle fit le tour de la table pour glisser sa carte professionnelle à Jeannette Plouffe qui était en grande conversation sur le désastre laissé par George W. Bush. Jeannette lui adressa un clin d’œil sans interrompre son discours. Bernise marcha d’un pas plus ou moins assuré jusqu’à Julia.
Maxime Grondin suivait derrière. Pour un peu, Bernise se serait demandé s’il l’avait attendue.
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Elle ébouriffa ses cheveux châtains lorsqu’elle passa devant le miroir. Elle était bonne pour une visite chez le coiffeur, la repousse de sa teinture commençait à paraître. Cette fois-ci, elle demanderait des mèches encore plus blondes, histoire de se donner un peu de charme, comme si ça pouvait changer quelque chose. Elle enfila ses pantoufles, sa robe de chambre, chercha son iPhone sans le trouver, puis entreprit de descendre à la cuisine.

Elle découvrit Sylvain assoupi sur le divan, un bras derrière la tête, un pied sur le plancher. Elle ne s’attarda pas à l’observer, ce temps-là était révolu.

Son téléphone traînait sur le comptoir. Aucun message. Annie avait dû se coucher tôt, elle n'était peut-être pas encore réveillée… comme le reste du monde.

Elle empoigna sa cafetière pour la placer sur le feu.

— Salut.

— Sylvain, tu m’as fait peur ! Je pensais que tu dormais.

— Je dormais.

— Je t’ai réveillé ?

— À force de cogner la cafetière dans l’évier, oui.

— Désolée, mentit-elle.

Elle l’avait fait exprès, évidemment. Ba-ding.

— Tu auras quelques minutes aujourd’hui pour qu’on discute ? demanda-t-il.

— Oui. Il faut régler nos affaires.

— Ça ne sera pas compliqué, Jeannette. La maison est à ton nom, les meubles… Tu as tout payé de toute façon. Je louerai un appartement et garderai le strict minimum.

— Si vite ?

— Tu veux que je prenne mon temps ?

— Non. Si c’est pour finir, aussi bien le faire comme on arrache un pansement.

Les mots étaient douloureux à prononcer. Forte de ses résolutions, Jeannette garda le sourire.

— C’était mon idée également. En attendant, j'habiterai dans ma famille.

— Chez ta mère ?

Il ouvrit les yeux grands.

— Es-tu folle ? Non, ma mère s’inquiète trop. Je verrai avec Philippe.

— Pourquoi pas chez Max ?

— Non, Max et Bernise ont besoin de leur intimité… tu sais bien ! Tout nouveau tout beau…, ajouta-t-il en roulant les yeux. Lasse de cette discussion, elle ne renchérit pas.

— Comment va Annie ? demanda-t-il.

Elle lui fut reconnaissante de changer de sujet.
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Même si elle obéit, restant sans bouger, il vit qu’elle frissonnait. Quel gougeât de la laisser geler sur place ! Il allait reculer, ce n’était qu’une question de secondes avant qu’il abdique parce qu’elle avait froid, ainsi découverte et ruisselante de gouttelettes. Toutefois, fluide comme l’eau, elle s’abandonna contre sa poitrine. À la fois ému et troublé, il se pencha pour saisir ses lèvres, l’entourant de ses bras. Elle avait un goût de fraise, exacerbé par la fièvre qu’il avait d’elle. Il encercla le doux visage de ses mains pour savourer l’aventure intense qu’elle lui offrait. Lorsqu’il la souleva de terre pour l’amener à son lit, elle gémit sans pourtant résister. Il la déposa doucement, la serviette tomba, dévoilant un sein rond et ferme. Le regard qu’il posa sur elle fut empreint d’admiration, celui de Sophie, de consentement. « Embrasse-moi » murmura-t-elle, « je t’en prie, Philippe. »

Alors qu’il la caressait du bout des doigts, de sa bouche il effleura son front, ses paupières, ses lèvres. Sans pudeur, elle ouvrit les bras pour saisir à son tour le visage de l’homme qu’elle aimait. Émerveillée, elle s’attarda à la ligne de sa mâchoire, déjà rude malgré un rasage récent, puis dans les mèches presque blondes décolorées par le soleil. Il était incliné sur elle, quelque peu sur le côté pour ne pas lui faire mal. Il fit glisser ses lèvres sur la face intérieure de son poignet. D’une main hardie, elle tira sur le bas de son chandail pour sentir sa peau. Sous ses doigts, les muscles fermes se contractèrent, lui permettant de découvrir un relief troublant sous cet épiderme chaud et convoité.

Sous l’emprise de la caresse, Philippe ferma les yeux, se rappelant de respirer avant de manquer d’oxygène. Il n’avait pas prévu agir ainsi, il n’était que venu lui dire au revoir, il n’avait pas de préservatif, il ne pouvait pas…

Puis, comme si le ciel décidait à sa place, des pas dans l’escalier, puis la voix enjouée de Guillaume le ramenèrent à la réalité.
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— Ah, j’en fais de belles quand je suis énervée. Est-ce que tu as remarqué un changement de comportement chez lui dernièrement ? interrogea-t-elle.

Max secoua la tête.

— Je sais qu’il y a quelqu’un d’autre ! N’essaie pas de me ménager, ce n’est vraiment pas le moment.

— Il était souvent avec Sophie récemment, notre nouvelle employée.

— Alors, c’était donc elle, murmura Jeannette. Il aurait pu faire moins cliché que sa secrétaire, franchement. Décidément, cette fille cause bien des problèmes.

— Rien n’est moins sûr, Jeannette, réfuta Max. Je ne l’ai même pas encore rencontrée. Ça peut être n’importe qui.

— Max, tu es bien gentil, mais je l’ai vue. Pas besoin d’être un génie pour constater ce qui l’a attiré vers elle.

— Bon, je dois aller vérifier ce qu’il fabrique… Pourquoi n’as-tu pas appelé la police ?

— Je n’y ai même pas pensé. Je préférais régler ça en famille.

— C’est la dernière fois, affirma Max.

— Oui, je suis d’accord.

Une Volvo noire arriva à cet instant.

— Ah ! Voilà Philippe. Allons voir ce que notre voyou a détruit.

C'est à ce moment que la fenêtre de la chambre principale vola en éclats. Max saisit la jeune femme par le collet juste à temps pour éviter le pire.
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Vidéo de Marie Potvin
Pour le plus grand plaisir de ses inconditionnels fans, l'autrice prolifique des populaires romans Les filles modèles et Zoélie l'allumette, propose une toute nouvelle intrigue originale et pleine d'action ! Avec déjà plus de 225 000 exemplaires vendus de ses séries jeunesse, Marie Potvin saura charmer son large bassin de lecteurs avec Les Mopettes !
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